Les Français aiment leur train. Les cheminots aiment leur métier. Mais les uns comme les autres sont parfois déconcertés par les évolutions en cours. Il y a des explications à donner, des torts à reconnaître, des malentendus à lever.
« L'Arabe, pour beaucoup de Français d'Algérie, c'était le « bicot », le « raton », on ne disait pas encore le « bougnoule ». Sa femme était une « mouquère ». Son travail n'était que du « travail arabe », c'est-à-dire de mauvaise qualité. On l'appelait aussi, parfois, Dieu sait pourquoi, le « tronc » (p 42),