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Critiques de Jacques Martin (806)
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Alix Origines, tome 1 : L'enfance d'un Gaul..

Quelle belle découverte ! Grâce à un heureux hasard et surtout au Calendrier de l’Avent des éditions Casterman BD, je viens de découvrir ALIX Origines, L’enfance d’un Gaulois, le tome 1 d’une série toujours inspirée par le héros créé par Jacques Martin en 1948.

Tenant compte des recherches et découvertes archéologiques et historiques, Marc Bourgne, pour le scénario, et Laurent Libessart, avec un dessin percutant et volontaire, m’ont ramené aux origines, avec ce gosse nommé Alix.

Présent sur la couverture, un loup magnifique veille sur le jeune héros qui, dès le début de l’histoire, sauve un louveteau dont la patte est coincée sous une racine.

Nous voilà donc en -61, dans ce qu’on appelle la Gaule depuis Jules César. Une centaine de peuples celtes sont répartis dans le pays mais nous sommes chez l’un des plus conséquents : les Éduens ; dans la Bourgogne d’aujourd’hui.

Alix a 7 ans. Fils d’Astorix, un chef, et de Myrdinna, il a une sœur plus âgée : Alexia. À l’âge qu’il a, il doit quitter ses parents pour être formé, soit chez les druides, soit chez son oncle, Omnios. Sans hésiter, Alix choisit son oncle et demande à son père de lui raconter son voyage à Rome, quelques années auparavant.

Déjà, pointent les rivalités pour le pouvoir entre les chefs Éduens qui demandent protection aux Romains contre les Germains mais intriguent en sous-main.

-58. Les Helvètes menacent. Jules César tente de les bloquer avec ses légions renforcées par des cavaliers Éduens qui ont tendance à se sauver au moment décisif... Pendant ce temps, Alix apprend le latin et à se battre avec une épée en bois, vite délaissée… Fougueux, courageux, intelligent, il sauve Flavia dont le carrosse avait été attaqué par des brigands. Or, cette charmante brunette n’est autre que la fille de Graccus qui représente Jules César près de Bibracte, la capitale des Éduens.

Facilement passionné par ce garçon qui n’a pas peur du danger et prend des risques pour ceux qu’il aime, j’ai vite accroché à cette histoire me laissant en plein suspense… vite, le tome 2 !

Comme un dossier pédagogique complète intelligemment ce premier album, j’ai pu réviser certaines notions sur ces peuples appelés Gaulois : les mythes et la réalité, leur habitat, Bibracte, les Éduens, cette guerre omniprésente et l’école des armes qui y prépare.

Cette belle découverte d’ALIX Origines, L’enfance d’un Gaulois est même complétée par une liste rare : les personnages fictifs et ceux qui sont bien réels ; initiative louable. Pour ce bel album, je remercie les éditions Casterman BD.


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Alix Senator, tome 8 : La cité des poisons

Grâce au cahier historique qui complète superbement cette édition Premium que je découvre grâce à Vincent que je remercie, j’ai pu visiter la cité mythique de Pétra et apprendre beaucoup sur son histoire et la vie de ses habitants autrefois.

La cité des poisons, huitième opus de la série Alix Senator, poursuit la belle aventure créée par Jacques Martin. Valérie Mangin au scénario et Thierry Démarez pour le dessin dont les couleurs très belles sont de Jean-Jacques Chagnaud font vivre notre héros dont les cheveux blancs sont très classe.

Dans cet épisode magnifique, Alix est envoyé par Auguste à Pétra, la capitale du royaume nabatéen. Alix est accompagné d’Enak, l’Égyptien, qui pleure son fils, Kephren, par Quintius et ses hommes mais surtout par son fils Titus qui est très amoureux de la belle Camma trop vite éblouie par Alexandre, le fils du ministre Syllaios.

Sur leurs chameaux, ils ont réussi à traverser une tempête de sable et sont éblouis par le futur tombeau du roi Obadas, creusé dans le grès.

Très vite, conspirations, rivalités exacerbées se font jour mais cela n’empêche pas la délégation de prendre du bon temps. Titus et Camma se baignent, Alix se fait masser et on lui promet une bonne partie de chasse.

Je n’oublie pas le festin où, normalement, les femmes ne sont pas admises. Grâce à Alix et… Alexandre, Camma peut festoyer avec les hommes mais attention… le poison est une spécialité locale. Si on vous offre à boire, ce peut être votre dernière gorgée de vin…

Comme dans les précédents volumes, des couleurs chatoyantes valorisent un dessin précis. Les traits de tous les personnages sont soignés mais la palme revient aux monuments, à Pétra, cette ville nabatéenne qui compta jusqu’à 25 000 habitants et qui ne fut redécouverte qu’en 1812 par l’explorateur européen Jean-Louis Burkhardt.

