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3.78/5 (sur 433 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Mount Vernon , 1981
Biographie :

Isaac Marion est né en 1981 à Mount Vernon près de Seattle.

Isaac Marion, est un jeune auteur américain, qui nous livre un premier roman unanimement salué par la critique. Traduit dans 20 pays, Vivants sera adapté au cinéma en 2012 par Summit Enternainment (producteur de Twilight) et réalisé par Jonathan Levine.
Il s’agit d’une fable moderne, une réinterprétation du mythe de Roméo et Juliette version zombifiée. Son auteur décrit son roman comme “une histoire sérieuse se déroulant dans un univers absurde. Il est question de zombies, mais ce n’est pas un roman de zombies”
Isaac Marion, vingt-huit ans, écrit depuis qu'il a seize ans. Il a toujours vécu dans la région de Seattle. Quand il n'écrit pas, il gagne sa vie en surveillant des centrales électriques, en livrant des lits dans des hospices et en supervisant les visites parentales dans des foyers pour orphelins.
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Source : Goodreads, Amazon
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Vivants d'Isaac Marion, Peur Bleue de Stephen King, The Scorpions Rules d'Erin Bow.


Citations et extraits (118) Voir plus Ajouter une citation
Je suis mort, mais ce n'est pas si mal. J'ai appris à vivre avec. Ne m'en veuillez pas si je ne m'étends pas sur les présentations, c'est simplement que je n'ai plus de nom. Comme la plupart d'entre nous. Nous le perdons aussi facilement que des clés de voiture, nous l'oublions comme une date d'anniversaire. Le mien commençait peut-être par la lettre "R", mais je n'en sais pas plus. C'est drôle, parce que quand j'étais vivant, je n'avais pas la mémoire des noms.
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On devrait toujours prendre des photos, même si on n’a pas d’appareil, au moins avec son esprit. Les souvenirs qu’on se fait soi-même, volontairement, sont toujours plus vifs que ceux qu’on enregistre par accident.
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Tu ne te souviens vraiment pas de comment c'était avant? Les crises politiques et sociales? Les inondations à l'échelle de la planète? Les guerres et les émeutes, les bombardements incessants? Le monde était déjà mal en point avant que vous arriviez, les gars. Vous n'avez été que le dernier clou enfoncé dans le cercueil.
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Tu sais, Perry, dit Julie, d’une voix rendue tremblante par des peines connues d’elle seule. Tout finit par mourir. On sait tous ça. Les gens, les villes, des civilisations entières. Rien ne dure. Alors si l’existence était simplement binaire, mort ou vivant, présent ou absent, rien n’aurait de sens, tu ne crois pas ? […] Ma mère disait toujours que c’était pour ça qu’on était dotés de mémoire. Et du contraire de la mémoire : l’espoir. Ainsi, les choses qui ont disparu peuvent continuer de compter pour nous.
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Je me souviens du désir, de cet appétit insatiable qui dominait ma vie et celle de tout mon entourage. Dans ces moments-là, je suis content d'en être libéré. Il y a moins de problèmes aujourd'hui. Mais la perte de la plus fondamentale des passions humaines pourrait bien illustrer tout ce que nous avons perdu d'autre. Tout est plus tranquille. Plus simple. Et ça confirme, si besoin était, que nous sommes bien morts.
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L'écriture ne se réduit pas à des lettres sur du papier. C'est une façon de communiquer. C'est la mémoire d'un peuple.
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La mort m'a rendu plutôt zen, en fait.
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Ce savoir semble grotesque dans mon esprit, mais je m’y accroche et refuse de le laisser filer, le gravant au plus profond de ma mémoire. Pourquoi je fais ça ? Pourquoi est-ce que je tiens tant à connaître les noms et les fonctions de toutes ces structures magnifiques que je profane depuis des années ? Parce que j’estime qu’en les nommant, je leur témoigne le respect que je leur dois. Savoir, c’est souffrir, et je veux ressentir cette souffrance, je veux mieux les connaître et, par extension, mieux me connaître. Savoir qui et ce que je suis vraiment. Peut-être qu’à l’aide de ce scalpel, chauffé au rouge et stérilisé dans les larmes, je peux commencer à gratter la pourriture en moi.
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Mais ce qui me rend triste, c'est d'avoir oublié nos noms. C'est ce qui me semble le plus tragique. Le mien me manque et je déplore la perte de ceux des autres, parce que je voudrais les aimer, mais je ne sais pas qui ils sont.
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Mais ce qui me rend triste, c’est d’avoir oublié nos noms. C’est ce qui me semble le plus tragique. Le mien me manque et je déplore la perte de ceux des autres, parce que je voudrais les aimer, mais je ne sais pas qui ils sont.
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