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Nationalité : Allemagne
Biographie :

Sous l'appellation de frères Grimm, on désigne les deux linguistes, philologues et collecteurs de contes de langue allemande Jacob Grimm (° 4 janvier 1785 - † 20 septembre 1863) et Wilhelm Grimm (° 24 février 1786 - † 16 décembre 1859), nés à Hanau.

Ils font de brillantes études à l'université de Marbourg. Jacob y étudie la philologie et développe son goût pour la linguistique et la littérature médiévale. Wilhelm quant à lui, se spécialise dans la critique littéraire.
Tous deux travaillent dans des bibliothèques de la ville de Kassel. Dès 1806, ils se mirent à collecter les contes populaires qui feraient leur renom et leur popularité. En 1830, ils obtiennent chacun un poste à l'université de Göttingen : Jacob devient professeur de droit ancien, de philosophie et d'histoire de la littérature, tandis que Wilhelm est engagé comme bibliothécaire, puis, dès 1835, comme professeur également. En 1837, ils quitteront cependant cet établissement pour des raisons politiques, et rejoindront Kassel.
Quatre ans plus tard, répondant à l'invitation du roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse à exercer les fonctions de membres de l'académie des sciences et de professeurs à l'université Humboldt, les deux frères s'installent à Berlin. Ils y resteront jusqu'à leurs morts respectives.

L'œuvre scientifique majeure de Jacob Grimm est sa Deutsche Grammatik (Grammaire allemande, 1819-1837), qui est généralement considérée comme le fondement de la philologie allemande. Au nombre des publications de son frère Wilhelm Grimm se trouvent plusieurs livres ayant pour thème la littérature et les traditions populaires allemandes, parmi lesquels les Altdänische Heldenlieder (Anciens chants héroïques danois, 1811), Die deutschen Heldensage (les Légendes héroïques de l'ancienne Germanie, 1829), Rolandslied (la Chanson de Roland, 1838) et Altdeutsche Gespräche (Ancien dialecte allemand, 1851).

Après avoir réunis les contes populaires allemands à partir de différentes sources, ils les publient en deux volumes sous le titre de Kinder und Hausmärchen, (Contes pour les enfants et les parents, 1812-1829). Une nouvelle édition paraît en 1857; elle contient des histoires supplémentaires et devint le fameux livre intitulé Contes de Grimm.

Les frères Grimm travaillent ensemble sur nombre d'autres ouvrages; ils publient notamment en 1852 le premier volume du monumental et classique Deutsches Wörterbuch (Dictionnaire allemand), qui est achevé par d'autres érudits en 1958.

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Source : livres.fluctuat.net
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Jacob et Wilhelm Grimm
Trois femmes avaient été métamorphosées en fleurs et brillaient ainsi dans la campagne. Cependant le charme permettait que l'une d'elles retournât chaque nuit dans sa demeure. Il y avait quelque temps qu'elle subissait cette métamorphose, lorsqu'elle dit à son mari: "L'aurore va paraître, et je devrai te quitter de nouveau pour rejoindre mes compagnes et redevenir, comme elles, fleur des champs; mais si tu arrives aujourd'hui avant midi, et que tu me cueilles, l'enchantement cessera, et je ne te quitterai plus désormais." Vous me demanderez maintenant comment son mari aura pu la reconnaître, puisque toutes les fleurs étaient pareilles?
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Le hasard fit un jour que le chat, dans un bois, rencontra le seigneur renard. « Il est habile et plein d'expérience, pensa le chat en le voyant, c'est un grand personnage dans le monde, respecté à cause de sa haute sagesse. » Aussi l'aborda-t-il avec beaucoup d'amabilité.
— Bonjour, cher monsieur le renard, comment allez-vous ? La santé est bonne, j'espère. Et par ces temps de vie chère, comment vous débrouillez-vous ?
Le renard, tout gonflé d'une morgue hautaine, considéra le chat des pieds à la tête et de la tête aux pieds, se demandant pendant un bon moment s'il allait ou non donner une réponse à cet insolent animal.
— Dis donc, toi, misérable Lèche-Moustache, espèce de drôle, espèce d'Arlequin grotesquement taché, espèce de crève-la-faim de chasseur de souris, qu'est-ce qu'il te prend ? Et d'où te permets-tu de venir me demander aussi familièrement de mes nouvelles ? Qui te crois-tu donc, malheureux ? Que sais-tu ? Combien d'arts connais-tu ? Quelles sont tes ressources ?
— Je n'en ai qu'une seule, répondit modestement le chat.
— Ah oui ? Et quoi ? fit le renard.
— Quand les chiens se mettent à mes trousses, dit le chat, je peux grimper à un arbre et me sauver.
— Et c'est tout ? laissa tomber le renard avec dédain. Sache que moi, je suis le maître de ruses par centaines et que j'ai, par-dessus, tout un sac à malices ! Tu me fais pitié, tiens ! Viens avec moi, et je te montrerai comment on se défait des chiens.
Au beau milieu de ce discours arriva un chasseur qui avait quatre chiens avec lui. Le chat bondit vivement sur un arbre et se réfugia tout au sommet, dans les dernières branches, où il se tint caché dans le feuillage.
— Ouvre ton sac, seigneur renard ! Ouvre ton sac, c'est le moment ! cria le chat du haut de son arbre.
Mais les chiens l'avaient pris déjà et le tenaient ferme.
— Holà, seigneur renard ! cria encore le chat, vous vous êtes empêtré dans vos centaines de ruses ; mais si vous n'aviez su que grimper comme moi, votre vie vous serait restée !

