Citations de Jacques Salomé (1495)
Dans les jours qui suivirent, j'ai compris que rien n'est pire qu'une solitude à deux ! -
La pire des solitudes n’est pas d’être seul, c’est d’être un compagnon épouvantable pour soi-même.
Et si aujourd'hui ma passion pour les relations humaines est si tenace, si ma vision peut-être utopique demeure toujours actuelle, intacte, et aussi vitale, si ma volonté de proposer à chacun l'exigence d'un apprentissage de la communication relationnelle - et par exemple qu'on puisse apprendre un jour la communication à l'école, au même titre que le calcul, l'histoire , la géographie ou le français -est toujours aussi forte, je dois ce enthousiasme aux rencontres, aux étonnements, aux découvertes qui ont surgi à tous les âges de ma vie.
Vous l'avez bien compris, ce n'était pas de la timidité. Son silence était l'expression de toutes ses frustrations, de toutes ses inquiétudes et aussi de toutes les colères rentrées qui bouillonnaient en lui et qu'il n'osait exprimer.
[...]
Mais au pays des castors, quel est le père passionné ou entièrement pris par son travail qui peut entendre la demande silencieuse de son enfant ?
Je tente de vous dire, avec des mots simples, que la VIE est un miracle permanent, qui se reproduit à tout instant, tout au long de notre existence, pour nous permettre d'exister et surtout d'exister en étant le plus vivants possibles !
... ce qu'il faut comprendre c'est que la VIE, qui est présente en chacun de nous depuis le premier instant de notre conception, ne peut pas, elle, se découper en tranches. La VIE est semblable à une graine qui ne demande qu'à croître, à se développer.
- Mais enfin, tu ne vas pas croire tout ce qu'on raconte à l'école ! Ce n'est quand même pas mon fils qui va m'expliquer à mon âge comment il faut aimer ses enfants ! C'est le monde à l'envers ! Mais dans quelle époque vivons-nous ?
- Eh bien, j'ai lu dans le livre un conte qui expliquait tout cela et j'ai trouvé que c'était vrai pour moi.
Cette dernière phrase en particulier : "S'il vous arrivait quelque chose, à ta soeur et à toi, je ne sais pas si je pourrais continuer à vivre !" ne le rassurait pas du tout et encombrait même Nobru. Il avait l'impression qu'il devait être responsable de la vie de sa mère.
Il semble qu'au pays des jaguars beaucoup de parents sont comme la maman de Nobru, ils sont persuadés qu'être équitable avec leurs enfants c'est dispenser à chacun la même part d'amour, les mêmes soins, les mêms marques d'attention en veillant à ne pas privilégier l'un par rapport à l'autre (si tant est que ce soit possible, d'ailleurs !). Or ces parents font semblant de croire qu'il n'y a pas de différence chez leurs enfants dans leurs besoins, dans leurs désirs, dans leur façon de recevoir et donner, de demander ou de refuser, et même de rêver !
Vous avez sans doute remarqué que celui qui vous pose une question a déjà, le plus souvent, une idée de réponse dans la tête. Ce n'est donc pas votre réponse qu'il attend, mais une confirmation que sa réponse à lui est la bonne, qu'elle est justifiée.Si on a compris que derrière toute question il y a une interrogation chez celui qui la pose, on saisira mieux combien il est important en tant que parent de ne surtout pas répondre au "pourquoi ?", du moins dan un premier temps !
Vous remarquerez certainement qu'avec les mêmes mots, on peut dire entre parents et enfants des choses incroyablement différentes et parfois opposées.
"Les contes ne parlent pas du monde de l'enfance, mais de l'enfance du monde', dit Henri Gougaud.
L'homme dont je rêve sera celui qui aime en moi la femme qui ne dépend plus de lui.
Peter Handke
La valeur du travail d'un homme, ou d'une femme, ne peut se réduire à une production ou à un service qui sera payé par un salaire ou des honoraires.
Cette valeur doit inclure le fait que travailler huit heures par jour, c'est vendre huit heures de sa vie par jour. Et que le prix de cette vie est inestimable.
Jacques Salomé, Manuel de survie dans le monde du travail
Dans une relation amoureuse, il faut être vraiment prêt à tout. Un bonheur est si vite arrivé !
celui qui ne sait pas sourire de lui-même ne connait pas le plaisir de rire pour rien, simplement pour le plaisir de rire
La vie... Il y a tellement de choses dans un si petit mot.
puisque nous sommes tous des enfants de Dieu, nous sommes tous égaux ; aucune oppression ni injustice ne peuvent se justifier par le statut social, le sexe, l'ethnie ou la religion.
quand il y a le silence des mots, se réveille la violence des maux
Il y a plusieurs raisons à cette perte de solidarité familiale. Comme vous le rappelez, il y a eu ce passage de ce qu’on appelait autrefois « la famille élargie », donc solidaire parce que vivant dans une implantation géographique commune de quelques centaines de mètres, à la « famille nucléaire » réduite à un homme, une femme, un ou deux enfants, isolés ; parfois éloignés de plusieurs centaines de kilomètres du reste de la famille d’origine. Dès lors, on ne peut compter que sur soi, et de moins en moins sur ses parents. Il y a un repliement sur ses propres ressources.
Puis, à mon sens, il y a une autre raison plus complexe, moins avouable. Autrefois, les enfants étaient une richesse, un don du ciel. On faisait des enfants pour avoir des bras, et ces enfants allaient contribuer sinon à la fortune familiale, du moins à la survie familiale. Aujourd’hui, au contraire, un enfant coûte cher ! Nous sommes donc passés de l’enfant richesse, à l’enfant coûteux, et maintenant à l’enfant risque, à l’enfant panique (drogue, violence, suicide…). Actuellement, un couple qui a des enfants s’appauvrit. Peu de personnes osent se l’avouer, mais on l’énonce distraitement dans une conversation : « Ah, il me coûte cher ! ». L’enfant, s’il est à l’origine d’un certain nombre de gratifications narcissiques, est à l’origine aussi d’un certain nombre de privations matérielles et de beaucoup d’angoisses.