Jane J. Phillips, alias J. J. Phillips, est une poetesse, écrivaine et militante des droits civiques afro-américaine.
Elle a grandi à Los Angeles, en Californie, dans une famille progressiste; sa mère a été institutrice et son père a été le premier avocat et promoteur immobilier afro-américain de Pasadena.
En 1962, elle commence ses études au Immaculate Heart College d'où elle est expulsé en 1963. Elle découvre le blues à dix-huit ans, à travers un disque de Lightnin'Hopkins (1912-1982), dont elle devient la compagne.
En 1962, elle s'est rendue à Raleigh, en Caroline du Nord, pour rejoindre le mouvement des droits civiques. Elle a été arrêtée et a passé 30 jours dans la prison du comté avant de retourner en Californie.
Son œuvre la plus connue est son premier et seul roman "Mojo Hand", écrit à l'âge de vingt ans (en partie à la prison) en 1964. Publié pour la première fois en 1966, il raconte l'histoire tragique d'une jeune femme de San Francisco, en Californie.
En 1999, le "Los Angeles Time" l'a intégré dans sa liste d'ouvrages intitulée "les trésors oubliés du XXe siècle".
Phillips fut la compagne du bluesman Lightnin Hopkins (1912-1982) dont "Mojo Hand" est un de ses titres.
Elle a été récompensée par un American Book Award en 2008 pour l'ensemble de son œuvre.