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3.79/5 (sur 1291 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Three Rivers (Texas) , le 12/10/1939
Mort(e) à : Missoula (Montana) , le 17/09/2008
Biographie :

James Crumley est un écrivain américain.Après avoir fait ses études au Texas et servi pendant deux ans dans l'armée, il devient professeur de composition littéraire. Il "visite" ainsi de nombreuses universités, il a la bougeotte et le métier de professeur ne lui convient pas. Attiré par le poète Richard Hugo, comme d'autres écrivains de sa génération (Jim Welch, Bob Reid, Neil Mac Mahon, John A. Jackson), il débarque à Missoula, Montana au milieu des années 60.

Il s'essaye à la poésie et l'écriture de nouvelles, et anime des ateliers d'écriture en compagnie de Richard Hugo, James Lee Burke et d'autres...

En 1967, il écrit son premier roman, "Un pour marquer la cadence" (One to Count Cadence), qui n'est publié qu'en 1969. Sur fond de guerre du Vietnam, ce roman raconte une histoire d'amitié entre un sergent dur à cuire et un soldat gauchiste. Crumley met déjà le pied dans le roman noir, genre dans lequel il excellera par la suite.

Crumley est terriblement ancré à Missoula, comme tous les autres écrivains du coin. Missoula est leur coin de paradis, un paradis où règnent tolérance, bonne humeur, où l'alcool coule à flot et où les écrivains sont une denrée incroyablement fréquente. À Missoula, tout le monde écrit. Au milieu des montagnes, dans cette ville de 50 000 habitants, Crumley reste donc. Il essaye bien parfois de s'en "échapper" mais il finit toujours par y revenir.

James Crumley a reçu de nombreux prix dont le Trophée 813 de la meilleure réédition en 1987 pour "Le dernier baiser", le Prix Mystère de la critique en 1989 pour "Fausse piste" ou encore le Dashiell Hammett Award en 1994 pour "Le bandit mexicain et le cochon".

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Source : Wikipedia
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À l'occasion de l'annonce du Grand prix de littérature américaine et des élections de mi-mandat aux Etats-Unis, le Book Club s'intéresse aux livres qui nous aident à comprendre l'Amérique d'aujourd'hui. Pour en parler, nous recevons Francis Geffard, éditeur chez Albin Michel et créateur du Grand prix de littérature américaine ainsi que Nicolas Richard, auteur et traducteur. Il a notamment traduit Hunter S. Thompson, Thomas Pynchon, Woody Allen, James Crumley, Stephen Dixon ou encore Quentin Tarantino. #etatsunis #litterature #bookclubculture __________ Venez participer au Book club, on vous attend par ici https://www.instagram.com/bookclubculture_ Et sur les réseaux sociaux avec le hashtag #bookclubculture Retrouvez votre rendez-vous littéraire quotidien https://youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrqL4fBA4¤££¤14PLKpTasoeXDrqL25¤££¤ ou sur le site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/bienvenue-au-book-club-part-2 Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture TikTok : https://www.tiktok.com/@franceculture Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture

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Citations et extraits (222) Voir plus Ajouter une citation
J’essaie de garder toujours deux verres d’avance sur la réalité et trois verres de retard sur la biture.



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Etant donné que vous foutez rien aussi bien que n’importe qui, je me suis dit qu’on pourrait rien glander ensemble.
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« En période d'écriture, je rêve de ce que j'écris toutes les nuits. Si je travaille trop longtemps, je plane littéralement parce que ça marche, alors je dépasse mes 4, 5 heures de travail quotidiennes.

Ça peut aller jusqu'à 7 ou 8 heures. Mais après, je suis tellement excité que je ne peux plus dormir pendant 2 ou 3 jours. La sensation de ce trip dans l'écriture est géniale, j'adore ça.

Mais après c'est terrible, très dur. Comme pour un camé en pleine descente. »

James Crumley
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James Crumley
Un mariage se termine parfois ; un divorce, jamais.
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ça faisait longtemps que je n'avais pas eu de relation avec une femme capable de paraitre innocente et vulnérable. Non que je n'aime point les femmes fortes et autonomes, mais la plupart des femmes que je connaissais étaient si rudes qu'elles pouvaient tailler des silex bifaces en se servant de leur cœur comme percuteur.
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J’ai traversé la route pour aller me laver la figure dans le torrent, histoire de rincer tous ces kilomètres dans l’eau glacée. Fireball m’a jeté un sale œil, mais il en a finalement lapé une petite gorgée. Il s’est immédiatement ébroué, secouant la tête, comme horrifié par le gout. Je l’ai ramené sur la route et lui ai donné une bière. On en avait bien mérité une, tous les deux.


Je tiens à préciser que FireBall est un chien !
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- Elle me disait toujours : « Ils font que me reluquer, Albert, ils me voient pas comme je suis » .
- Je croyais que c’était Marylin Monroe qui avait dit ça.
- Hein, oh, peut-être bien. Je suis sûr que c’est un trait psychologique que beaucoup d’actrices ont en commun.
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Un beau jour, il y a deux ans, il m’a téléphoné de Sun Valley pour m’annoncer qu’il me quittait. Je n’étais pas surprise. Il m’avait déjà fait le coup plusieurs fois, mais ce coup-ci, il a vraiment demandé le divorce, et laissez-moi vous dire que ça lui a couté très cher.

Je l’ai dépouillé, comme il le dit si bien, tel le grizzli dépèce le saumon. Je lui ai laissé la tête et les arêtes.
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- Tu ne me rends pas triste, dis-je, en me retenant de lui dire que la jeunesse était parfois plus triste que l'âge mûr, en me retenant de lui dire qu'elle me faisait me sentir vieux, plus vieux que les montagnes, plus érodé que les ravines qui serpentaient sur les versants grillés par le soleil. C'est une trop belle journée pour être triste.
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- Tu seras vieille comment, quand tu auras quarante ans ?
- On s’en fout. Pour vieillir, vieux, il faut se souvenir des choses, et moi je me souviens même pas de ce matin.
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