AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Irene Cao (167)


Sous les hurlements déchaînés d’une horde de femmes en délire, Max – il ne pouvait qu’être strip-teaser avec un nom pareil – rejoint Gaia et l’invite à se lancer avec lui dans une danse sensuelle. Il est ultra-canon et il danse divinement bien, je suis forcée de le reconnaître, mais leur numéro est un supplice du début à la fin. La tronche que tire Gaia est un sketch en soi. Ce n’est vraiment pas charitable de ma part, mais je suis écroulée de rire. Max finit par se retrouver en string rouge en forme d’éléphant. Quand il se met soudain à faire l’hélicoptère avec sa trompe, je suis à deux doigts d’avoir une crise cardiaque. L’instant d’après, Max tourne le dos au public et se plante face à Gaia. Un drap doré attaché autour de la taille, il ôte son string. Après quelques instants de suspense, le drap s’ouvre comme un rideau, laissant Gaia, consternée, profiter seule du spectacle.

Je t’en supplie, Gaia, excuse-moi de ne pas avoir pu te sauver de cet enfer !
Commenter  J’apprécie          162
- Tu veux que je te dise quoi, Elena ? Que je te désire ? Oui, je te désire, et pas qu'un peu. Que notre histoire est sincère, forte, qu'elle ne ressemble à aucune autre ? C'est le cas. J'ai arrêté de croire que je pouvais tout maîtriser. Mais ça n'a pas d'importance. Parce que je ne peux pas te donner ce dont tu as envie. Je ne te demanderai jamais de quitter ton mec et de changer de vie pour moi. Tout simplement parce que nous ne sommes pas fait pour être ensemble.
Commenter  J’apprécie          100
Elle commence tout juste à transpirer : cela signifie qu’elle court de la bonne manière. Des gouttes coulent le long de son dos, d’autres glissent de ses tempes jusqu’à la peau ambrée de son cou, pour ensuite se nicher au creux de ses seins toniques. Elle court vite, mais elle n’est pas encore à son maximum. Elle dépasse le carrefour de la Madone del Sasso, une étrange sculpture creusée dans un énorme bloc de pierre, et désormais recouverte de chapelets et de cœurs posés en offrande. La Maison bleue n’est plus loin : c’est le moment du sprint final. Après presque une heure de course, Linda est un faisceau de muscles, toute son énergie est dans ses jambes : elle ne pense plus à rien, seule la route existe. La route et son instinct.
Commenter  J’apprécie          90
À travers tes yeux,j'ai malgré tout réussi à voir au-delà de mes limites.
Il s'arrête un instant pour reprendre son souffle avant de poursuivre:
-Je veux passer chaque jour de ma vie à tes côtés,dit-il d'une traite.Et si tu veux toi aussi,je voudrais que mon nom reste contre ta peau pour toujours.Pas de doute,le le veux.Je le veux de toute mon âme.Cette déclaration inattendue me laisse sans voix.
Commenter  J’apprécie          90
— Le rouge te met plus en valeur, s’exclame Gaia en me poussant devant le miroir du séjour. Regarde-toi, tu es superbe !

Dressée sur la pointe des pieds, je fais un demi-tour sur moi-même, mais le reflet que me renvoie la glace me fait froncer les sourcils. Je ne suis pas convaincue. Ce soir aura lieu l’inauguration tant attendue – au moins par Gaia – du restaurant de Brandolini. Et je n’en finis plus de parcourir mon appartement de long en large, en petite culotte, à la recherche d’une tenue acceptable. C’est loin d’être gagné. J’ai Gaia sur le dos depuis deux heures, et elle m’épuise. Craignant de me voir changer d’avis au dernier moment, elle a déboulé chez moi, maquillée et habillée de pied en cap, traînant derrière elle une valise à roulettes et deux sacoches géantes bourrées de vêtements et d’accessoires. Elle n’a plus qu’une seule idée en tête : m’imposer le look qu’elle a choisi pour moi.

