Citations de J. P. Delaney (338)
(..) la plupart des gens consacrent toute leur énergie à essayer de changer les autres, alors que la seule personne que l'on peut vraiment changer, c'est soi-même. Et encore, c'est incroyablement difficile.
Parfois, je pense que tous les mariages seraient plus heureux si le divorce était obligatoire au bout d'un certain temps. Trois ans, disons. Les gens s'apprécieraient beaucoup plus.
Ce qu'il y a d'étrange avec le chagrin, c'est cette façon qu'il a de vous sauter dessus au moment où vous vous y attendez le moins.
Les gens aiment employer l'expression "passer l'éponge". Mais cela ne suffit pas, il faut changer d'ardoise.
Les gens aiment employer l'expression "passer l'éponge". Mais cela ne suffit pas, il faut changer d'ardoise. L'ancienne conserve les traces de tout ce qui y a été écrit.
« Jane, tu as le fantasme de la collégienne qui croit qu’elle va faire fondre un cœur de glace. Alors qu’en réalité c’est lui qui va briser le tien. »
Les relations humaines, comme nos existences, ont tendance à s’embarrasser du superflu, dit-il. Les cartes de Saint-Valentin, les gestes romantiques, les rendez-vous amoureux, les termes affectueux grotesques… L’ennui et la pesanteur des rapports timorés et conventionnels déjà condamnés avant d’avoir commencé. Mais si on supprime tout ça ? Il y a une sorte de pureté dans une relation débarrassée des conventions, un sentiment de simplicité et de liberté.
Je découvre ... que le terme histrionique tire son origine du mot, aujourd’hui très décrié, hystérie, qui lui-même vient du mot grec signifiant « utérus ».
Quand un enfant meurt, c’est une tragédie aux yeux du monde entier. Les parents sont accablés par le chagrin, mais le chagrin peut s’estomper tôt ou tard. Le syndrome de Heller, lui, vous prend votre enfant et le remplace par un inconnu, un zombie brisé qui bave et habite son corps. D’une certaine manière, c’est pire que la mort. Car vous continuez à aimer cet inconnu, tout en portant le deuil de l’adorable petite personne que vous avez perdue.
" ... Peut-être que l'architecture ne consiste pas à faire des constructions, finalement. Nous acceptons le fait que l'urbanisme soit une forme d'architecture. Idem pour les infrastructures routières et les aéroports, dans une certaine mesure. Mais la technologie, alors? L'architecture de cette ville invisible dans laquelle nous nous promenons tous, où nous jouons, où nous nous cachons: Internet? Et le cadre de nos existences, les liens qui nous unissent, les lois et les règles qui nous gouvernent, nos aspirations et nos désirs les plus élémentaires? Ne sont-ce pas également des structures, en un sens?"
"Pére au foyer", ça donne l'impression que vous êtes trop paresseux ou trop agoraphobe pour sortir de chez vous et exercer un vrai boulot. Exactement ce que pensent secrétement un certain nombre de personnes.
C’est une chose qui arrive parfois ... Quand tu portes un masque trop longtemps, tu t’aperçoit qu’il te colle à la peau.
Vivre ici... c'est un peu comme si tu étais enfermée à l'intérieur de sa tête.
Un proverbe dit qu'il faut tout un village pour élever un enfant, moi, je n'avais même pas un cul-de-sac.
Au début du XX' siècle, l'hystérie était soignée avec des vibromasseurs, car on avait remarqué que les personnes concernées -uniquement des femmes - semblaient moins agitées après un orgasme. Une génération plus tôt, on les enfermait , tout simplement.
Une relation de ce type ressemble à un bâtiment , explique-t-il. Si les fondations ne sont pas solides, tout s'écroule.
- Un individu ne peut pas changer?
[...]
- Parfois, oui. Mais c'est un processus douloureux et difficile, même avec l'aide d'un bon thérapeute. Et croire que l'on sera celui ou celle qui changera la nature fondamentale d'une personne, ça relève du narcissisme. La seule personne que l'on peut véritablement changer, c'est soi-même.
Les relations humaines, comme nos existences, ont tendance à s'embarrasser du superflu. Les cartes de Saint-Valentin, les gestes romantiques, les rendez-vous, les termes affectueux grotesques. Mais si on supprime tout ça? Il y a une sorte de pureté dans une relation débarrassée des conventions, un sentiment de simplicité et de liberté. Toutefois, cela ne peut fonctionner que si les deux parties ont clairement conscience de ce qu'elles font.
Je me sens possédée, exaltée, hypnotisée. Comme si j'étais le porte-parole d'une autre personnalité. L'hôte d'un esprit vaudou. Mon être véritable est annihilé par une force plus puissante que n'importe quel orgasme.
En tant que thérapeute, je passe mon temps à déceler des schémas de comportements inconscients. Quand une patiente me demande: "Pourquoi tous les hommes sont-ils comme ça ?", je lui réponds : "Pourquoi tous les hommes que vous choisissez sont-ils comme ça ?" Freud parle de "compulsion de répétition". C'est-à-dire un schéma dans lequel une personne reproduit sans cesse le même psychodrame sexuel, avec des partenaires différents qui se voient toujours attribuer le même rôle. À un niveau inconscient, ou même conscient, cette personne espère réécrire l'issue, modifier ce qui n'a pas marché la première fois. Mais inévitablement, les mêmes défauts, les mêmes imperfections qu'elle introduit elle-même dans cette relation finissent par détruire celle-ci, exactement de la même manière.