Située à mi-chemin entre la Mer Morte et le golfe d’Aqaba, sur le grand rift africain, cette capitale était un passage obligé, un carrefour commercial important sur la route des épices. Son succès a causé son déclin car les Romains ont tout fait pour détourner les routes commerciales à leur profit.

D’ailleurs, Valérie Mangin a eu la bonne idée d’attribuer cette mission à Alix Senator : négocier pour savoir par où passent ces fameux épices : nard séché (un des plus anciens parfums orientaux connus), cannelle, marjolaine, essence de rose, de lys, henné, myrrhe, encens…

Les mouvements de l’écorce terrestre et les séismes causés par ceux-ci ont fini de ruiner cette ville prospère, finalement abandonnée par la plupart de ses habitants qui vivaient soit dans des maisons, soit dans des grottes, soit sous la tente.

Me reste le rêve quasi impossible à réaliser… visiter le site de Pétra, en Jordanie, sur les pas d’Alix Senator.


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Lefranc, tome 32 : Les juges intègres

« Un imbroglio artistique et crapuleux », c’est Guy Lefranc, autre héros créé par Jacques Martin, qui, à la fin, caractérise le mieux ce trente-deuxième album de la série LEFRANC, Les Juges intègres.

Ces quelques mots définissent bien cette histoire bâtie par Christophe Alvès et François Corteggiani qui poursuivent et font vivre ce journaliste du quotidien « Le Globe », Guy Lefranc.

Je dois avouer que je découvre ici un nouveau héros créé par Jacques Martin, comme Alix, Jhen, Orion, Keos, Arno et Loïs.

Remarquablement dessinée, cette aventure artistico-policière semble se passer à la fin des années 1960. Les voitures servant aux déplacements des principaux protagonistes ou celles figurant dans le décor sont des Peugeot 203, Traction Citroën, Dauphine Renault, Dyna Panhard mais, attention, Guy Lefranc roule en Alfa Romeo rouge du plus bel effet.

Tout commence de nuit, à Gand, dans la cathédrale Saint-Bavon, où un individu déterminé dérobe le polyptique des frères Hubert et Jan Van Eyck : « L’Agneau mystique ». Le voleur ne va pas très loin car il remet l’œuvre d’art à un complice qui n’hésite pas à lui tirer dessus ! Un homme, bien caché, a tout observé.

À Paris, quelques jours plus tard, voici Guy Lefranc et sa jolie collaboratrice, Mélanie, qui l’emmène à la galerie Marleb exposant la collection Machiel, une vieille famille de Bruges.

Tout irait bien mais débarque Marie Portefaix, conservatrice au Musée du Louvre. Elle fait un scandale, affirme que tous les tableaux sont des faux ou des copies, la différence étant minime.

Me voici donc en plein débat à propos des peintres et des artistes, souvent aussi doués, qui s’ingénient à copier des chefs-d’œuvre. Justement, Les Juges intègres est le nom d’une partie du polyptique cité plus haut. Ce tableau des frères Van Eyck a été volé et jamais retrouvé. C’est pourquoi il a été remplacé, en 1945, par une copie peinte par l’artiste belge Jef Vanderveken.

La suite me fait rencontrer des personnages peu recommandables qui n’hésitent pas à sacrifier la vie de ceux qu’ils ont utilisés pour parvenir à leurs fins : un trafic international de tableaux.

Avec quelques détails techniques, Les Juges intègres plonge dans les vols perpétrés par les Nazis afin de satisfaire la mégalomanie d’Hitler. Se mêlent aussi les Oustachis, une organisation fasciste et terroriste qui a massacré plus de cinq cent mille personnes en quatre ans, en Croatie, durant la Seconde guerre mondiale, les Nazis fermant les yeux. Ces Oustachis, pas tous disparus, ont convoité le trésor de guerre, tableaux et l’or de la Reichsbank. Avec un certain Arnold Fischer, leurs manigances font froid dans le dos.

Heureusement, Guy Lefranc, notre blond journaliste qui ne rédige pas beaucoup d’articles… ne se laisse pas effrayer, n’écoute que son courage et… Je vous laisse le plaisir et l’angoisse de la lecture de cette BD aux belles couleurs dont les textes sont fournis, très bien lisibles malgré la petite taille des caractères. J’ai apprécié aussi les informations historiques apportées par les auteurs.

Lefranc, dans Les Juges intègres, édité par Casterman BD, une belle découverte !


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Jhen, tome 17 : Le procès de Gilles de Rais

Enfin, un noeud qui se dénoue. Enfin, les aventures de Jhen ou s'achèvent, ou, si jamais elles se poursuivent, ne se baseront plus sur la proximité malsaine du héros de cette bande dessinée historique avec le terrible bourreau d'enfants, l'effrayant Gilles de Rais. Enfin, l'assassin connaît son juste châtiment avec le procès de Gilles de Rais intenté contre ce monstre sous la présidence de l'évêque de Nantes, Jean de Malestroit, en 1440. Guillaume Chapeillon, promoteur aux causes de la cour, officiait dans le tribunal. le sire de Laval eut d'étranges silences lors des interrogatoires mais finit par reconnaître ses crimes et termina ses jours sous la double condamnation de la pendaison et du bûcher.

