James Patterson

Les Brésiliens, particulièrement les Cariocas, ne possèdent pas la fibre terroriste. Ils sont trop heureux de l’existence qu’ils mènent. Imaginons qu’un terroriste venu du Moyen-Orient débarque au Brésil et déclare à son voisin : « Senhor Carioca, je vous propose de fabriquer avec moi une bombe qui changera la face du monde. » Savez-vous ce que lui répondra le senhor Carioca ?
J’ai haussé les sourcils. De son côté, Tavia a souri, comme si elle connaissait la réponse.
— Il lui répondra : « Je vous en prie, allez-y, monsieur le terroriste. Je préfère boire une bonne bière bien fraîche et jouer au foot sur la plage en regardant les jolies filles en bikini avec leurs jolis petits bundas. Je ne demande rien d’autre, comme tous les Brésiliens. Je me fiche de la terreur et des bombes, monsieur le terroriste. »