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4.37/5 (sur 298 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Jacinthe Nitouche (un pseudonyme) est romancière.

"Bora bora's Bitches" (Edibitch éditions, 2014) est son premier livre.

son blog : http://monquontidien.blogspot.fr/

pages Facebook:
https://www.facebook.com/jacinthe.nitouche
https://www.facebook.com/jaja.nitouche



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Bora Bora's BitchesJACINTHE NITOUCHE A paraître chez EdiBitch, Février 2014 http://edibitch.com Avant toute chose, je préfère prévenir : âmes sensibles et personnes à la santé fragile s'abstenir... si tu ne supportes pas la vulgarité et que le langage cru te donne de l'urticaire ceci n'est pas pour toi... après j'ai envie de dire : advienne que pourra !!! Salut les culs, moi c'est Jacinthe Nitouche, Jaja pour les intimes. Que dire à part que je vis, ou plus exactement j'essaye de survivre, avec trois filles plus cinglées les unes que les autres : Pétra van de Pute, Jane Moreau et Phillis Pine, dans un endroit que nous avons rêveusement surnommé « Bora-Bora ». Oui, sur le papier ça peut envoyer de la bûchette, mais dites-vous que dans la vie c'est pire. Pour épicer le tout, un mâle de nature indéterminée, qui a le don de me mettre le téton en érection et la vulve au court-bouillon, est apparu subitement sur notre palier. Vous allez donc suivre une année de notre merveilleux quotidien, et quel quotidien ! Quoi ? C'est moi qui raconte, je ne vais pas vous dire que notre vie est aussi molle que le périnée de Mamie Nova, ce ne serait pas crédible. Voilà, alors après, il ne vous reste plus qu'à mélanger tout ça dans un shaker, verser le cocktail dans un joli verre avec une paille et le déguster amoureusement.
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Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
« On va s’aimer, à toucher le ciel »
Commence par réussir à me toucher et le ciel, on verra après
« Se séparer, à brûler nos ailes »
Gilbert, oublie, tu n’es pas un oiseau
« Se retrouver comme les hirondelles »
Gilbert, je répète : tu n’es pas un oiseau. Il va finir par sauter, ce con
« On va s’aimer, tellement tu es belle »
Ah, enfin une parole sensée dans cette chanson
« On va jeter les clés d’la maison »
Ben voilà une idée qu’elle est bonne, t’es pas un peu con-con toi dans la vie ? On peut aussi brûler notre bagnole ou jeter nos corps par le 11e étage d’une tour.
« On va rêver à d’autres saisons »
Ah non, va crever en enfer, il fait beau on garde celle là
« On va quitter ces murs de prison »
Si toi tu pouvais y rester je pense que la chanson française ne s’en porterais pas plus mal
« On va s’aimer. Sur une étoile, ou sur un oreiller »
Disons que l’oreiller, là, tout de suite, me semble plus accessible.
« Au fond d’un train, ou dans un vieux grenier »
Evidemment, tu t’en fous, toi, tu la verras pas l’araignée qui va te mater d’un air malsain.
« Je veux découvrir ton visage où l’amour est né »
Désolée de te dire ça, mais tu ne vas pas voir grand-chose
« On va s’aimer. Dans un avion, sur le pont d’un bateau »
Si ne t’as pas peur que je te gerbe dessus
« On va s’aimer, à se brûler la peau »
Le précurseur de Mr Grey
« Et s’envoler, toujours, toujours plus haut »
Mais il a toujours pas pipé, ce con
« Où l’amour est beau oh ohohohoh »
Alors là, si on ne finit pas en apothéose j’en ai le téton tout retourné moi.
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- Tu le sais qu'un jour nos corps finirons par s'emboîter? Après, il faut juste définir où et quand, m'annonce-t-il alors que nos bouches se touchent presque.
- S'emboîter? Tu nous as pris pour des Lego?
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J'entends la clé dans la porte. Je m'éloigne de lui quand je vois débarquer la Syphilis énervée comme jamais. Elle a le don de toujours nous interrompre au mauvais moment. Elle est nuisible, j'en ai décidément la preuve tous les jours !

– Mais merde crever en pleine campagne et pas un trou du cul pour m'aider !

– Même habillée comme ça ? C'est un comble !

Je la regarde, elle porte une robe très près du corps, qui ne laisse aucune place à l'imagination.

– Les mecs c'est plus ce que c'était ! lui répond 4B.

Elle nous regarde tous les deux, comprenant ce qui était ou ce qui aurait dû se passer.

– Vous avez la tête à avoir fait des cochonneries !

– J'aurais bien aimé dire oui mais tu es arrivée beaucoup trop tôt, enchaîne 4B.

– Et je ne compte pas repartir mon chou, alors tu prends ta trique et tu vas aller t'asseoir sur ta béquille, lance-t-elle en se dirigeant vers sa chambre.

