AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.76/5 (sur 312 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : La Couronne, Charentes , le 31/05/1934
Mort(e) à : Paris , le 25/10/2012
Biographie :

Jacques Goimard est un anthologiste de science-fiction et de fantastique français. Il est aussi essayiste et directeur de collection.

Normalien (promotion lettres 1955), agrégé d'histoire et géographie, il enseigna au lycée Henri-IV, avant d'enseigner des cours d'histoire du cinéma et de diriger un séminaire sur les littérature marginales dans les universités de Paris I et de Paris VII.

Il a écrit des nouvelles de science-fiction et de fantasy. Il publia également plusieurs essais et surtout plus de 250 articles, disséminés dans plusieurs périodiques. Il a entre autres collaboré à des magazines de cinéma comme "Positif", mais aussi à "Fiction", au journal "Le Monde", à l'Encyclopædia Universalis, ou encore à "Métal hurlant" où il tenait la rubrique La Nuit du Goimard.

Il participa à d'importantes anthologies, telles que "La Grande Anthologie de la science-fiction" avec Gérard Klein et Demètre Ioakimidis (à partir de 1974), "La Grande Anthologie du fantastique" avec Roland Stragliati (1977-1982) et "La Grande Anthologie de la Fantasy" avec Marc Duveau. De 1978 à 1982, il dirigea une publication annuelle, "L'Année de la science-fiction et du fantastique". Il participa également à l'émission de télévision "Les Enfants du rock" (1982) puis dans un spécial vampires de "Sex Machine" (1984).

Directeur de collection aux éditions Pocket, il a fait paraître 800 ouvrages de science-fiction et de fantasy. Il s'est attaché à promouvoir la traduction des cycles.
+ Voir plus
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Jacques Goimard   (123)Voir plus

étiquettes
Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

La science fiction : le monde demain et après
Emission consacrée à la vision du futur imaginée par les auteurs de sciences fiction. - Michel DEMUTH, directeur littéraire aux éditions "OPTA" ; Jacques GOIMARD, professeur de science fiction ; Jacques SADOUL, directeur littéraire aux Editions "J'ai lu" ; Jacques VAN HERP, critique : les thèmes de la surpopulation et du pouvoir ; les structures des villes et des sociétés ; la lutte...

Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Chanson des robots qui vont à l'enterrement ...
A l'enterrement d'une fille morte
Trois cent robots s'en vont
Ils ont la livrée d'or
De la guerre des étoiles
Ou des muscles moulés
Dans les serres de forçage
Ils s'en vont vers le noir
Un beau soir de fournaise ...
Commenter  J’apprécie          200
On l'ignore trop, les laveries sont le dernier salon où on lit. Car que faire, en attendant les rotations détergentes ? On lit peut-être des merdes mais on lit, et c'est autant de gagné sur le plan de l'esprit. Le jour où un connard aura l'idée d'y installer la télé, c'en sera fini de cet ultime refuge de la culture, le lavage des cerveaux ira de pair avec celui des caleçons.
Ce fut dans ce haut lieue de la culture que je connus Emilie...
Commenter  J’apprécie          190
Un calme extraordinaire emplissait la nuit. Tandis que nous contemplions, assis sous la spacieuse véranda, les vastes pelouses baignées d'ombre, nous nous laissions pénétrer par le silence de l'heure, et, pendant longtemps, personne ne parla.

Le Serpent du rêve
Robert E. Howard
Commenter  J’apprécie          120
Après m'être fait un mauvais sang terrible, je me suis mis à enfler du postérieur. Certaines personnes, c'est au creux de l'estomac que ça se passe...ou dans les intestins...ou la gorge qui se serre pour un oui ou pour un non...les remords. Eh bien moi, non, c'est dans le pantalon que ça n'a plus gazé ! Des fesses comme des mappes-mondes que je me suis mis à avoir !
Commenter  J’apprécie          113
Nous sommes deux races sur la terre. Ceux qui ont besoin des autres, que les autres détruisent, occupent, reposent, et que la solitude harasse, épuise, anéantit comme l'ascension d'un terrible glacier ou la traversée du désert, et ceux que les autres, au contraire, lassent, ennuient, gênent, courbaturent, tandis que l'isolement les clame, les baigne de repos dans l'indépendance et la fantaisie de leur pensée. (Guy de Maupassant)
Commenter  J’apprécie          80
Extrait de Janet La Torte, de Robert Louis Stevenson