On est soulagé que s'achève cette longue série interminable sur une invraisemblable amitié entre le personnage principal imaginaire, le jeune architecte Jhen, et Gilles de Rais, maréchal de France pas comme les autres.

Certes, chaque opus, inscrit dans la ligne claire, était magnifiquement dessiné, et attendu, on ne manquait aucune parution des dix-sept albums de la série et de ses compléments, consacrés à des monuments, des villes ou des sites. le bas Moyen-Âge y était joliment recréé, mais quand même l'histoire s'étirait en longueur et se répétait de manière lassante et pesante, malgré un louable effort des continuateurs de Jacques Martin pour nous dépayser en nous expatriant à Venise, ou bien en Roumanie, ou, un peu plus près géographiquement, dans l'ancien pays cathare.

Et puis cette histoire insupportable et sombre de Gilles de Rais faisant enlever et disparaître de jeunes garçons après avoir abusé d'eux de diverses manières - en exploitant leur voix dans des chorales pour le plaisir de les entendre chanter et/ou en leur faisant connaître des sévices sexuels et des châtiments corporels, jusqu'à la mort et à la destruction des corps par le feu, voilà quelque chose que l'on avait hâte de voir s'achever.

On ne devrait donc plus revoir cet horrible Gilles de Rais dans la série, sauf comme visiteur des cauchemars de Jhen si d'aventure l'affaire se prolonge.

On ne s'interrogera pas trop pour savoir si le procès fut bien instruit et bien conduit et s'il n'y eut pas quelque raison secrète qui devait conduire à éliminer Gilles de Rais, indépendamment des nombreux chefs d'accusation portés contre le coupable et utilisés comme paravents.

Achevée ou pas avec cette livraison, la série reste l'une des plus belles qui aient été réalisées sur l'histoire médiévale.



François Sarindar
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Alix, tome 40 : L'oeil du Minotaure

Le Minotaure et tout ce qu’il représente fait fantasmer depuis toujours. Alix, ce jeune Gaulois courageux et téméraire, ami de Jules César, dans L’œil du Minotaure, se trouve confronté à ce mythe très ancien d’un homme à tête de taureau, né des amours de Pasiphaé, épouse du roi Minos, avec un taureau blanc.

Tout débute dans le Latium avec un rêve terrifiant qui traumatise Servilia Caepionis. Une perle noire offerte par Jules César la brûle à cause du feu qui se consume à l’intérieur. Aussitôt, Marcus Brutus, son fils, fonce à cheval au palais de Jules César et lui reproche d’avoir voulu tuer sa mère.

Pourtant, Servilia, aimée par Jules César, s’entend bien avec Calpurnia, son épouse. Une seule solution s’impose : retrouver celui qui a vendu, à Massalia, cette fameuse perle au vainqueur d’Alesia.

Ce dernier envoie alors deux hommes de confiance jusqu’à ce fameux port sur la Méditerranée où il avait acquis ce bijou. Bien sûr, c’est à Alix et Enak qu’est confiée cette importante mission.

Avec ce beau jeune homme, Alix, bien dessiné comme le reste de l’album, et son ami d’origine égyptienne, Enak, aussi joli garçon, une nouvelle aventure commence. D’événements en surprises, nos deux compères se retrouvent finalement sur les lieux de l’origine de cette fameuse perle qui se consume et finit par tuer celle ou celui qui la porte.

C’est en Crète, logiquement, que se déroule la suite de l’histoire. Lucius Hybrida, commandant des troupes romaines sur l’île, est pour la manière forte. Ce n’est pas dans les habitudes d’Alix qui préfère aller au contact des gens et tenter de les comprendre.

Voilà donc le fameux labyrinthe de Cnossos gardé par des taureaux noirs qui veillent furieusement sur les lieux. Par chance, ils ne sont plus là aujourd’hui et cela permet de découvrir ce fameux palais partiellement restauré, même si ce travail est contesté.

S’ensuit une histoire de cataclysme, de grotte enfouie sous les eaux où le jeune Deucalion, un Crétois bien au courant du mythe du Minotaure, va emmener Alix et Enak jusqu’à cette statue impressionnante : un homme avec une tête de taureau, le Minotaure ! J’ai tremblé, eu très peur pour nos trois héros grâce aux images aussi magnifique qu’impressionnantes rendant parfaitement l’atmosphère de ce terrible retour dans le passé.