— C’est trop court, Gaia. J’ai l’impression d’être toute nue… et puis ce rouge est vraiment tape-à-l’œil.

Je soupire tout en désignant mes cuisses. Désemparée, Gaia en lève les yeux au plafond :

— Tu es irrécupérable. Tu ne comprends vraiment rien à la mode…

— Allez, repasse-moi la robe Gucci noire, lui dis-je en me préparant à un énième choc frontal avec le miroir.
Commenter  J’apprécie          90
Devinant mon trouble, Leonardo m’entraîne hors de l’église en me prenant par la main. Par une porte latérale, nous débouchons sur une rue secrète, une impasse. Après m’avoir plaquée contre le mur écaillé de la sacristie, Leonardo me soulève le menton.
-Tu as compris ce que je suis en train de te dire, Elena ?
-Je ne suis pas sûre, dis-je dans un murmure.
-Si c’est le grand amour romantique que tu cherches, je ne suis pas la bonne personne. Si tu penses juste à te changer de ta petite routine ennuyeuse, tu fais fausse route. Ce que moi je te propose, Elena, c’est un voyage, une expérience qui te changera pour toujours.
Je halète, je cherche à me libérer de son étreinte, même si pour rien au monde je ne voudrais le fuir.
-Je vais m’occuper de toi, t’apprendre que ton corps ne doit connaître aucune inhibition, aucun tabou. Je vais te montrer comment te servir de tes sens, de tous tes sens, pour jouir, et rien d’autre. Seulement tu devras me faire entièrement confiance, et être prête à tout ce que je te demanderai.
Il marque un temps, et plonge ses yeux sans les miens.
-Tout. Même si cela te semble absurde ou idiot.
Il n’y a rien d’autoritaire dans sa voix, non. Il est convainquant, diaboliquement convainquant. S’il me proposait d’aller danser ou boire un verre de vin, je crois qu’il ne s’y prendrait pas autrement.
Commenter  J’apprécie          90
Mon coeur se met à battre à toute vitesse, comme en surchauffe. Mais je ne dois pas avoir peur. Je sais ce qu’il y a à la fin et au début d’un voyage : il y a la vie, il y a l’amour, il n’y a qu’un instant, et la certitude merveilleuse de ne pas savoir ce que le destin nous réserve.
Commenter  J’apprécie          90
La cuisine s'est comme le sexe ou comme l'art. Il ne faut pas juste de la technique, il faut de l'instinct.
Commenter  J’apprécie          70
C'est carnaval: il n'y a plus aucun tabou, plus aucune limite, plus aucune règle - si ce n'est celle de les transgresser.
Commenter  J’apprécie          70
- Tu veux que je te dise quoi, Elena ? Que je te désire ? Oui, je te désire, et pas qu'un peu. Que notre histoire est sincère, forte, qu'elle ne ressemble à aucune autre ? C'est le cas. J'ai arrêté de croire que je pouvais tout maîtriser. Mais ça n'a pas d'importance. Parce que je ne peux pas te donner ce dont tu as envie. Je ne te demanderai jamais de quitter ton mec et de changer de vie pour moi. Tout simplement parce que nous ne sommes pas fait pour être ensemble.
Commenter  J’apprécie          70
On ne doit compter que sur soi même, en mer comme dans la vie. Et c'est une leçon que je n ai jamais oubliée.
Commenter  J’apprécie          60
Tu as bouleversé ma vie, tu l'as embrassée l'espace d'un bref, d'un magnifique instant. Et puis soudain, la lumière s'est éteinte. Tout est redevenu noir. Encore plus noir qu'avant.
Commenter  J’apprécie          60
Nous avons un problème, dit-il en posant ses lèvres contre mon oreille.
Oh, sa voix... J'ai envie de lui...
Il me caresse le visage, glisse de la joue vers le menton. Sa main descend encore et attrape la fermeture éclair de ma combinaison. Il l'ouvre jusqu'à hauteur de mes seins.
Ma respiration s'intensifie, mon bat la chamade.
