Il y a un autre registre où l’on peut méditer sur la fonction du langage, c’est celui du langage stupide de l’amour, qui consiste, au dernier degré du spasme de l’extase, ou au contraire de la routine, selon les individus, à subitement qualifier son partenaire sexuel du nom d’un légume des plus vulgaires ou d’un animal des plus répugnants. Cela n’est certainement pas loin de toucher à la question de l’horreur de l’anonymat.