Bien sûr, avec le titre de ce quarantième album – L’œil du Minotaure - consacré au héros créé par Jacques Martin, chaque lecteur se doute de l’origine de cette fameuse perle mais il faut lire cette BD qui permet à Valérie Mangin pour le scénario et à Chrys Millien pour les dessins et les couleurs, d’être fidèles à ce héros d’origine gauloise, Alix. Ils poursuivent ainsi les aventures imaginées par Jacques Martin (1921 – 2010) déjà cité plus haut, un célèbre auteur de BD avec 120 albums vendus à 20 millions d’exemplaires et traduits en quinze langues !

Je remercie Vincent qui me permet de connaître un peu plus Alix que j’ai suivi aussi dans Alix Origines et dans Alix Senator. Je ne m’en lasse pas. D’ailleurs, dans cette dernière série un Alix aux cheveux blancs retourne sur les mêmes lieux. C’est L’antre du Minotaure, tome 13.


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Alix senator, tome 10 : La forêt carnivore

Toujours aussi bien dessiné, Alix Senator me fait plonger dans la Gaule des dernières années avant notre ère sur les pas du fameux Alix Graccus, personnage créé par Jacques Martin, en 1948.

Les premières pages donnent le ton avec la violence d’une époque où la vie humaine ne compte guère, où l’on coupe les mains des ennemis, où la vengeance ne peut qu’être sanglante.

Subitement, de - 44, nous voilà en l’an 11 avant notre ère, en Gaule lyonnaise, avec Alix qui fête son anniversaire. Le banquet est joyeux mais Titus, le fils d’Alix n’est pas là. Il est parti avec Tibère qui guerroie en Dalmatie alors que l’autre protégé d’Alix, Enak, est en Égypte.

Vanik, le gouverneur, installé à Arquélia, en Gaule lyonnaise, reçoit bien un Alix toujours aussi svelte. Le banquet terminé, les enfants de ce gouverneur réclament une histoire à leur cousin Alix, avant de dormir. Le moment charmant de cette nouvelle aventure, reprise avec talent par Valérie Mangin pour le scénario, avec des dessins captivants de Thierry Démarez, mis en couleur par Jean-Jacques Chagnaud, ce moment charmant se termine bien vite.

Le lendemain, Vanik se promène sur son cheval, avec ses gosses et Alix. Il parle de son projet pour Alésia mais des hommes-loups rôdent en lisière de la forêt… Une menace angoissante.

Ces hommes-loups sont des vétérans gaulois qui s’étaient réfugiés dans Uxellodunum, après la défaite de Vercingétorix. César leur avait fait trancher les mains, un châtiment pire que la mort. Or, ces hommes sont là, tout près, et ne veulent pas du projet de Vanik pour Alésia où il rêve de faire construire des thermes, un temple à Taranus Jupiter, un théâtre…

L’essentiel de ce que nous savons de la Guerre des Gaules ayant été raconté par son vainqueur, Jules César, nous n’avons qu’un point de vue. Entre les chroniques officielles et la réalité, il y a une grande différence, c’est certain. Alors, Valérie Mangin fait bien de faire revivre cette époque en redonnant vie à ces Gaulois, souvent divisés mais surtout meurtris par le sang versé, leurs villages dévastés et leur culture balayée.

Alix est un Gaulois romanisé. Il veut la paix, l’entente entre les peuples mais ce n’est pas le plus facile et le plus simple, comme nous le constatons encore aujourd’hui, au XXIe siècle.

Avant que le précieux dossier historique qui complète chaque édition Premium ne précise que ce qui est historiquement prouvé, il faut bien imaginer pour faire vivre les personnages de la série Alix Senator. C’est ainsi qu’avec surprise je découvre la veuve de Vercingétorix, Ollovia. Elle connaît Alix depuis longtemps, l’apprécie, admire son courage et refuse qu’on le tue. Cette femme puissante se révèle d’une autorité respectée par les hommes-loups qui l’entourent mais elle doit composer avec un certain Édorix qui serait son fils.

Hélas, Caius, chef des gardes du gouverneur, ne parle que vengeance, destruction, pillage et alimente sans cesse une haine destructrice, tout ce à quoi s’oppose Alix. Notre héros parviendra-t-il à éviter le pire ?

Pour le savoir, il faut lire La forêt carnivore, dixième opus de la série Alix Senator dont les aventures vont se poursuivre avec L’esclave de Khorsabad.

Le dossier historique se compose de six parties avec des titres en latin ! Il rappelle pourquoi Jules César a mené la Guerre des Gaules, précise ses grandes ambitions, ses premières victoires faciles, la sécurisation de sa conquête, les résistances farouches des peuples gaulois, rappelle la bataille d’Alésia et termine avec une Gaule romanisée par Auguste dont nous sommes en grande partie les héritiers.