LE RENARD ET LE CHAT.
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Le cœur lourd, le jeune homme se remit en route, mais heureusement pour lui, le fidèle renard n'était pas loin et il le trouva bientôt.
— Je devrais t'abandonner à ton malheur ! lui dit le renard. Mais j'ai pitié de toi et je veux t'aider encore une fois dans ta détresse. Ton chemin te conduit tout droit au château d'or : tu en approcheras le soir parce que la nuit, quand tout est silencieux et tranquille, la belle princesse se rend au pavillon de bain pour s'y baigner. Dès son entrée, bondis vers elle et prends-lui un baiser : elle te suivra et tu n'auras plus qu'à t'en aller avec elle. Mais surtout ne permets pas qu'elle aille auparavant dire adieu à ses parents, sinon cela tournerait mal pour toi !
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Neige-Blanche se sentit toute triste de cet adieu. Dès qu'elle lui eut ouvert, l'ours se hâta de sortir, mais comme la porte n'était pas grande ouverte, il se prit la fourrure dans le loquet et s'écorcha un peu en passant ; alors il sembla à Neige-Blanche que quelque chose comme de l'or avait brillé dans l'écorchure, mais c'était juste une impression et elle n'était pas sûre.
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Après avoir couru tout le pays, battus fourrés et clairières, la servante aperçut enfin le drôle de petit bonhomme, au sommet d'une haute colline.
À cheval sur une cuiller de bois, il tournait autour d'un grand feu en criant :
"Je distille ma bière, je cuis mon pain.
Bientôt le fils de la reine sera mien !
Car personne ne sait, croyez-le bien,
Que je m'appelle Grigrigredinmenufretin."
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— Avoir une si grande gueule et n'être même pas capable de casser une amande ! se moqua le petit tailleur. Tu peux voir quel pauvre type tu es !
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— Dis donc, Jean, pourquoi est-ce que tu vas à pied ?
— Il le faut bien, répondit Jean, et encore ai-je un sacré fardeau à rapporter à la maison ! C'est vrai que c'est de l'or, mais il m'empêche tout de même de tenir la tête droite et il me pèse bougrement sur l'épaule !
— Et si nous faisions un échange, qu'en dirais-tu ? proposa le cavalier. Je te laisse mon cheval et tu te débarrasses de ton fardeau en me le donnant.
— Bien volontiers et de tout cœur, dit Jean. Mais je vous préviens, vous allez vous traîner péniblement avec cela : c'est pesant au possible !
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Lorsqu'ils arrivèrent à la troisième source, Sœurette l'entendit qui chuchotait dans son murmure : « Qui boit mon eau est changé en chevreau ; qui boit mon eau est changé en chevreau… »
— Oh ! petit frère, je t'en supplie, n'y bois pas ! N'y bois pas, car tu serais changé en chevreau sauvage et tu t'échapperais loin de moi !
Or, Frérot s'était déjà jeté à genoux et penché sur la source, où il buvait avidement.
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Un jour, c'était au beau milieu de l'hiver et les flocons de neige tombaient du ciel comme du duvet, une reine était assise auprès d'une fenetre encadrée d'ébène noir, et cousait. Et tandis qu'elle cousait ainsi et regardait neiger, elle se piqua le doigt avec son aiguille et trois gouttes de sang tombèrent dans la neige. Et le rouge était si joli a voir sur la neige blanche qu'elle se dit : "Oh, puissè-je avoir une enfant aussi blanche que la neige, aussi rouge que le sang et aussi noire que le bois de ce cadre!" Peu après, elle eut une petite fille qui était aussi blanche que la neige, aussi rouge que le sang et aussi noire de cheveux que l'ébène,et que pour cette raison on appela Blancheneige.
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Ils s'endormirent et, au matin, quand le soleil se leva, on vit arriver une voiture attelée de huit chevaux blancs. Ils avaient de blancs plumets sur la tête et leurs harnais étaient d'or. À l'arrière se tenait le valet du jeune roi. C'était le fidèle Henri. Il avait eu tant de chagrin qu'il s'était fait bander la poitrine de trois cercles de fer pour que son cœur n'éclatât pas de douleur.

LE ROI GRENOUILLE.
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