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3.81/5 (sur 208 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Strasbourg , 1957
Biographie :

Isabelle Flaten a vécu ici ou là dans différentes villes d’Europe. Elle réside désormais à Nancy.

Après une première vie ordinaire, elle a décidé pour la seconde de se consacrer entièrement à l’écriture.

Après "Les noces incertaines" (2014) et "Se taire ou pas" (2015), "Chagrins d’argent" (2016) est le troisième livre de cet auteur édité par le Réalgar.

Isabelle Flaten est également l'auteur de "L'imposture" (coécrit avec Anne Gallet), publié à La dernière goutte en 2008.

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"Pour cette onzième rencontre qui se déroulera, pour la première fois, dans le cadre de l'opération La Voie des Indés (http://lavoiedesindes2013.wordpress.com/), l'équipe des Soirées de la Petite édition convie la maison d'édition strasbourgeoise La Dernière Goutte. Fondée par Nathalie Eberhardt & Christophe Sedierta en 2007, la Dernière Goutte s'est fait une spécialité de défendre des textes forts aux univers grotesques, bizarres ou sombres (comme le dit si bien leur site web). Rééditions d'auteurs français oubliés, création contemporaine à fleur de peau ou mystérieuse, mais aussi textes rares allemands, hongrois côtoient toute une jeune génération d'auteurs argentins qui, pour autant qu'ils sont sombres, n'en oublient pas moins d'embarquer les lecteurs dans le rêve, la farce ou la mélancolie. Au programme de cette soirée, on effeuillera les empêchements de la vie quotidienne avec Isabelle Flaten, on partira à la recherche du poète Endsen dans les rues de Prague avec Pierre Cendors, on jettera un œil Derrière le mur de briques hongrois de Tibor Déry, on visitera les prisons de Poritsky, on partira (ou on restera) à Buenos aires, avec Mariano Sisikind, on tâtera La Peau dure de Fernanda Garcia Lao, on parlera d'un Affabulateur, des romans oubliés de Jacques Sternberg, de L'homme de trop, on pénètrera dans la Casa Balboa de Mario Rocchi et l'on produira une Thèse sur un enlèvement avec Diego Paskowski. Et bien entendu, nous finirons la soirée autour d'un verre! Nous serons accompagnés, dans l'exploration de ces mondes fantasmatiques par Christophe Sedierta, l'un des éditeurs, et ses invités: Pierre Cendors et Isabelle Flaten, auteurs, et Frédéric Gross-Quelen, traducteur de l'espagnol. Il se pourrait que d'autres invités se joignent, un peu plus tard à la soirée. De plus, l'éditeur a accepté, spécialement pour les Soirées, de proposer son nouveau titre: Enfer, s'écria la duchesse, une satire surprenante de Michael Arlen qui ne sortira en librairie que le 3 novembre. Avis à ceux qui aiment les avant-premières! Pour en savoir plus sur la maison, les traditionnels liens: le site http://www.ladernieregoutte.fr/ la page facebook : https://www.facebook.com/pages/Editio... Pour être informé de l'actualité des soirées de la petite édition, retrouvez-nous sur notre page facebook: https://www.facebook.com/SoireesDeLaP... ou sur Libfly.com: http://www.libfly.com/soirees-de-la-p... La Voie des Indés est une opération d'exploration collective de l'édition indépendante. Plus de renseignements ici: http://lavoiedesindes2013.wordpress.com/"