Je remercie vivement Vincent pour la lecture de ce magnifique album superbement bonifié par un homme-loup dessiné pleine page en dédicace par Thierry Démarez, une véritable œuvre d’art !




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Alix Senator, tome 9 : Les spectres de Rome

Les Spectres de Rome, neuvième opus de la saga Alix Senator est un album bien étrange et mystérieux.

Alors que tout commence avec un massacre de lépreux, je me dis que la suite va être passionnante. Hélas, non. L’histoire s’enlise dans un mal très étrange. Lidia, la sœur d’Auguste, la femme tant aimée par Alix que l’empereur a refusé qu’il épouse, est très malade. Titus, leur fils, est à son chevet.

Rôde Syllaios, venu de Pétra (voir n° 8). Il intrigue à Rome afin d’obtenir un soutien militaire pour assouvir ses désirs de puissance,.

De nuit, un massacre émaille encore le récit. Beaucoup de sang coule dans cet épisode mais je ne sais pas trop pourquoi. Les ragots colportent l’idée que ce sont les lépreux qui ont besoin de sang pour prendre des bains et soigner leurs plaies.

Enak est toujours obsédé par la disparition de Kephren, son fils, et des spectres attaquent les soldats, la nuit. C’est là que cet épisode prend tout son intérêt avec la poursuite de ces spectres par Alix et sa troupe.

Valérie Mangin et Thierry Démarez m’entraînent alors dans la Cloaca maxima, le grand égout de Rome. Ceci motive le plus intéressant de l’album : le dossier historique consacré à l’eau à Rome, Aqua Romana.

Cet épisode parle beaucoup de l’orichalque, cet alliage antique composé surtout de cuivre et de zinc. Son contact semble déclencher un mal mystérieux mais, à la fin de l’épisode, je n’en sais pas plus.

Enfin, je me plonge avec beaucoup d’intérêt dans le dossier historique consacré à l’eau à Rome : « Qui contrôle l’eau, contrôle Rome », cette ville née sur le Tibre. L’eau est aussi indispensable que le blé et nous sommes toujours admiratifs aujourd’hui devant le génie des Romains pour aménager aqueducs, fontaines et thermes.

Seuls les riches pouvaient se payer l’eau à domicile. Cette eau venant des monts Albains alimentaient les fontaines comme celle de Juturne et des thermes comme ceux d’Agrippa.

Il fallait aussi de l’eau pour combattre les incendies et nettoyer les latrines, salles de vingt à vingt-cinq places à usage collectif.

Toute cette eau utilisée finissait dans les égouts, dans des bassins de décantation et dans le Tibre. Ce dossier historique aux beaux titres en latin, fourmille de références historiques. Sa lecture est très instructive et je remercie Vincent qui me permet de poursuivre l’aventure d’Alix Senator.


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Alix Senator, tome 12 : Le disque d'Osiris

Dans ce douzième tome d’Alix Senator, Alix s’enfonce dans le sud de l’Égypte avec son ami Enak qui souffre d’un mal mystérieux. Ce dernier refuse de servir Osiris et sa sœur Isis.

Nous sommes en l’an 10 avant notre ère et Alix Senator, à la chevelure entièrement blanche mais toujours au visage bien juvénile, se révèle autant curieux que combatif.

Il a aussi un sens inné du dialogue et réussit souvent à calmer les plus belliqueux, même s’il doit subir quelques sévices.

Dans Le disque d’Osiris – disque découvert en toute fin de cet album, Valérie Mangin et Thierry Démarez poursuivent à leur façon l’histoire de ce personnage créé par Jacques Martin : Alix.

Très vite, on parle de l’Atlantide, cette civilisation imaginaire décrite par Platon et qui a suscité beaucoup de fantasmes et d’élucubrations.

Comme je suis au cœur d’une légende, j’apprécie fortement les précisions données par Valérie Mangin dans le dossier historique, hélas réservé à l’édition Premium. Merci Vincent !

Alors, Alix Senator et les courageux qui l’accompagnent, franchissent les cataractes du Nil, deuxième fleuve le plus long du monde après l’Amazone. Son bras principal est le Nil Blanc. Avec le Nil Bleu qui le rejoint à Khartoum, au Soudan, il totalise plus de 6 700 kilomètres.

Hélas, depuis la construction du barrage d’Assouan, dans les années 1960, plus de crues, donc plus de limon pour fertiliser les terres.

Alix Senator n’en est pas encore là, ce qui lui permet de découvrir ces forteresses aujourd’hui recouvertes d’eau.

Les Koushites défendent becs et ongles, plutôt avec leurs fameux archers, le royaume de Koush qui exista entre la première et la deuxième cataracte.

Les auteurs parlent aussi de l’orichalque, ce métal mythique dont Platon a fait une des principales richesses de l’Atlantide.

