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Citation de LydiaB


Devant chaque officier, il arrêtait son cheval et se tournait pour examiner l'homme des pieds à la tête.
- Or çà, qui êtes-vous, paladin de France ?
- Salomon de Bretagne, Sire ! » répondait l'autre à pleine voix, et la visière du heaume se relevait sur une figure congestionnée. Suivaient des indications pratiques, du genre : « Cinq mille cavaliers, trois mille cinq cents fantassins, mille huit cents hommes pour les services, cinq année de campagne.
- Hardi les Bretons, paladin de France ?
- Olivier de Vienne, Sire ! » articulaient les lèvres, aussitôt soulevé le mézail du heaume. Et cette fois : « Trois mille cavaliers d'élite, sept mille hommes de troupe, vingt machines de siège. Vainqueur du païen Fiérabras, par la grâce de Dieu, et pour la gloire de Charles, roi des Francs !
- Bien travaillé, bravo les Viennois », commentait Charlemagne ; puis, aux officiers qui l'escortaient : Un peu maigrichons, ces chevaux, faites doubler le picotin.
Et en avant : « Or çà, qui êtes-vous, paladin de France ? » Toujours les mêmes mots, la même cadence : Tatàratatattà-ratatà-tatà…
- Bernard de Montpellier, Majesté ! Vainqueur de Nègremont et de Galiferne.
- Ah ! Montpellier ! Belle cité ! Cité des belles femmes ! » et, aux gens de sa suite : « Voyez un peu sa promotion.
Des choses pareilles, dans la bouche de l'empereur, ça fait plaisir ; mais voilà depuis des années, c'était toujours la même ritournelle.
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