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3.59/5 (sur 1736 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 24/12/1906
Mort(e) à : Corsier-sur-Vevey, Suisse , le 06/02/1985
Biographie :

James Hadley Chase est le pseudonyme le plus connu du Britannique René Brabazon Raymond, né à Londres le 24 décembre 1906. Courtier en librairie à l’âge de dix-huit ans, consciencieux et ayant l’habitude de lire les ouvrages qu’il vendait, il note l’engouement du public anglais pour les récits de gangsters américains et s’intéresse aux œuvres de Steinbeck, Hemingway ainsi qu’à la nouvelle esthétique américaine hard-boiled illustrée par les ouvrages de Dashiell Hammett.

Son premier roman, Pas d’orchidées pour Miss Blandish, paru en 1939 et écrit, dit la légende, en six week-ends à l’aide d’un dictionnaire d’argot américain, est très vite un best-seller. Ce titre, enrichi d’une suite en 1948, La chair de l’orchidée, deviendra l’un des fleurons de la Série Noire imaginée par Marcel Duhamel en 1945. Près de quatre-vingt-dix romans et un recueil de nouvelles suivront, dont Eva, un autre grand classique destiné à marquer l’histoire du genre. James Hadley Chase est mort le 5 février 1985.

Une quarantaine de films ont été adaptés de son œuvre caractérisée par le pessimisme de son univers, la qualité de ses intrigues et le refus du récit psychologique classique au profit d’une narration plus visuelle, privilégiant l’action comme étant encore le meilleur moyen de connaître l’âme de ses personnages.
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Bande annonce du film Eva (2018), nouvelle adaptation du roman Eva de James Hadley Chase.

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Citations et extraits (1066) Voir plus Ajouter une citation
Bien qu'impeccablement vêtu en toute circonstance, Kendrick, chauve comme un oeuf, arborait une perruque orange mal ajustée à son crâne ainsi que du rose pâle aux lèvres. Quand il rencontrait une cliente dans la rue, il soulevait sa moumoute comme s'il s'agissait d'un chapeau.
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Les premières phrases : L'affaire débuta un après-midi du mois de juillet, par une chaleur torride, sous un ciel implacablement bleu et de brûlantes rafales de vent et de poussière. Au carrefour de la route qui va de Fort Scott au Nevada et de la nationale 54, qui relie Pittsburg à Kansas City, se trouvent une gargote et un poste d'essence. La baraque en bois a pauvre apparence et ne possède qu'une seule pompe, exploitée par un veuf d'un certain âge et sa fille, une blonde bien en chair.
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Boule-de-billard était un gars marrant: très vaniteux, reprit Solo. Il dépensait un argent fou en perruques. Il détestait qu'on l'appelle Boule-de-billard. Il en est presque devenu dingue pendant qu'il tirait son temps en cabane... on était dans la même prison. Même le gardien l'appelait comme ça. (Solo secoua la tête). Je le plaignais malgré sa bêtise. Quand on était sur notre dernier casse., il a retiré un gant pour rajuster sa perruque et a laissé une empreinte. C'est ça qui nous a fait prendre.... sa perruque!
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- Pas à lui. A sa fille. Tu l'as déjà vue ? Quel morceau ! Je donnerais dix ans de ma vie pour l'enviander.
Bailey n'eut pas l'air intéressé.
- Je les connais, ces filles pleines de fric. Elles savent même pas à quoi elle peuvent servir.
- Je parie que celle-là le sait, fit Heinie avec un soupir. Son vieux donne une réception, pour son anniversaire. Elle a vingt-quatre ans… l'âge idéal, quoi !
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Elle but un peu de whisky en s'efforçant de réfléchir, opération qui lui était pénible. Rocco crut entendre grincer les rouages de son cerveau.
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Il lui prit la main pour l'entraîner en courant sur le sable et dans la mer.
- Suivez-moi, bébé. J'irai pas trop loin.
Elle s'arrêta pour l'observer. Un m'as-tu-vu pensa-t-elle, aucun style et pas de vitesse. Après lui avoir accordé une bonne avance, elle plongea brusquement, le rattrapa et le distança comme une fusée. Elle nagea sur une centaine de mètres, se retourna et l'attendit.
Quand il la rejoignit, elle constata qu'il n'avait plus l'air heureux du tout.
- Dites voir, qui vous êtes ? Une championne, ou quoi ? Grogna-t-il d'une voix aigre.
Elle comprit son erreur. Les hommes ! Ils voulaient toujours être les premiers en tout ! Elle aurait dû jouer les effarouchées.
- Pourquoi vous m'avez pas dit que vous nagiez comme ça ? Vous vous foutez de moi ?
L'étincelle s'était éteinte. N'apprendrait-elle jamais ?
- Mon cocktail est en train de tiédir, dit-elle.
(Puis elle fit demi-tour pour regagner la plage, le laissant derrière elle, médusé.)
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Au cours de sa première bataille rangée, Easton s'était rendu compte que, malheureusement, il était lâche. Il essaya de se consoler en se disant qu'il n'y pouvait rien: c'était une question de glandes. On avait ou on n'avait pas les glandes nécessaires pour tenir tête à u gangster armé. Dès lors, il saisit toute les occasions d'éviter le danger; résultat: il finit pas être transféré de San Francisco à Downside où le Bureau l'oublia, car Downside avait le taux de criminalité le plus bas des Etats-Unis.
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Elle s'était approchée du bar pour se trouver en pleine lumière. J'eus un aperçu de ses charmes sous les plis vaporeux de son déshabillé.

