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3.86/5 (sur 28 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lyon , le 12/04/1963
Biographie :

Athlète aventurier français, coureur autour du monde, photographe et écrivain.

Il devient le premier homme à faire le tour du monde en courant et fait son entrée dans le Guinness Book. Il a couru 27 000 kilomètres

http://www.coureur-du-monde.org/

Source : http://www.coureur-du-monde.org/
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ÉPISODE 44 : Rémis Camus Dès son enfance, Rémis Camus a soif d'aventure ! Lorsqu'il découvre le livre de Jamel Balhi sur sa traversée des Amériques en courant, il décide de changer de vie pour devenir aventurier. Découvrez l'interview feel good, en vidéo ! Pour découvrir son ouvrage « Aventurier de la vie » aux éditions Robert Laffont, RDV sur notre site internet #ParolesdAuteurs #InterviewGibert #GibertMonLibraire #Gibert #FeelGood #Aventure #Voyage Retrouvez-nous sur Facebook : facebook.com/GibertOfficiel Nous suivre sur Instagram : instagram.com/GibertOfficiel


Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
On honore des dieux différents en adoptant des gestes identiques.
p 140
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Le 12 octobre est une date anniversaire que commémorent les Américains en souvenir de l'année 1492. A cette époque, les navigateurs européens avaient pour coutume de jeter l'ancre dans des rades encore inconnues. Ne voyant aucun signe de vie sur les plages, ni homme, ni femme, ni chèvres, ni fumée, ils prétendaient alors avoir découvert un nouveau continent : le Nouveau Monde;"Détroit de Magellan", "détroit de Nelson", "Crique Brightman", "baie de San Sébastiàn"... lit-on sur la carte des Amériques. pour les Indiens Mapuches de la Cordillère, l'année 1492 marque la fin de leur liberté absolue.
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J'aime les Mexicains. Le pays me fascine... si proche et pourtant si éloigné des Nord-Américains.
L'un des pays les plus hospitaliers de toutes les Amériques. La nourriture est succulente, épicée comme dans le tiers-monde. Je n'oublierai jamais cette expérience culinaire vécue dans le petit village de La Palmita, adossé contre les vagues du Pacifique. Le mercure est monté à 49 degrés ce jour-là.
... Le guacamole était savoureux, gorgé de gingembre, de fromage et généreusement accompagné de bière et de tequila....
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Ma mexicade me taraude les tympans, le jour comme la nuit. La route Panaméricaine déroule lascivement devant mes pieds son ruban d'asphalte. Le pays défile sous un ciel d'un bleu profond. Des cactus saguaros accrochés au sommet des pitons rocheux ouvrent leurs bras face au désert de Sonora. Je devine des serpents à sonnette immobiles comme les pierres qui les protègent de la violence du soleil. je m'aventure dans le désert pour rencontrer le silence. Y pénétrer, c'est braver les morsures et les poisons les plus mortels. Des insectes étranges ressemblent à des brindilles de bois pétrifiées ; étranges spectres immobiles qui attendent la nuit pour leur prochaine résurrection. D'autres cactus et l'agave ont donné le mezcal et la tequila, l'alcool national du Mexique.
La chaleur colle à la peau, les mouches aussi. Pour ne pas m'égarer dans cet insondable univers d'épineux et de cailloux, je reste à portée d'oreille de la circulation. Le ciel, toujours bleu, m'envoie sur la tête tout le poids de sa chaleur poisseuse.
La route m'enivre, je ressens ce vertige comme une chute orgasmique vers le fond de l'abîme, un univers indicible.
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Au travers des sociétés déshéritées où je passe d'un pas badaudant, les trottoirs semblent ne réunir que des gens sortis de prison, des hommes à Caddie et chaussures trouées. Je comprends mieux les peurs qui hantent les personnes, telle cette conductrice au volant de sa voiture arrêtée à un feu rouge de Turlock. Ce matin, je décide de passer quelques heures à la bibliothèque publique avant de reprendre la route en courant ; je m'approche de l'auto pour demander à sa propriétaire où se trouve cette bibliothèque. Dès que j'arrive à hauteur du véhicule, la femme - asiatique - est prise de panique et relève la vitre de sa portière. Elle a peur. Peur de cette bête noire que l'on nomme la peur et qui contamine les consciences.
J'oublie mes heures de lecture et m'enfuis une fois de plus vers le sud de la Californie.
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Alberto s'assoit sur les galets lisses et remue la tête de haut en bas, comme le geste d'acceptation d'une défaite, référence à la guerre des Malouines.
Une larme perle sur sa joue.
"Ils étaient bien trop fort pour nous..."
Accepter la défaite est une forme de victoire. Dans l'espoir de soulager les remords nostalgiques du jeune pompier, je lui confie que si les Anglais sont si puissants sur les mers du globe, c'est parce qu'ils traînent derrière eux cinq siècles de pirateries.
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El Bolson se trouve à quatre litres de sueur vers le sud. El Bolson est l'ex-fan des sixties, le troisième sommet d'un triangle reliant cette petite ville à Katmandou et au Larzac. De la bonne époque, il ne reste qu'un marché d'artisanat tenu par quelques hippies vieillissants.
... Où pourrai-je bâtir mon ashram ailleurs que dans ma tête ?
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Lépreuses ou princières,
les façades abritent les mêmes mystères.
P52
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Je cours dans la grande spirale du monde, au hasard des rencontres, heureuses ou non. Mes lieux de sommeil , en dur comme en mou, sont improvisés et gratuits.
D'Anchorage jusqu'à cette mi-parcours du continent, j'ai occupé (dormis) entre autres dans 8 Armées du salut, 7 granges, 2 salles de classe, 1 aéroport, 1 bureau d'immigration, 14 plages, 11 stations-service, 13 relais pour camionneurs, 1 camionnette immobilisée, 2 toits, 1 wagon de marchandises, 4 églises, 1 communauté franciscaine, 1 réserve d'Indiens, 3 bancs publics, 7 sols en béton, 2 sols en terre battue, 4 pelouses, 1 passerelle de toboggan, 2 infirmeries, 1 hôpital, 3 commissariats de police, 3 foyers d'étudiant, 1 maison en chantier, 1 tipi, 2 caravanes. Si je compare la superficie de mon enveloppe humaine à celle de l'écorce terrestre, je suis certain de pouvoir m'allonger quelque part tous les soirs. J'ai fini les hôtels trente-six étoiles ; celles que l'on voit en passant à la caisse.
Dormir est chaque soir un jeu de piste à travers les ruelles des quartiers populaires. Ces quartiers respirent la vraie vie et mon instinct m'y guide tout naturellement.
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Pas besoin d'avoir ses dix doigts
pour jouer ou pour mendier.
P96
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