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Citation de Lilou08


Quant à Sauron, il savait où elle se blottissait. Il lui plaisait qu’elle demeurât là, affamée, mais avec une malignité intacte, gardienne de l’ancienne voie d’entrée dans son pays, plus sûre que tout ce que son propre talent aurait pu imaginer. Et les Orques, c’étaient des esclaves utiles, mais il en avait en abondance. Si Arachne en attrapait de temps à autre pour satisfaire son appétit, qu’à cela ne tienne : il pouvait s’en passer. Et parfois, comme un homme peut distribuer une friandise à sa chatte (il l’appelle « sa chatte », mais elle ne le reconnaît pas), Sauron lui envoyait les prisonniers dont il n’avait pas mieux à faire : il les faisait conduire à son trou et exigeait un rapport sur le spectacle qu’elle donnait alors.
Ainsi vivaient-ils, dans la délectation de leurs dispositions, ne craignant aucun assaut, aucune colère, ni aucune fin à leur méchanceté. Jamais encore une mouche n’avait échappé aux toiles d’Arachne, et la plus grosse faisait à présent l’objet de sa rage et de sa faim.
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