Nationalité : Italie
Né(e) à : Fucecchio , le 22/04/1909
Mort(e) à : Milan , le 22/07/2001
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Né(e) à : Fucecchio , le 22/04/1909
Mort(e) à : Milan , le 22/07/2001
Biographie :
Indro Montanelli est né en 1909 à Fucecchio, près de Florence (Italie). Docteur en droit et sciences sociales, il se destine d'abord à la diplomatie, puis devient journaliste. II est d'ailleurs bientôt expulsé de la profession pour indiscipline politique (il est non pas antifasciste mais non-conformiste).
Parmi les nombreuses vicissitudes qui le conduisent à être pêcheur de morues en Norvège, ranehero au Canada, commandant de troupes indigènes en Ethiopie, professeur d'ethnologie à l'Université de Dorpat en Estonie, il y a aussi son arrestation en 1944 par les Allemands, qui le condamnent à mort pour son activité dans la Résistance, et son évasion quelques heures avant son exécution.
C'est dans la prison de San Vittore qu'il a rencontré le protagoniste du récit Le Général Della Rovere.
Indro Montanelli, qui vient régulièrement en France depuis trente ans, a obtenu en 1948 le Prix de littérature étrangère pour "Ici ne reposent peu". Journaliste international et grand voyageur, il est un des principaux rédacteurs du Corrière dalla Sera, le grand quotidien italien.
+ Voir plusIndro Montanelli est né en 1909 à Fucecchio, près de Florence (Italie). Docteur en droit et sciences sociales, il se destine d'abord à la diplomatie, puis devient journaliste. II est d'ailleurs bientôt expulsé de la profession pour indiscipline politique (il est non pas antifasciste mais non-conformiste).
Parmi les nombreuses vicissitudes qui le conduisent à être pêcheur de morues en Norvège, ranehero au Canada, commandant de troupes indigènes en Ethiopie, professeur d'ethnologie à l'Université de Dorpat en Estonie, il y a aussi son arrestation en 1944 par les Allemands, qui le condamnent à mort pour son activité dans la Résistance, et son évasion quelques heures avant son exécution.
C'est dans la prison de San Vittore qu'il a rencontré le protagoniste du récit Le Général Della Rovere.
Indro Montanelli, qui vient régulièrement en France depuis trente ans, a obtenu en 1948 le Prix de littérature étrangère pour "Ici ne reposent peu". Journaliste international et grand voyageur, il est un des principaux rédacteurs du Corrière dalla Sera, le grand quotidien italien.
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Marco Travaglio su Indro Montanelli (18-6-08)
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Il y serait peut-être mort en ne laissant qu’un nom sali par la calomnie si les ingrats Romains n’eussent eu à nouveau besoin de lui. Il leur fallait échapper aux Gaulois, qui constituèrent le dernier et le plus grave danger dont ils aient eu à se défendre avant de commencer leurs grandes conquêtes.
Je crois que le tort le plus grand qu’on puisse faire à ces hommes soit de cacher leur réalité crue comme si l’on craignait, en la dévoilant, de les diminuer. Bien au contraire, Rome a été Rome non parce que les héros de son histoire n’auraient pas commis de crimes et de balourdises, mais parce que pas même leurs balourdises et leurs crimes, pour grands et quelquefois énormes qu’ils aient pu être, ne pouvaient entamer leur droit à la primauté.
Della Rovere avait un monocle ,le profil aristocratique,les jambes arquées et la silhouette légère des officiers de la cavalerie,le dentier,le buste. Il avait conservé les joues parfaitement rasées,le pantalon repassé,les ongles propres.
Ces hommes ne sont guère plus civilisés que les indigènes à tête en poire ; toutefois ils ont l’habitude de construire leurs habitations non pas dans les cavernes mais sur des poutres plongées dans l’eau, les « cités lacustres ».
La voix de Schrantz trahissait une indignation sincère:
" J'en ai connu des canailles,dans ce damné pays. Mais,bien que j'y sois presque né,je ne croyais pas qu'il puisse en exister une dégoûtante et ignoble comme toi."
" J'en ai connu des canailles,dans ce damné pays. Mais,bien que j'y sois presque né,je ne croyais pas qu'il puisse en exister une dégoûtante et ignoble comme toi."
Les « patriciens » étaient ceux qui descendaient des « patres », c’est-à-dire des fondateurs de la ville. D’après Tite-Live, Romulus avait choisi une centaine de pères de famille pour l’aider à construire Rome. Naturellement, ces hommes avaient accaparé les meilleures terres et se considéraient un peu comme les maîtres de la maison par rapport à ceux qui étaient venus après eux.
Il y eut bien une fédération dominée par Tarquinia, mais elle ne put venir à bout des tendances séparatistes. Les douze petits États qui en faisaient partie, au lieu de s’unir contre leur ennemi commun, se laissèrent battre et absorber un à un par lui. Leur diplomatie était celle de certaines nations européennes modernes qui préfèrent mourir seules plutôt que vivre ensemble.
Que la paix règne entre les Romains et toutes les villes latines tant que la position du ciel et de la terre restera la même…
Les méchants disent que cette louve n’était pas le moins du monde une louve, mais tout simplement une femme, Acca Larentia, qu’on appelait la Louve à cause de son caractère sauvage et des nombreuses infidélités qu’elle faisait à son mari, un pauvre berger, en allant faire l’amour dans les bois avec tous les garçons du voisinage.
Ce qui rend grande l’histoire de Rome, ce n’est pas qu’elle soit faite par des hommes différents de nous, mais qu’elle soit faite par des hommes comme nous. Ces hommes n’avaient rien de surnaturel. Et s’ils avaient eu quelque chose de tel, il n’y aurait plus de raison pour nous de les admirer.
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