Citations de Jacques Salomé (1495)
J'aurais voulu être professeur de vie. J'aurais appris aux enfants, aux adultes aussi, tout ce qui n'est pas dit dans les livres... Je leur aurais appris les choses délicates de la vie... qu'un amour entretenu ne s'use pas, que la seule liberté qui vaille d'être vécue est la liberté d'être, qu'il est important de prendre le temps de regarder un nuage, de suivre le vol d'un oiseau, de se laisser surprendre par l'infime des choses de la vie. Qu'il est important d'apprendre à s'aimer, à se respecter, à se définir. Qu'il est encore plus important de ne pas se laisser enfermer dans les jugements, de résister aux rumeurs, aux idées toutes faites, aux modes. J'aurais essayé de leur apprendre à remettre en cause leurs croyances quand elles sont devenues des certitudes, pour laisser plus de place à l'imprévisible de la vie.
Déclaration des droits de l'homme et de la femme à l'amour :
T'aimer sans t'envahir
Te multiplier sans te perdre
Te dire sans me trahir
Te garder sans te posséder
Et être ainsi moi-même au plus secret de toi.
"L'herbe est toujours plus verte chez les autres...jusqu'à ce qu'on découvre que c'est du gazon artificiel."
La pire des solitudes n'est pas d'être seul mais d'être un compagnon épouvantable pour soi-même.
La pire des pauvretés n'est pas dans ce qui nous manque mais dans l'ignorance de ce que nous avons.
Personne autour de moi ne me sait aussi troublée, aussi privée de toi. Je crois que je t'aime réellement : je veux dire avec une réalité si intense qu'elle habite tous les instants. Je t'aime en accord avec chaque parcelle de moi. Je n'ose plus te le dire tant c'est grave.
quand il y a le silence des mots se réveille la violence des maux
Entre
Ce que je sens
Ce que je pense
Ce que je voudrais dire
Ce que je dis
Ce que tu crois entendre
Ce que tu entends
Ce que tu veux bien comprendre
Ce que tu crois comprendre
Ce que tu dis que tu as compris...
Il y a au moins 10 occasions pour que le message d'origine soit sensiblement déformé...
Communiquer, c'est accepter de partager nos différences
Quand il y a le silence des mots
se réveille trop souvent la violence des maux.
Mais il ne suffit pas de rompre le silence,
et de sortir du mutisme,
encore faut-il se sentir reçu, entendu et amplifié
lors de ses tâtonnements à mettre en mots.
aujourd'hui est le premier jour
du reste de ma vie
Je pense à toi -non ce mot est trop pauvre, trop limité- tu es en moi, frisson chaud et inquiet à la fois. Je cherche une issue pour te laisser partir, puis tout aussitôt un moyen pour te garder.
Ecoute-moi s’il te plait, j’ai besoin de parler
Accorde-moi seulement quelques instants
Accepte ce que je vis, ce que je sens,
Sans réticence, sans jugement,
Ecoute-moi, s’il te plait, j’ai besoin de parler
Ne me bombarde pas de conseils et d’idées
Ne te crois pas obligé de régler mes difficultés
Manquerais-tu de confiance en mes capacités ?
Ecoute-moi s’il te plait, j’ai besoin de parler
N’essaie pas de me distraire ou de m’amuser
Je croirais que tu ne comprends pas
L’importance de ce que je vis en moi
Ecoute-moi s’il te plait, j’ai besoin de parler
Surtout, ne me juge pas, ne me blâme pas
Voudrais-tu que ta moralité
Me fasse crouler de culpabilité ?
Ecoute-moi s’il te plait, j’ai besoin de parler
Ne te crois pas non plus obligé d’approuver
Si j’ai besoin de me raconter
C’est simplement pour être libéré
Ecoute-moi s’il te plait, j’ai besoin de parler
N’interprète pas et n’essaie pas d’analyser
Je me sentirais incompris et manipulé
Et je ne pourrais plus rien te communiquer
Ecoute-moi s’il te plait, j’ai besoin de parler
Ne m’interromps pas pour me questionner
N’essaie pas de forcer mon domaine caché
Je sais jusqu’où je peux et veux aller
Ecoute-moi s’il te plait, j’ai besoin de parler
Respecte les silences qui me font cheminer
Garde-toi bien de les briser
C’est par eux bien souvent que je suis éclairé
Alors maintenant que tu m’as bien écouté
Je t’en prie, tu peux parler
Avec tendresse et disponibilité
A mon tour je t’écouterai
De Jacques Salomé :
L'indicible ne s'écrit pas
il se crie
ou se tait
dans une infinie désespérance.
En hommage à notre amie Claire partie ce 9 octobre 2018.
“Dans un couple, peut-être que l'important n'est pas de vouloir rendre l'autre heureux, c'est de se rendre heureux et d'offrir ce bonheur à l'autre.”
La souffrance est parfois si envahissante qu'elle déborde le corps, le visage, la voix et surtout les yeux. Regardons souvent les yeux de nos enfants.
Et d'ailleurs, ceux qui savaient laisser germer et laisser fleurir chacune de leurs moitiés de graine d'amour, avec intensité, avec passion, avec enthousiasme et respect, ceux-là découvraient plus tard qu'ils pouvaient à la fois s'aimer et aimer, aimer et être aimés. Ceux qui ne développaient qu'une moitié de graine, soit en s'aimant trop, soit en n'aimant que les autres, soit encore en n'aimant qu'une seule personne au monde, ceux-là avaient des mi-graines qui durcissaient, qui durcissaient tellement leur cœur… que parfois leur tête éclatait de douleur. Ah ! Vivre seulement avec une mi-graine d'amour, cela doit être terrible ! (extrait du conte des maux de tête).
L'étoile est belle parce qu'elle laisse deviner l'infini dont elle s'entoure.
Aujourd'hui celui que je croyais être mon ami m'a donné une gifle. La peine que j'ai m'appartient. Je suis donc seul responsable de ce que je vais faire de cette peine.
L'amour ne doit pas être utilisé comme un remède à la solitude, mais comme un soleil propre à faire éclore en chacun le meilleur de lui-même .