Je la suis des yeux et je ne vois pas 4B derrière moi, il est tellement proche que mes miches chantent la Lambada dans mon pantalon.
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— Et sinon, si vous deviez nous raconter votre plus grande honte ou votre plus grand malaise ?
— Tu fais chier, Jane, avec tes questions à la con, enchaîne Phillis.
— Ben moi ce n’est pas comme s’il m’en arrivait au moins deux par jour, hein, dis-je en allant mettre un peu de musique
(...)
— Mais sinon, je dirais mon premier pet de fouffe. Celui qui est sorti de nulle part alors que Barrons me susurrait l’entrecuisse.
— Sorti de nulle part ? Heu, il est surtout sorti de ta chatte, grosse, rectifie la Syphilis.
— Ça, je le sais bien vu qu’il a duré au moins une minute. J’ai eu le temps de comprendre par où il sortait. Putain, la plus longue minute de ma vie. Je revois sa mèche passer de gauche à droite à la force de mon aération vaginale. Le pire c’est que pendant ce moment, t’as genre la musique des Chiffres et des lettres hyper angoissante qui t’arrive en plein revers avec la face de cul de Laurent Romejko.
— Il a réagi comment ? demande Pétra intéressée (...)
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- Je ne sais pas comment tu fais pour marcher avec des talons de dix centimètres, moi, quand j'en mets, j'ai l'impression de ressembler au caniche de Mme Gandus qui se serait fait prendre par un Saint-Bernard.
- C'est une question d'habitude, ma Jaja!
- Quoi, se faire prendre par un Saint-Bernard?
- T'es con!
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Alors que je fais mon « Phillis Tour Band », je remarque l’incrustation du pote par la droite. Je sens déjà le mec qui ne va pas lâcher l’affaire.
— Tu viens souvent ici ?
J’ai horreur de ça. Tu sais, genre, tu plais au mec, mais il se sent obligé de te faire la causette alors qu’il s’imagine déjà de quelle façon il va te tringler. Moi, c’est la même, quand je vois un type qui m’intéresse, ce ne sont pas ses paroles auxquelles je pense, mais plutôt à la façon dont il va me faire jouir.
Je l’observe : châtain, les cheveux désordonnés, des yeux sombres et une mâchoire imposante.
Big Mouth. Il a le genre de physique qui m’attire. Testons-le ! J’ai besoin de voir ce qu’il possède dans le caleçon.
— Tu veux me sauter ?
Big Mouth en recrache sa bière et ça me fait rire. Je m’en doutais.
— Quoi ?
— Quel est le mot que tu ne comprends pas dans : tu veux me sauter ?
— Tu viens vraiment de me demander ça ?
— Écoute, je n’ai pas de temps à perdre. Soit tu as envie de me faire visiter ton service trois-pièces, soit tu veux vraiment savoir si je viens souvent ici.
— Tu es toujours comme ça ?
— Comment ça ?
— Aussi cash ?
Mon frère débarque pendant que Big Mouth retient son implosion phallique.
— Alors, t’es toujours vivant ? lui demande-t-il en le tenant par l’épaule.
— Je ne sais pas en fait, murmure-t-il en me regardant fixement.
— La prochaine fois que tu ramèneras un pote, vérifie qu’il a sa paire de couilles dans le pantalon, dis-je en m’éloignant de ces deux-là.
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Oui, il faut savoir que dans le milieux littéraire, et notamment sur la blogosphère, c'est comme ça qu'on s'exprime. "Tu verrais ma PAL, darling, je ne m'en sors pas!", "La mienne est plus grosse que la tienne!", "Oui, mais c'est la mienne qui gicle le plus loin".
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— Vous avez besoin que je vienne vous chercher ?
— Surtout pas !
— Vous ne pouvez pas partir comme ça, vous le savez.
— Vous êtes agaçant.
— Je sais.
Je ris à sa perpétuelle arrogance.
— Je vous laisse une semaine : pas un jour de plus.
Il raccroche. Je n’ai pas eu le temps de répliquer que je ne lui devais rien. Je ne peux m’empêcher de sourire, malgré tout. Je crois que j’ai un don pour vivre des relations que personne ne comprend. Celle avec Sullivan en fait partie.
Il a besoin de moi comme j’ai besoin de lui.
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6. Photoshop: logiciel de retouche d'images qui permet de transformer une grosse truie en gazelle.
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Je ne le laisse pas finir sa phrase que je l’embrasse. J’évacue toute la frustration que j’ai en moi ces derniers temps. Mes mains sont dans ses cheveux puis partout sur son corps. Il me répond de suite et se presse encore plus contre moi. Je sens son érection et ça me rend folle.
Quand ses mains commencent leur exploration sur mes fesses, l’ascenseur s’ouvre… au 3e étage. On découvre M. Mercadier la bouche ouverte qui vient d’en perdre son dentier. Je dois être rouge écarlate, j’arrive tout de même à murmurer un :
- Bonsoir, M. Mercadier, désolée il monte.
- Mon petit, vous avez encore votre main dans son pantalon, il doit y avoir autre chose qui doit monter !
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Je suis un écrivain, un diplomate et homme politique camerounais, né le 14 septembre 1929 à Ngoulemakong, près de Ebolowa (Cameroun) et mort le 10 juin 2010 à Yaoundé à l'âge de 80 ans. Je suis l'auteur des livres : Une vie de boy et Le vieux nègre et la médaille, publiés en 1956.

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