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4.23/5 (sur 35 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Cognac , 1960
Biographie :

JP Bouzac, né à Cognac (Charente), fait la navette depuis de nombreuses années entre le Brandebourg, les Charentes et… quelque part sur cette planète qui s’entête à rester bleue, vue de loin.
Après des études évidemment brillantes en sciences naturelles et humaines à Poitiers, en Inde, à Aix-la-Chapelle, Paris et Berlin, il continue d’en apprendre tous les jours, le plus souvent en épiant ses voisin(e)s dans le métro berlinois.
Expériences variées en tant que vendangeur, ouvrier cartonnier, prof de maths, soldat des Forces Françaises de Berlin, importateur de Cognac et Pineau des Charentes, conseiller en développement durable, (grand)-oncle, ami des arts et de la nature…
Auteur de nombreuses nouvelles et d’innombrables notes de service pour administrations diverses. Double lauréat bilingue du concours « 40 histoires franco-allemandes » organisé par l’Office franco-allemand pour la vieillesse à l’occasion des cent ans du Traité de l’Elysée.
JP Bouzac a publié un recueil de nouvelles bilingues (intégralement franco-allemand plus une histoire en polonais) intitulé « 20 ans en Prusse » (Rhombos Verlag, 2007), un récit de son séjour à Berlin comme soldat juste avant la chute du mur et comme « vétéran » vingt ans plus tard (« Ma guerre froide », Editions virtuelles du fond du jardin – Fonduja, 2013), un livre en allemand vantant les charmes de la Pologne (« Rendez-vous mit Polską », Fonduja, 2014), "MI-TEMPS - 40 ans de bavasseries (76-16)", BoD, 2017, "Les trente petits", BoD, 2018 et "Noces de velours", BoD, 2018.
Il a contribué avec trois de ses histoires au recueil de nouvelles de Henry Spietweh intitulé "Accidents de parcours...". Ces trois histoires, ici traduites en allemand, traitent de la difficulté à trouver en France un hébergement avec des lits jumeaux (« Twin beds »), des péripéties liées à un accident de la route « franco-allemand » en plein Berlin (L’accident ») et enfin de l’histoire d’un jeune Allemand en visite dans l’ancien camp d’extermination de Majdanek (« No man’s land »). En 2018, une autre histoire "Doccia globale" se trouve dans le nouveau livre de Spietweh (Die Wechselstellung unter Kollegen..., en allemand).
Il a en outre édité/réédité trois livres de Louis-Clément Renault, Poitevin émigré en Charente auteur de "Comme une poussière dans la tourmente" (Boivr&ditionS, Lulu, 2016), la "chronique de Chêneroux" et "Les chants des lendemains", deux récits autobiographiques concernant la libération dans une petite ville de Charen
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Bibliographie de JP Bouzac   (12)Voir plus

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Le sucre, on en met aussi une bonne dose dans le vin de Moselle pour le rendre plus gentil. Souvent, ça lui monte à la tête et il en devient méchant. Ne vous inquiétez pas, ce genre de vin est surtout destiné à l'exportation vers des contrées dont nous tairons les noms. Et c'est un excellent support de la vente de cachets d'acide acétylsalicylique, autre grande invention culinaire des bord du Rhin.
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" Je pense à toi Desnos qui partis de Compiègne,
Comme un soir en dormant tu nous en fis récit,
Accomplir jusqu'au bout ta propre prophétie,
Là-bas où le destin de notre siècle saigne. "

Louis Aragon ("Les Poètes")

