Tant que ces manipulations restent occasionnelles , cela ne fait pas de nous de véritables manipulateurs..............
A la différence du manipulateur occasionnel , le manipulateur proféssionnel utilise constamment les autres à son avantage . Il se sert régulièrement de la ruse ou du chantage pour parvenir à ses fins ou encore, il a inlassablement besoin d'écraser autrui pour se sentir puissant
Pour résister à un manipulateur de type II il faut:
-savoir que la manipulation existe
-prendre du recul pour observer et comprendre ce qui nous arrive
-faire le deuil d'un monde idéal
-apprendre à repérer l'intention du manipulateur.
Avant de combattre une maladie, il faut être en mesure de l'identifier. Connaître et comprendre le genre de manipulation que l'on subit est donc un premier pas indispensable pour commencer à se libérer de l'emprise d'un manipulateur ou pour éviter de tomber dans les pièges qu'il nous tend.
-le manipulateur charmeur mise sur la sympathie qu'il dégage pour mieux nous abuser
-le manipulateur culpabilisateur compte sur la réciprocité pour nous obliger à le contenter
-le manipulateur respectable utilise notre soumission naturelle au savoir et au pouvoir
-le manipulateur autoritaire s'impose pour la peur ou par la terreur qu'il inspire.
un fait caractéristique est qu'il aime (le manipulateur) à s'entourer d'incompétents. cela peut sembler bizarre , mais il n'agit pas ainsi sans raison. En récompensant ceux qui travaillent mal, il s'assure des alliés qui lui sont très dévoués car sans lui, ils ne seraient plus rien.
Ce n’est pas le travail qui nous fatigue, ce sont nos émotions. Nous sommes bien plus fatigués par nos émotions que par n’importe quelle autre activité. Nos peurs, nos colères, nos anxiétés, nos chagrins ou nos angoisses provoquent en nous des tensions nerveuses inimaginables. C’est pourquoi il est important non pas de cacher ou de refouler nos émotions, mais de s’en occuper activement avec l’un ou l’autre des outils présentés dans cet ouvrage. Faire l’autruche avec ses émotions, c’est se mentir à soi-même et ouvrir toutes grandes les portes à ces tensions émotionnelles (colère, peur, anxiété, angoisses, etc.) qu’on appelle aussi le stress.
Ce premier type de manipulation (comme son nom l’indique) contient toujours une intention positive ; c’est le contraire du chantage. Même lorsqu'un parent exerce un peu de pression pour amener son enfant à se laver régulièrement les dents ou lorsqu'une infirmière tient un discours réconfortant, une seringue à la main (n’ayez pas peur, vous n’allez rien sentir.), l’intention demeure bonne et va dans le sens du bien, du bon, de l’agréable ou de l’utile. La douce persuasion fait partie de ces manipulations positives.
Les émotions influencent la respiration tout comme la respiration influence les émotions. Plus vous êtes stressé, inquiet, anxieux ou angoissé, plus votre respiration est courte et rapide.
Un problème n'est pas problématique en soi. Ce qui fait apparaître et exister le problème, c'est le manque de solution.
Siffler en trottinant
Trottiner, ce n’est pas courir sur la pointe des pieds en faisant de grandes enjambées ou se pencher en avant en serrant les poings et en pensant à lever les genoux. Il est possible de trottiner en n’allant pas plus vite que quelqu'un qui marche rapidement. Durant cet exercice, on ne doit jamais ressentir de douleurs ni de fatigue. Si l’on trottine à plusieurs, on doit pouvoir parler sans s’essouffler. Quand on trottine, on ne fait pas la course ; on ne cherche qu’à stimuler le parasympathique.
L’intention d’une manipulation positive est systématiquement bonne, utile ou agréable. Même s’il ne s’agit pas réellement d’une manipulation au sens où on l’entend habituellement, il est important d’en parler, ne serait-ce que pour mieux percevoir les autres manipulations douteuses qui se cachent derrière des apparences naïves, mielleuses ou faussement amicales.