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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
p.160.

Dans tout le monde développé, on élève des barrières pour empêcher les réfugiés économiques aux abois d’atteindre la terre promise.

On refuse aux défavorisés et aux pauvres l’accès à des pays où ils pourraient gagner leur vie, mais en même temps les riches ont pris l’ensemble de la planète comme terrain de jeu – du moins les zones qui ne sont pas trop dangereuse à visiter. Ils laissent par exemple les jeunes filles au pair ou les domestiques polonais ou tchèques s’occuper de leurs logements somptieux du centre de Londres et, pendant les petites vacances, sortent leurs enfants des écoles privées et prennent l’avion pour l’Afrique du Sud, l’Inde, Bali ou Bahreïn afin de passer leurs congés dans des résidences luxueuses. Ils ont, eux, la possibilité de voyager, alors que les frontières sont fermées aux défavorisé dont ils survolent les pays.
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p.151-2.

Certaines des grandes interrogations de notre époque qui détermineront la force de la démocratie sont les écarts de richesse et de revenus, pas seulement entre tel ou tel pays, mais entre les pays avancés et ceux du reste du monde : accéder à une éducation de qualité pour toute la population ; bénéficier de services de santé universels, obtenir un emploi qui soit protégé, lutter contre la marginalisation selon l’ethnie, la race, le sexe, les choix sexuels et la religion ; endiguer la guerre et prévenir la diffusion d’armes encore plus meurtrières ; ouvrir les frontières pour permettre l’émigration là où le développement économique oblige les populations à se déplacer ; enfin sauvegarder l’environnement, par exemple en arrêtant de détruire les autres espèces de manière incontrôlée.
[…]
En même temps, ces questions érigent des barrières vertigineuses sur le chemin de la démocratie, tout simplement parce qu’elles seront susceptibles de se traduire (et se traduiront) en séries de mesures préservant les avantages des privilégiés - particuliers, pays ou cultures – au moyen de l’exclusion et de la marginalisation de grands pans de la population, et sur certains problèmes, de la majorité de l’espèce humaine.
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p.129.

En 2007, aux États-Unis, la part du revenu national représentée par les salaires et autres rémunérations était la même qu’en 1928. Toute la progression dans la part du revenu national effectuée par les salariés, dont ils avaient profité dans les décennies d’après-guerre, avait disparu. Les cadres supérieurs des grandes entreprises, qui gagnaient quarante fois plus qu’un employé moyen en 1980, étaient passés à des rémunérations cent et parfois deux cent fois plus élevées que celles de ceux qui travaillaient pour eux.

En même temps que les affaires devenaient plus importantes que le travail, le rôle de l’argent dans la politique s’accrut. Dans les années 1990, la démocratie américaine était en train de se transformer en ploutocratie, un système dans lequel le pouvoir de la richesse et de l’argent pèse toujours plus lourd dans les décisions politiques.
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p.96-7.

En 1954, au Guatemala, la CIA a financé, pour le compte de la société américaine United Fruit Company, un coup d’État contre un gouvernement d’esprit réformiste. Après le triomphe de la révolution cubaine menée par Fidel Castro à la Havane, le gouvernement Kennedy apporta son soutien, au printemps 1961, à une attaque militaire contre Cuba menée par les dissidents anti-Castro. Suite à l’échec de l’opération de la baie des Cochons, le gouvernement américain eut peur que le castrisme ne s’étende à toute l’Amérique latine. Washington redoubla donc ses efforts pour maintenir des liens étroits avec les dirigeants et les forces armées de ce continent, donnant la préférence à des régimes autoritaires plutôt qu’aux mouvements pour un changement démocratique.
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p.114-5.

Quand le cyclone Nargis dévasta le delta de l’Irrawaddy en mai 2008, près de 150 000 personnes périrent, à cause de la tempête et de ses conséquences. Déterminée à assurer par-dessus tout sa propre survie, la junte birmane perdit un temps précieux à ralentir les aides destinées aux survivants du cyclone et à gêner leur réception, alourdissant dramatiquement les pertes humaines.
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p.90.

Beaucoup de ces conseils ont été donnés par des économistes du courant d’idées de l’université de Chicago, dont le membre le plus illustre est Milton Friedman, le père du monétarisme. On conseillait aux nouveaux régimes de se mettre rapidement à privatiser les entreprises possédées par l’État ; d’ouvrir leur portes aux investissements étrangers ; de cesser d’attribuer à leurs citoyens des aides pour l’alimentation, le logement et l’éducation ; et d’en finir avec l’usage très répandu d’un État employeur.

En Russie, dans les dix années qui ont suivi la chute de l’Union Soviétique, les conditions de vie de la majorité des habitants se sont détériorées. Des millions de personnes ont subi une pénurie de soins médicaux, de logement, d’éducation et d’une alimentation équilibrée malgré l’ouverture d’établissement somptueux destinés aux nouveaux riches et la croissance rapide des prix de l’immobilier à Moscou. L’alcoolisme est devenu une épidémie nationale.
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p.142.

La mondialisation et l’impact des alliances de libre-échange ont pour effet de renforcer chez les citoyens ordinaires l’idée qu’ils ne peuvent pas faire grand-chose pour peser sur le processus politique. L’un des signes évidents du déclin de l’efficacité politique pour les électeurs est l’abaissement du taux de participation aux élections.
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p.114.

elle (Aung San Suu Kyi) déclarait : "Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt, c’est la peur. La peur de perdre le pouvoir corrompt ceux qui y cèdent et la peur des méfaits du pouvoir corrompt ceux qui l’éprouvent. "
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p.10.

Le système de démocratie des États-nations d’aujourd’hui aurait paru hautement antidémocratique aux citoyens athéniens de l’époque. Ils se seraient énormément méfiés d’un système dans lequel des millions d’individus vivant sur un vaste territoire élisent pour les représenter des politiciens professionnels issus de partis en concurrence. Comment pouvez-vous faire confiance à de tels politiciens ? se seraient-ils demandé. Et comment pouvez-vous leur conférer tant de pouvoir pour de si longues périodes ?
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p.71.

D’après l’institut Tuskegee, entre 1880 et 1951, 3 437 Noirs américains furent lynchés, la fréquence atteignant son pic à la fin du XIXe siècle. Le plus abominable lynchage fut, en 1873, le massacre de Colfax en Louisiane, où 280 Noirs furent assassinés.
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