Ainsi, Valérie Mangin s’appuie toujours sur la vérité historique. Celle-ci est confirmée par des découvertes archéologiques dont certaines sont récentes. Comme elle le précise au début de son album, l’imaginaire vient combler les zones d’ombre toujours existantes.

Les dessins de Thierry Démarez, superbement mis en couleur par Jean-Jacques Chagnaud, conjuguent beauté et réalisme tant pour les personnages que pour les paysages et les monuments.

Que se passera-t-il ensuite pour Alix Senator bien conseillé dans cet album par Kachta, un sage qui a passé les trois quarts de sa vie dans la bibliothèque d’Alexandrie avant de rejoindre le temple d’Isis ? Je le saurai en lisant le treizième volume consacré à Alix Senator : L’antre du Minotaure.


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Alix senator, tome 11 : L'esclave de Khorsa..

Avec ce volume 11 d’Alix Senator, L’esclave de Khorsabad, Valérie Mangin continue de faire vivre, avec talent, les aventures du héros créé par Jacques Martin.

Pour cela, elle relie son histoire aux tous premiers albums de la série Alix qui débute avec un désastre pour l’armée romaine commandée par Crassus qui a fait partie du fameux triumvirat avec Pompée et César. C’est aussi celui qui a maté la révolte des esclaves menée par Spartacus, d’une manière vraiment atroce.

Lors de la bataille de Carrhes (Harran aujourd’hui), dans le sud de la Turquie, le 9 juin 53 avant notre ère, l’armée romaine, sûre de sa force et du nombre de ses soldats dont fait partie la troupe gauloise comprenant le père d’Alix et Alix, jeune encore, est décimée par les cavaliers parthes de Suréna, ces fameux lanciers et archers, les cataphractaires.

Bien humblement, j’avoue n’avoir jamais entendu parler de ces combats orientaux, peu glorieux pour Rome, ou bien avais-je oublié cette période historique. Aussi, cette BD permet un coup de projecteur très intéressant sur une époque durant laquelle les Romains tentent de conquérir la plus grande partie du monde connu à l’époque.

Dans cette édition Premium, aimablement prêtée par Vincent, je reconnais que le dossier historique, réalisé par Valérie Mangin, m’a été d’un grand secours pour comprendre ce qui se passe dans cet album, un récit bien illustré grâce aux dessins fouillés et très colorés de Thierry Démarez.

Ainsi, j’apprends que, à la bataille de Carrhes, en 53 avant notre ère, le père d’Alix a été tué et que son fils a été réduit en esclavage. Libéré plus tard, il a vécu beaucoup d’aventures dans sa Gaule natale puis à Rome. Devenu sénateur, grâce à Valérie Mangin, il retourne en Orient, en l’an 11 avant notre ère, à Ninive (Quyunjik), en Mésopotamie (Irak actuel, en grande partie) où tout recommence.

Notre héros est là, incognito mais l’assemblée à laquelle il assiste dégénère et il est fait prisonnier. L’eunuque Osacès qui dit parler au nom du roi Barzapharès, veut qu’Alix révèle où est caché le trésor car le roi des Parthes veut déclencher une nouvelle guerre contre Rome.

Bien sûr, Alix Senator refuse de parler malgré les menaces et les tortures. Il réussit à s’enfuir avec Monasès qui lui rappelle Enak, son grand ami disparu, et Tefnout, une Égyptienne qui a appris la médecine à Philae et sait décrypter les tablettes.

De coup de théâtre en surprise, la mort plane sans cesse sur ces affrontements sans pitié. Tout cela pour la gloire, pour la guerre, pour la conquête obstinée de nouveaux territoires.

Heureusement, Alix Senator est là mais, Valérie Mangin le précise dans le dossier final, cet ennemi parthe a bien existé, la bataille de Carrhes a bien eu lieu. Khorsabad, site découvert en 1843, s’appelle aujourd’hui Dur-Sharrukin, au nord de l’Irak. C’était bien le lieu où Sargon II, roi d’Assyrie, (721 – 705 av. notre ère) avait fait bâtir une forteresse abandonnée en 612 avant notre ère, malgré de gigantesques travaux.

Alix Senator m’a ramené dans ce passé lointain bien réel, en y ajoutant ce qu’il faut de romanesque, avec ces guerres incessantes, ces luttes acharnées pour le pouvoir, ce qui me fait penser que les humains n’ont guère évolué depuis.



PS : Le site de Khorsabad a été mis à jour en 1843 par Émile Botta (diplomate, archéologue et entomologiste). Plusieurs œuvres d’art provenant de là-bas sont exposées au Musée du Louvre.






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Bruz

♫À Brest et Rennes, je me suis senti un peu con

Quand les gens m'ont dit qu'ils étaient pas français mais bretons

Des marins au grand coeur, un petit peu trop ivres (ouais)

Naviguant sur une mer de cidre♫

Bienvenue chez moi-Bigflo & Oli -2018 -



Alors comment Va l'ancienne !?