-Un sérieux problème... Poursuit il d'une voix toujours plus chaude et sensuelle. J'ai envie de toi.
Commenter  J’apprécie          60
Nous restons allongés là, agrippés l'un à l'autre. Nous ne sommes plus deux. Telle une boule d'énergie vibrante, nos corps et nos âmes sont désormais soudés, et se mélangent à tout ce qui nous entoure. Nos deux cœurs battent à l'unisson avec le coeur de la terre.
Commenter  J’apprécie          60
Devinant mon trouble, Leonardo m’entraîne hors de l’église en me prenant par la main. Par une porte latérale, nous débouchons sur une rue secrète, une impasse. Après m’avoir plaquée contre le mur écaillé de la sacristie, Leonardo me soulève le menton.
-Tu as compris ce que je suis en train de te dire, Elena ?
-Je ne suis pas sûre, dis-je dans un murmure.
-Si c’est le grand amour romantique que tu cherches, je ne suis pas la bonne personne. Si tu penses juste à te changer de ta petite routine ennuyeuse, tu fais fausse route. Ce que moi je te propose, Elena, c’est un voyage, une expérience qui te changera pour toujours.
Je halète, je cherche à me libérer de son étreinte, même si pour rien au monde je ne voudrais le fuir.
-Je vais m’occuper de toi, t’apprendre que ton corps ne doit connaître aucune inhibition, aucun tabou. Je vais te montrer comment te servir de tes sens, de tous tes sens, pour jouir, et rien d’autre. Seulement tu devras me faire entièrement confiance, et être prête à tout ce que je te demanderai.
Il marque un temps, et plonge ses yeux sans les miens.
-Tout. Même si cela te semble absurde ou idiot.
Il n’y a rien d’autoritaire dans sa voix, non. Il est convainquant, diaboliquement convainquant. S’il me proposait d’aller danser ou boire un verre de vin, je crois qu’il ne s’y prendrait pas autrement.
Commenter  J’apprécie          60
Bref, oublier pour toujours Leonardo est une question de volonté.
Commenter  J’apprécie          50
Je toussote légèrement, histoire de signaler ma présence. Il se retourne et me jette un regard si profond que j'en recule presque de choc. Ses yeux ont beau être d'un noir impénétrable, il en émane une lumière qui, je ne sais comment, me laisse sans voix.
Commenter  J’apprécie          50
- Pas d'alcool, comment se fait-il?
Je tente de me justifier en haussant les épaules:
- Je n'en bois jamais.
- C'est mal, très mal, sourit-il avec un rien d'ironie. Les buveurs d'eau ont toujours quelque chose à cacher.
Commenter  J’apprécie          50
Même si je désirais Leonardo de toutes mes forces, je me rends compte que jouir à nouveau ne sera pas si facile. Mon rythme cardiaque s'accélère, mon corps tressaute, mais je n'arrive pas à retrouver ce plaisir profond que j'ai perdu depuis si longtemps.
- Laisse-moi faire, Elena. Ne pense à rien...
J'essaie, mais je n'y arrive pas. Je suis bloquée, piégée à l'intérieur d'un corps et d'une âme que je ne parviens pas à faire vibrer comme je voudrais. Je garde encore un fond de douleur qui n'a jamais lâché mon cœur et qui me torture encore plus que ma jambe, une souffrance qui asphyxie mes sens et m'empêche de venir.
Commenter  J’apprécie          50
Tout ce dont elle a envie, là, maintenant, c’est de lui sauter dessus pour faire l’amour jusqu’à épuisement. Surtout qu’il a un cul d’enfer et des yeux qui semblent hurler : « Tu es la seule qui compte. Et je suis tout à toi. »
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Irene Cao (561)Voir plus

Quiz Voir plus

Riverdale

Comment s’appelle le père de Chuck ?

Pop
F.P
Hiram
Al

20 questions
39 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}