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Il y a longtemps désormais qu’alternent les saisons dans ta tête. Il y a des jours avec, d’autres sans, des périodes crépusculaires, de brefs instants de grâce, d’inquiétantes périodes d’euphorie, de longues plages de désolation et ces ponctuels coups de grisou qui te plongent dans un trou noir. Je maudis le destin de t’infliger une telle souffrance et te maudis d’en faire ton destin.
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Parce que tous deux le savent, si l’amour meurt pour mille raisons, par lassitude, essoufflement, négligence, le leur allait mourir par stupidité s’ils continuaient à s’ignorer. Mais qui fera le premier pas ?
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Tout t’indiffère ou t’agace. Tu boudes le monde, grimaces en réponse aux paroles que je t’adresse, méprises les propositions de sorties, fustiges chaque suggestion d’un sourcil sévère, façon de me signifier que je suis totalement à côté de la plaque, à mille lieux de tes préoccupations.
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L'existence est si mal fichue que la lumière nous vient peu avant l'extinction des feux, se dit-elle. Plus Salomé vieillit, plus elle saisit ce qui lui a échappé et songe à ce parcours qui aurait pu être le sien si elle avait su comment s'y prendre. C'est ainsi, il faut de la maturité avant la cueillette. (P.71)
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Souvent je rêve de te ressusciter, que nous puissions vivre ensemble tout ce que nous n’avons pas vécu.
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-- J'ai un refuge depuis toute petite, une forteresse, j'habite dans les livres.
C'est ma grande aventure, un frisson au tournant de la première page, souvent l'émerveillement au bout de la route
et l'empreinte du voyage qui colle au corps comme une seconde peau.
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Ce matin au réveil, le ciel avait la couleur de l'horreur et t'a engloutie, tu n'avais plus la force de continuer.
Puis tu as changé d'avis, es sortie de la baignoire et te voilà.
C'est ta première mort.
On dirait du cinéma. Je ne sais pas quoi faire, je fais un café
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Marcel était son ami, la seule personne à qui il pouvait s'adresser en toute spontanéité, sans le souci de paraître ni de disparaître. Tout entre eux coulait d'une source instinctive, une sorte de reconnaissance immédiate entre deux consciences ne souhaitant pas tricher avec leurs faiblesses même si le reflet n'était pas toujours des plus glorieux. Deux hommes qui s'épaulaient l'âme quand elle vacillait chez l'un ou l'autre (...) Toujours là par-delà les divergences, c'était même peut-être cela qui les soudait, ce goût de soupeser, d'opposer leurs petites opinions personnelles, celles dont on croit qu'elles engendrent l'hostilité entre les êtres alors qu'elles sont le plus droit chemin vers le voisin pour peu qu'on les considère avec courtoisie. C'était leur fonds de commerce amical, le plaisir d'aller chercher en l'autre de quoi s'éclairer et s'améliorer. (p. 121)
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Après t’avoir examinée, le médecin estime inutile de te garder. Tu me souris, ça tombe bien, tu ne veux plus entendre parler de ces charlatans. Je sais que tu l’as embobinée, tu es rompue à l’art de tromper ton monde. Mais je n’insiste pas. Le dernier médecin en date n’a pas voulu m’entendre quand j’ai tenté de lui livrer l’historique des méandres maternels, décrit les pulsions d’une femme qui change de thérapeute et de version en fonction de son humeur, qui interrompt ses traitements d’un jour à l’autre. L’homme offusqué d’une telle intrusion dans son domaine, m’a renvoyée à mes oignons.
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C’est une sauvageonne qui lui tend le Goncourt de l’année, un roman d’Ernest Pérochon, en sifflant qu’il est édifiant. Sans doute y trouvera-t-il matière à sermon… Il a souri, d’un rictus emprunté, le cœur n’y était pas, seulement la pratique, une longue et patiente bienveillance acquise à force de saluer les fidèles à l’issue du culte chaque dimanche que le Seigneur a fait, avec parfois des surprises. Le geste de la jeune femme en était une. (...)
De nouveau il ouvre le livre et crayon en main à part à la recherche du propos souterrain, souligne les phrases suspectes, celle-ci peut-être, ou bien celle-là, et soudain elle est là, page vingt-sept, une droite dans la cervelle : " Maintenant qu'on ne les poignait plus, ils se gringaçaient entre eux. Portés vers l'instruction, ils discutaient les idées nouvelles et aussi leurs croyances. Suivant puis dépassant les pasteurs libéraux, beaucoup coulaient maintenant vers l'irréligion. "(...) (p. 10)
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