C'était avant, que breton je devienne

Quand j'décaroche chez les ch'tis

ils m'disent : " t'habites à Bruz ti......!!!!?"



Témoignage né au lit 'ti'

que dés l'âge de la pierre polie 'ti'

que mécanique apprends 'ti'

Bien avant Régime sans cel 'ti'

que les photos sont au temps 'ti'

que les chemins de fer sont garants 'ti'

que le mineur de plomb râlant 'ti'...



Dans toutes les mémoires des gens d'ici

08/05/1944 Bruz, sans être averti

centre bourg bombardé complètement détruit

allée du Souvenir,1944 BRUZ année anti'.......



Mes remerciements à :

Jacques Martin, historien et conseiller municipal de Bruz (1983-2001), le plus bel hommage rendu aux anciennes rues, à la population de Bruz et à ses disparus...

et à Jean, 6 ans en 44, qui a assisté impuissant, avec sa famille au bombardement de Bruz. Ses dires nous ont été relaté avec émotions ce 08/05/20, Merci Beau Papa, le papa d'ma Ca'thy'.....

Merci encore pour ce devoir de mémoire...











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Alix Senator, tome 8 : La cité des poisons

Un scénario moyen mais une lecture intéressante, rivalités amoureuses, empoisonnements, diplomatie, complots s'entrechocs avec habileté.



Les dessins de la cité mythique de Petra sont magnifiques, on est au spectacle!!!



l'intérêt principal de l'album réside donc dans les dessins et ce n'est déjà pas si mal.

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Alix Senator, tome 9 : Les spectres de Rome

Si la série mère s'endort depuis très longtemps sur les lauriers que Jacques Martin avait dressés.



Alix Senator renoue avec la tradition, référence au spectre de Carthage, tout en étant résolument «moderne», ambiance thriller-fantastique.



Le scénario au suspense allant crescendo est réussi, les dessins sont toujours aussi beaux et précis particulièrement les infrastructures , maison, intérieurs, mobiliers etc.



Bref un très bon cru.
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Jhen, tome 6 : Le lys et l'ogre

Sous prétexte de célébrer Jeanne à travers le Mystère du siège d'Orléans, qui met toute la ville en émoi et que l'on montre financé par Gilles de Rais, on suit l'histoire d'un horrible massacreur d'enfants - qui sera condamné pour cela ? ou pour avoir fait preuve à l'égard du roi de trop de superbe et d'esprit d'indépendance en ses terres, lui qui fut connétable ou bien pour les deux choses entremêlées, les chefs d'accusation portés contre lui servant opportunément à le faire condamner ? - et d'un homme qui ne sut se concilier ni les bonnes faveurs de Charles VII ni celles du Dauphin Louis XI.

La fiction, comme d'habitude en cette série, porte sur une amitié inventée par les auteurs entre un architecte Jehan Rocque qu'on ne voit bien souvent rien faire d'autre que dessiner des plans (d'oeuvres non réalisées, et pour cause puisqu'il s'agit d'un personnage qui n'a pas existé) et le sire de Laval, une amitié tenant tant bien que mal, le jeune Rocque se sentant mal de ce qu'il suppose Gilles de Rais pratiquer de nuit : le meurtre d'enfants - beaux de préférence - subtilisés à leurs familles, mais un lien résistant malgré tout, et cherche-t-on par là à nous faire prendre en pitié le sinistre "Barbe-Bleue" ?

Rien d'historique, si ce n'est la belle mise en scène du spectacle fait pour honorer la mémoire de Jeanne d'Arc, pour laquelle dit-on Gilles de Rais aurait vraiment éprouvé une vive admiration, à la limite de la vénération, et qu'il aurait aussi, selon cette bande dessinée et d'autres sources, tenté de faire libérer, alors qu'elle était emprisonnée à Rouen;

De belles planches.

Intéressant.
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Alix senator, tome 10 : La forêt carnivore

Magnifique album, Alix est confronté à son passé c'est l'occasion de revisiter des anciens albums de Jacques Martin.



Petit à petit, valérie Mangin s'approprie la saga Alix en respectant le passé mais en y apportant son propre style. Alix redevient ce héros solitaire que j'ai tant aimé.



Un style plus direct mais intéressant cet album est selon moi le meilleur de la saga.



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Les voyages d'Alix - Intégrale : Rome

Visitez la Rome antique !

Ce voyage d'Alix n'est pas un album de bandes dessinées, mais un guide touristique grand format, complémentaire des visites virtuelles qu'on peut faire sur Internet.

De nombreuses et superbes illustrations, souvent sur une double page, donnent vraiment au lecteur l'impression de se trouver sur place.

