I. PRIMEVÈRES ET VERTÈBRES
AUBE
― Que racontes-tu, mésange ?
― Ah tu es pur et sans tort
Vis de l'air matutinal
Chante avec la voix des morts
― Mais ici quel chemin suivre ?
― Descend dans l'automne en cuivre
Par l'or et l'air des corolles
Viens je te donne l'obole
Charon rit déjà dans la barque
Approche sans peur de la Parque
― Aussi rit-elle ?
― crois dans mon aile
Je suis ta voix de l'au-delà
Tu n'es plus chargé ni las
L'orée est proche avec les anges
Que nul fardeau ne dérange !
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