- D'accord, j'accepte ce boulot, dis-je en faisant un effort terrible pour ne plus la regarder.

À ce moment-là, il me semblait que c'était une occasion qui me vaudrait pas mal de bon temps. Mais ça ne devait pas se passer comme ça. Quand on se laisse doubler par une belle souris, ça ne se passe jamais comme on se l'imagine.
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Sans se soucier des voix qui baissaient soudain d'un ton, des têtes qui se retournaient, du mouvement furtif d'un pouce qui le désignait, Corridon s'avança nonchalamment à travers le brouillard de fumée qui emplissait la salle agressivement décoré de jaune et de rouge.
A Soho, il avait l'habitude d'être le centre des regards et l'objet des murmures. Ce gars-là traînait sa réputation comme un lépreux sa clochette.

(incipit)
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Un petit extrait de ce livre illustrant le trouble naissant de cette brûte sanguinaire, ça vous dit ?

Il éprouvait tout au fond de lui-même une émotion bizarre en pensant à la fille. Elle l'avait sauvé. Pourquoi ? Comme dans un roman. Il lui était redevable de quelque chose et cette constatation le mettait mal à l'aise. La reconnaissance lui était un sentiment tout nouveau. Il se sentait gêné. Jusque-là personne n'avait n'avait jamais rien fait pour lui. Il tenta de chasser de son esprit la sensation d'avoir contracté une dette, mais il n'y parvint pas. Cela tracassait Baird. Il ne pouvait pas comprendre qu'on fasse ce qu'elle avait fait pour un étranger. Quand il s'était senti suffisamment d'aplomb pour pouvoir songer à partir, il avait posé trois cents dollars sur la table en disant :

- J'ai l'impression que je vous dois quelque chose. Prenez ça : il m'en reste assez. Je n'oublierai pas ce que vous avez fait pour moi. Allez, prenez. Vous l'avez bien gagné.

Il n'était pas habitué à s'exprimer et ce discours l'avait embarrassé. En son for intérieur, il se disait qu'il fallait être fou pour lui donner une somme pareille, mais quelque chose le poussait à être généreux : un sentiment tout nouveau en lui.
Son refus lui avait fait l'effet d'une gifle. Elle avait refusé sans histoires, comme si l'argent n'avait aucune valeur à ses yeux. Alors son tempérament avait balayé toutes ses bonnes intentions.

- Vous entendez ce que je vous dis ? avait-il demandé en plongeant son regard dans le sien. Trois cents dollars. (Il l'avait secoué.) C'est une fortune pour vous, pauvre gourde ! qu'est ce qui vous prend ?

- Bas les pattes ! avait-elle répondu, avec une rage égale à la sienne. Je ne veux pas de votre argent. Lachez moi !

Ils étaient restés les yeux dans les yeux l'espace d'un instant, puis il l'avait lâchée et était allé s'assoir sur le lit. Jamais aucune des filles qu'il avait fréquentées n'avait osé le regarder comme elle venait de le faire. Il n'avait pas reussi à lui faire peur comme il en avait eu l'intention. Elle l'avait traité comme n'importe quel soupirant, nullement comme un tueur, et il avait ressenti un plaisir étrange à découvrir qu'elle n'avait pas peur de lui.

Aussi loin que sa mémoire pouvait remonter, les gens l'avaient toujours craint. Il faisait peur à sa mère elle-même, dans ses accès de rage soudaine. Son frère et sa soeur paraissaient savoir d'instinct qu'il était dangereux, car ils ne le taquinaient pas comme ils se taquinaient entre eux, et ne se sentaient pas à l'aise quand ils jouaient avec lui.
A l'école, les enfants se méfiaient de lui et en grandissant, il avait toujours surpris comme une lueur d'effroi dans le regard des gens qu'il rencontrait.
La conscience de la peur qu'il suscitait l'avait enfermé dans une solitude sombre et aride, le rendant insensible, habitué à ne compter que sur lui-même, soupçonneux et méfiant. Pour lui, rencontrer quelqu'un qui ne le craignait pas, c'était voir briller une lueur dans les ténèbres.
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