Nous visitons donc le forum, les forums impériaux, le Capitole... nous pénétrons à l'intérieur des monuments grandioses que les différents empereurs romains ont édifiés au cours des siècles, nous assistons à une bataille navale au Colisée et à une course de chars au Grand Cirque...

Ce guide comporte également des vues d'ensemble de la ville reconstituée, des plans, de nombreux commentaires détaillés, ainsi que des informations sur les types d'habitations, l'architecture, les ustensiles et les costumes.

Merci à Gilles Chaillet et Jacques Martin, hélas décédés, pour ce livre magnifique.

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Alix, tome 39 : Le Dieu sans nom

J'ai passé un excellent moment à lire le trente-neuvième tome des aventures d'Alix.



Il ne faut pas chercher de ressemblances avec Alix de Jacques Martin qui est tout bonnement inimitable...



Je trouve que les auteurs s'en sortent plutôt bien, mais évidemment si on cherche à retrouver l'Alix des origines du Maître Jacques on sera déçus, je ne l'ai pas été.



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Alix, tome 1 : Alix l'intrépide

Quand j’étais toute gamine et que j’allais à la bibliothèque avec ma mère, pendant qu’elle choisissait ses livres au rez-de-chaussée, elle me laissait au 1er étage consacré à la jeunesse. Là je me suis délectée de tout un tas de B.D aujourd’hui classiques, de Yakari à Yoko Tsuno en passant par Johan et Pirlouit. Alix fait partie de ces lectures d’enfance que j’ai par la suite totalement délaissées. Aujourd’hui, j’éprouve de plus en plus l’envie de me replonger dans ces séries, ça doit être le signe que je vieillis. Lors de ma visite hebdomadaire à la médiathèque, mes yeux se sont posés sur le rayonnage rempli de tomes de la série Alix. J’ai suggéré à mon fils de le lire et puis j’ai eu envie de le lire (ou relire, je ne sais plus lesquels j’avais lus quand j’étais enfant) également.



La première réflexion qui m’est venue c’est que je ne me souvenais pas que c’était si bavard. Il y a énormément de texte. Dans mon souvenir Alix était une série d’aventure trépidante. Mon souvenir n’était pas si mensonger que ça. Finalement, si « Alix l’intrépide » est en effet très bavard, il parvient tout de même à être très rythmé. Les péripéties s’enchaînent les unes aux autres sans temps mort. On ne s’ennuie pas un seconde. La reconstitution est soignée et le contexte historique est bien exploité.

Graphiquement, c’est du grand classique, que ce soit au niveau du trait ou du découpage et de la mise en scène. C’est du bon boulot.



J’ai donc passé un moment délicieux. Je ne sais pas si mon appréciation est objective ou si elle est teintée d’un goût de madeleine mais en tout cas j’ai bien envie de continuer ce voyage en enfance avec les autres tomes.



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Alix senator, tome 10 : La forêt carnivore

BANDE DESSINÉE HISTOIRE / ANTIQUITÉ.

On veut redonner un second souffle à la vénérable série "Alix" : graphiquement ça le fait grave, scénaristiquement c'est intéressant mais il y a des choses à redire (problème de rythme voire de construction ? On hésite trop souvent entre le feuilleton et le serial : le "tant qu'on gagne on joue" a-t-il trouvé ses limites ?). Dans tous les cas ce bon tome 10 fait suite au tome de la série mère intitulé "Vercingétorix", et la cohabitation entre vainqueurs Romains et vaincus Celtes soulèvent de nombreuses questions auxquelles personne n'a encore trouvé de réponses...
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Alix senator, tome 11 : L'esclave de Khorsa..

BANDE DESSINÉE HISTOIRE / ANTIQUITÉ.

C’est quand même un bel album avec les ruines de Khorsabad enneigés magnifiquement dessinées par Thierry Démarez, avec ses qualités et ses limitations habituelles. L’opposition entre un Alix humble qui veut rendre hommage à son père et son antagoniste ambitieux qui se sert se père est intéressante. Mais il y avait mieux à faire : un bon vieux survival dans une cité abandonnée aurait été plus efficace qu’un Alix mené par le bout du nez par un méchant aux plans machiavéliques qui se déroulent sans aucun accroc...
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Alix, tome 37 : Veni Vidi Vici

C'est toujours avec un sentiment de crainte que je découvre un nouvel Alix, la peur d'être déçu...

Alix a bercé mon enfance et malheureusement les derniers tomes n'étaient pas à la hauteur de mon attente.



Ce trente-septième tome est un retour aux sources...Les couleurs et la mise en pages (Albertini a fait un travail magnifique) sont superbes.



Le scénario de David B. est de qualité bien que parfois confus, j'ai retrouvé Enak tel que je l'aime capricieux, taquin, drôle. Un sentiment mitigé donc même si cette histoire est digne des soixante-dix ans d'Alix et du grand Jacques Martin.
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