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3.57/5 (sur 22 notes)

Nationalité : Pologne
Né(e) à : Varsovie , le 19/08/1909
Mort(e) à : Varsovie , le 19/04/1983
Biographie :

Jerzy Andrzejewski est un écrivain polonais.

Suite à son Bac, il fait des études de lettres et commence à publier des nouvelles et à écrire des critiques littéraires et de théâtre. En 1936 paraît son premier livre, un recueil de nouvelles, publiées précédemment dans différentes revues. Il traverse une période de foi intense, et publie en 1938 son premier roman "L’Harmonie du cœur", que la critique polonaise a rapprochée des œuvres de Bernanos. Ce roman fut très bien accueilli par la critique et les lecteurs. Mais cette thématique catholique fut brève dans l’œuvre de l’auteur.

Pendant la guerre il a des liens avec la résistance, et se lie d’amitié avec Czesław Miłosz. Après la fin de la guerre, il occupe les fonctions du président de l’Association des Écrivains Polonais. Il publie en 1945 un recueil de nouvelles et en 1947 commence à publier dans un magasine, en feuilleton, ce qui va devenir "Cendre et Diamant", son roman le plus connu. Ces publications marquent un changement radical des thématiques et points de vue de l’auteur. Le roman "Cendre et Diamant" paraît en volume en 1948. Il inspirera le film d’Andrzej Wajda réalisé en 1958 ; l’auteur va d’ailleurs coécrire le scénario avec le metteur en scène, un scénario qui s’écarte d’ailleurs beaucoup du roman.

En 1950 Andrzejewski adhère au parti communiste. C’est l’époque la plus intense de la terreur stalinienne dans le pays, marquée par les procès arrangés et des assassinats politiques en nombre. Mais dès 1953 ses écrits commencent à s’écarter du communisme et des accents critiques commencent à s’y faire jour, et en 1957 il quitte le parti. C’est aussi l’année la publication du roman "Les ténèbres couvrent la terre". En 1968 il s’élève publiquement contre l’intervention en Tchécoslovaquie, et commence à publier certains de ses livres à l’étranger.

Dans les années 70 il fait parti du KOR, un groupement d’intellectuels qui apporte de l’aide aux personnes poursuivies et leurs familles, qui formera l’ossature des intellectuels qui collaboreront par la suite avec le syndicat Solidarité.
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Source : http://parfumdelivres.niceboard.com
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Il me semble qu'avec le printemps quelque chose changera aussi dans ma propre végétation à demi morte.
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Or, entre les hommes, il n'est point de barrière plus haute que le bonheur des uns et la souffrance des autres. Beaucoup de causes séparent les hommes, mais aucune aussi fortement que l'inégalité des destins.
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[...] il est difficile d'aimer quelqu'un lorsqu'il n'est qu'un mystère insondable, mais il est aussi difficile de l'aimer lorsqu'il n'y a rien en lui de mystérieux, car l'amour est recherche et découverte [...]
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- Pour une mère, on est toujours un enfant [...].
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- La vérité doit bien être quelque part...
- Quelle vérité? Vous prétendez trouver une vérité quelconque dans tout ce bordel? Et qu'est-ce que vous en ferez de cette vérité?
- Cher monsieur, l'homme est bien forcé de croire à quelque chose.
- Balivernes. Ça aussi, ce ne sont que des grands mots. Pourquoi forcé? Quant à moi, j'aime mieux au contraire ne pas me leurrer. Plusieurs fois il m'est arrivé de me laisser prendre à ces soi-disant vérités. Merci bien, j'en ai mon soûl. Je dis pouce. Pas envie d'aller m'y rebrûler encore les doigts. Libre à ceux qui n'en ont pas fait l'expérience. Mais moi, on ne m'y reprendra plus. Parce que, mon cher maître, ils mentent tous comme ils respirent, voyez-vous. Le régime des colonels mentait avant la guerre, la Résistance mentait pendant la guerre, et maintenant pour changer, tout le monde ment après la guerre. Ils n'ont tous qu'une idée en tête : s'emparer du pouvoir. Les phrases, les mots d'ordre, les grandes idées : du vent...
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[...] si tu veux venir avec moi et rester auprès de moi, je ferai tout ce qu'il te plaira, je te servirai et te protégerai, je serai pour toi ce que tu permettras que je sois, lointain si tu l'exiges et proche si tu le permets, je serai au coeur de tes rêves et au sein de ta tristesse car je t'aime et j'ai besoin de ta présence autour de moi comme de l'air que je respire, je t'aime depuis le premier moment que je t'ai vu penché sur le feu qui finissait de se consommer, je t'aime bien qu'ignorant si c'est de nous seuls, de toi et de moi, que cet amour tire son commencement ou bien si c'est un autre qui l'a fait surgir du néant avant d'y rentrer à son tour, cet amour est-il un lien entre nous deux ou le reflet seulement d'un autre amour qui n'eut le temps de balbutier ses premières paroles avant de s'engloutir dans le froid et l'écume des eaux mortelles pour en plus jamais s'incarner ni dans un corps ni dans un verbe, je ne sais d'où m'est venu cet amour pour toi, mais où qu'il ait cherché sa source, où qu'il ait trouvé son éblouissement premier, je ne cesserai jamais de t'aimer, car si j'existe c'est afin d'affirmer par mon être tout entier, sans être aimé moi-même, mon besoin éperdu d'amour [...]
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Qu'est-ce que la conscience? se demandait-il. Il n'éprouvait aucun remord. La conscience? Une forme vague. Un mot vide. Encore un mot vide.
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- Oui, fit-il posément. Vous n'avez même pas idée à quoi l'on peut s'habituer. J'ai l'impression qu'il y a une chose que vous ne pouvez ou ne voulez comprendre. La guerre, surtout une guerre comme celle que nous venons de vivre, révèle dans l'homme des choses absolument insoupçonnables. Elle transforme les uns en héros, les autres en criminels. N'êtes-vous pas de cet avis?
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[...] car si j'existe c'est afin d'affirmer par mon être tout entier, sans être aimé moi-même, mon besoin éperdu d'amour [...]
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- Avoir mauvais esprit, quand on a vingt ans et quelques années...
- Vingt ans, madame.
- ... n'est en rien répréhensible et peut même être à l'origine d'un certain charme. Quand cela devient cependant une manière et tend à se manifester par un abord grossier, pour ne pas employer de mots plus forts...
- J'imagine, l'interrompt Clouard, que vous aimeriez me traiter de barbare.
- J'aimerais? Mais je ne fais rien d'autre, mon cher monsieur.
- Vous êtes audacieux, jeune homme, la voix de la duchesse vibre joyeusement, où donc serait la flatterie?
- Plus d'un empire été soumis par de jeunes barbares.
Et si ce n'était, en effet, qu'un aveu? se demande Laurens et il dit :
- Vous avez bien raison. Les barbares ont soumis plus d'un grand empire. Cependant, toute la vérité sur ce sujet ne sera dite qu'à condition...
- Est-ce aux vaincus d'en poser?
- Non, jeune homme, mais à l'histoire et celle-ci nous enseigne que les barbares n'ont jamais réussi à garder le pouvoir que lorsqu'ils ont su faire leurs les vertus des empires vaincus.
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