(page 96).
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La tortue
N’a pas vu le lièvre depuis belle lurette.
On dit qu’il a quitté le pays
Pour tenter sa chance en Europe.
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JP Bouzac
Un auteur franco-allemand pressenti pour le Nobel 2013! A l'occasion du 50ème anniversaire du Traité de l'Elysée et malgré le grand nombre de lauréats francais (14) et allemands (8) depuis la création du prix en 1901, le comité de sélection aurait retenu un mystérieux auteur franco-allemand (dont seules les initiales sont connues: JPB) dans la short list des lauréats potentiels. Une sensation. D'autant qu'il serait question de le considérer comme un auteur polonais (4 lauréats) voire taiwanais (o lauréat). Que dire de plus?
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Depuis toujours, le torrent se précipite dans la vallée. Pareil à lui-même. L'eau toujours nouvelle. Les galets rockent 'n roulent.
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Dans la magnifique vieille ville d’Uzès, à quelques pas du Palais des Ducs, je découvris une petite échoppe comme je les aime. Sous les voûtes construites avec le même calcaire que le Pont du Gard tout proche s’entassait un grand choix de chefs d’œuvre de la littérature mondiale, en bon état et bien classés. Dans l’entrée, un homme habillé dans le style classique élégant, assis dans un vieux fauteuil, fumait tranquillement aux sons d’une musique classique raffinée.
Après ma visite en solitaire du petit magasin, je revins à l’entrée avec mes découvertes sous le bras (« Les lâches », de Škvorecký, « La plaisanterie », de Kundera et des nou-velles de Gorki).
Là, je demandais au propriétaire s’il avait d’autres exem-plaires de littérature tchèque. Il interrompit à regret sa lec-ture et m’annonça d’un ton sec, comme si je lui avais fait une proposition malhonnête :
« Mais, je n’ai aucun livre tchèque ! »
Je lui montrais ma récolte. Il rétorqua aussitôt :
« Kundera, il est français ! Les autres, je n’en ai jamais entendu parler. »
Par pure gentillesse et histoire de le faire profiter un peu de mes immenses connaissances, je lui racontais en quelques mots qui était Škvorecký et quel rôle il avait joué pour la littérature tchèque en tant qu’auteur et éditeur en exil d’œuvres interdites par la censure. Il écoutait distraitement d’une oreille et se mis tout à coup à parler :
« Intéressant. De la République Tchèque, je ne connais que Prague, une belle ville. J’ai rendu visite à un ami français qui habitait sur place à l’époque. C’était vraiment utile d’avoir un vrai connaisseur à ses côtés. Il m’a tout montré et aussi expliqué comment la ville est très marquée par deux influences. »
Le libraire fit une courte pause dramatique. Je jouais le jeu et demandais bravement, comme le célèbre soldat, un peu ventru, il est vrai : « Et lesquelles…? »
« C’est très simple… » poursuivit-il « la première influence est celle des Américains, bien visible grâce aux nombreux clubs de jazz. Nous avons entendu du Bop. Très bien. Donc, américain. »
Je ne disais plus rien. Il continua seul avec le deuxième côté de Prague :
« La deuxième influence est celle des Allemands. Nous sommes allés dans une taverne et c’était exactement comme en Bavière ! »
Qui l’eut cru ? Prague, américaine et allemande. Et rien d’autre. Je payais les livres et partis. Pour le moment, j’avais acquis suffisamment de savoir technique de la bouche d’un expert.
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Dans ce pays, si proche et parfois si étrange, "sucré" veut aussi dire "mignon": vous imagineZ ca "le petit dernier de la voisine, comme il est sucré!".
Et comme si cela ne suffisait pas à décourager les bonnes volontés, à démoraliser les derniers Mohicans qui cherchent encore à apprendre la langue de Goethe, "acide" signifie par la même occasion " de mauvaise humeur"...
Alors, medeaderezous, sil, chez ces gens-là, du sucre en quantité, partout et jusque dans le pâté de foie (en fait : la saucisse de foie), la moutarde, les petits pois, le riz au lait et la vinaigrette, s'agit-il d'un péché mignon?
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Elle (en italique) est évidemment formidable et beaucoup trop belle pour que je vous la décrive aujourd'hui alors que j'en étais déjà bien incapable sur le moment.
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Les touristes, jeunes pour la plupart, iront voir ensuite le musée du mur qui se trouve juste à côté. Un café latte to go à la main, ils s'amusent comme des fous. Hier, ils ont pique-niqué sur les pierres grises du Mémorial de l'Holocauste, à côté de la Porte de Brandebourg. Demain, ils visiteront le musée de la Stasi et l'ancien camp de concentration de Sachsenhausen, près d'Oranienburg, au nord de la ville.
Une ado avec l'accent du sude de la France dit à sa voisine: "Ca me rappelle notre week-end à Rome, le Colisée et les thermes de ... Comment s'appelait-il déjà?" (Vingt ans après)
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Je regarde à nouveau les deux officiers disparaître en coup de vent dans leurs véhicules. Quelques secondes plus tard, les deux voitures passent en trombe devant nous. Le Français est seul à bord et nous ignore superbement. Les Russes sont deux. Celui qui est assis à droite du chauffeur continue à nous tirer le portrait comme si nous étions des stars et lui un paparazzo.
Bientôt, le calme revient. Pas un piéton en vue, pas même de l’autre côté de la chaussée. Quelques bagnoles fendent l’azur sans nous voir.
Nous sommes toujours plantés là et c’est moi qui romps en premier le silence : « Qu’est-ce qu’on fait ? »

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