Dans nos sociétés occidentales, le déstockage est de plus en plus difficile. Nos modes de vie sont en cause: des prises alimentaires permanentes, 3 repas par jour, avec 1 ou 2 collations, et un manque d'activité physique. Nous bougeons trop peu pour dépenser toute cette énergie accumulée. La qualité de la nourriture consommée joue aussi: trop de glucides, de sucres cachés dans les aliments industriels.
Résultat: quand on mange ainsi toute la journée, l'insuline est sécrétée de façon constante et en quantité trop élevée. Elle entraine le stockage des excès de glucides, sous forme de graisses. Tout cela participe à la montée du surpoids et de l'obésité dans la population française et aux problèmes de santé qui en découlent: diabète de type 2, hypertension, cholestérol. Le jeune intermittent permet de rétablir cet équilibre entre période de stockage et période de déstockage, qui fait partie de notre physiologie, mais que nous avons progressivement perdu.
Pendant longtemps, les scientifiques pensaient que les cellules ne pouvaient reconnaitre que les hormones. Elles allaient se fixer sur un récepteur pour entrer dans la cellule, un peu comme s'il n'y avait qu'une seule clé par serrure. Le fonctionnement des polluants perturbateurs endocriniens est venu casser cette idée, puisqu'ils arrivent, un peu comme des faussaires, à ouvrir ou bien à bloquer la serrure de la cellule cible. Le message qui ne passe pas bien ne sera pas récupérable par la suite.