Les mots ont été, dans la bouche de Nicolas Sarkozy, comme la scie à métaux entre les mains de Tony Meilhon : un instrument de découpe, un tranchoir. Ses discours ont été un acte de division ; la société en est ressortie toute sanglante. C’est en ce sens que, par-delà l’émotion suscitée par sa mort, Laëtitia incarne la France. Pendant l’hiver 2011, elle a prêté son corps à une démocratie.