Le révérend Murdoch Soulis était depuis longtemps desservant de la paroisse de Balwreary, dans la marécageuse vallée de la Dule. Ce vieillard à la mine sévère et glaciale, craint de ses auditeurs, passait les dernières années de sa vie, sans parent ni serviteur ni la moindre société humaine, dans le petit presbytère isolé que dominait le rocher de la Femme-Pendue. (...) La jeunesse qu'il préparait à la sainte communion était redoutablement affectée par ses discours. Il avait préparé un sermon sur ce texte de la première épitre de saint Pierre, verset 8 : "Le démon est un lion rugissant" pour le dimanche qui suit le 7 août, et ne manquait pas de s'y surpasser grâce à la nature effrayante du sujet et à la terreur que répandait son attitude en chaire.
Commenter  J’apprécie          10
Voici donc l'heure de faire retour sur le passé, sur mon passé. Le premier jalon est "Flash Gordon", une bande dessinée d'Alex Raymond parue dans "Robinson", sous le titre francisé de "Guy l’Éclair, de 1936 à 1940.[...] Il n'était pas difficile d'interpréter l’œuvre d'Alex Raymond en termes de roman familial.
Une planète errante est sur le point de percuter la terre. Le professeur Zarkov invente un astronef qui, en la heurtant, va dévier sa course et éviter la collision (sic). A la suite d'un concours de circonstances, il embarque avec lui un jeune homme, Flash Gordon, et une jeune fille, Dale Arden. Le choc se produit, mais les passagers échappent à la mort (sic) et vivent sur la planète Mongo de longues années d'aventures...
(extrait du chapitre "génération science-fiction)
Commenter  J’apprécie          60
Peut-être n'est-il pas possible d'envisager une définition totalement satisfaisante du fantastique. Après tout, pour des raisons un peu différentes, il n'en existe aucune qui le soit du roman en tant que genre littéraire, et cette impossibilité est aussi le signe de sa richesse et de sa diversité. Cela n'empêche pas qu'on puisse tendre vers une approche, toujours à renouveler tant le genre est protéiforme. Cette anthologie en est la preuve.
L'entreprise est-elle viciée dès le départ, puisqu'aucune terminologie, si précise soit-elle, ne semble vouloir rendre compte d'une notion floue depuis son origine ? Quoi qu'il en soit, si elle est menée, elle devra tenir compte simultanément de bien des paramètres et envisager le récit fantastique à la fois comme objet en soi, répondant à des constantes objectives, et comme lieu d'une lecture par définition subjective.

[Extrait de la préface intitulée : "Peut-on définir le fantastique ?" de Joël Malrien]
Commenter  J’apprécie          50
Avant d'ouvrir ce livre, vous avez vu en couverture, sous le pinceau de Siudmak, une vision grandiose de la chute de tous les Atlantis passées, présentes et à venir.
La science-fiction et le fantastique sont les lieux du rêve - et aussi les lieux rêvés pour exprimer, sous forme symbolique, cette crise de civilisation que parfois nous ne voyons plus parce que nous la voyons quotidiennement.....
Commenter  J’apprécie          50
Extrait de « La Ruelle ténébreuse » de Jean Ray :

Trois petites portes jaunes dans le mur blanc...
Au-delà du coude de la ruelle, les viornes continuaient à mettre du vert et du noir parmi les pavés, puis les trois petites portes parurent, se coudoyant presque et donnant, à ce qui aurait dû être singulier et terrible, l'aspect puéril d'une rue de béguinage flamand.
Mes pas sonnaient très clairs dans le silence.
Je frappai à la première des portes; seule la vie vaine de l'écho s'éveilla derrière elle.
La ruelle s'allongeait de cinquante pas vers un nouveau coude.
L'inconnu ne se découvrait qu'avec parcimonie, et ma part de découverte d'aujourd'hui n'était que deux murs pauvrement blanchis au lait de chaux et ces trois portes. Mais toute porte close n'est-elle pas en elle-même un mystère puissant ?
Je frappai, de coups plus forts, le triple huis. Les échos partaient à grand bruit et bouleversaient, le confuses rumeurs, les silences tapis au fond de prodigieux corridors. Parfois, ils semblaient imiter des pas très légers, mais ce furent les seules réponses du monde enfermé.
Il y avait des serrures comme à toutes les portes que j'ai l'habitude de voir. Le soir de l'avant-veille, j'avais passé une heure à ouvrir celle de mon appartement avec un fil de fer tordu, et c'était aisé comme un jeu.
J'avais un peu de sueur sur les tempes, un peu de honte au coeur. Je sortis de ma poche le même crochet et le glissait dans la serrure de la première petite porte.
Et, comme celle de ma chambre, très simplement, elle s'ouvrit.
Commenter  J’apprécie          30

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jacques Goimard (503)Voir plus

Quiz Voir plus

Prenons de la hauteur

Toute sa vie il a rêvé de voir le bas d'en haut

Nino Ferrer
Hugues Aufray
Eddy Mitchell
Jacques Dutronc
Johnny Halliday
Jean-Jacques Debout

12 questions
29 lecteurs ont répondu
Thèmes : haut potentiel , littérature , chanson , cinema , mots , utilité , jeux de motsCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}