Mød manden bag "At høre hjertet slå"
" je me suis souvent demandé quelle était la source de sa beauté, de son éclat ."
" Moi, je vais vous le dire, reprit- il. C'est l'amour. L'amour rend beau . Connaissez - vous une seule personne qui aime et qui est aimée de façon inconditionnelle, et qui soit laide ? Inutile de répondre à cette question. Il ne peut exister pareille personne. ".
« Nous sommes à nous même notre plus grand mystère ; et le but de notre existence, c’est de résoudre ce mystère. Personne n’y parvient jamais… mais il est de notre devoir de suivre la piste. Sans nous soucier de la distance ni de l’endroit où elle va nous mener. P 12
Quelle est l’épaisseur du mur qui nous sépare de la folie ? Personne ne sait de quoi il est fait. Personne ne sait jusqu’à quel point il résiste. Tant qu’il n’a pas cédé.
Nous vivons tous sur la crête.
Il ne s’agit que d’un pas. Un tout petit pas. Certains le sentent, d’autres non. P 44
Croyez-vous en l'amour ?
Non. Je parle d'un amour qui rend la vue aux aveugles. D'un amour plus fort que la peur. Je parle d'un amour qui insuffle du sens à la vie, qui résiste aux lois naturelles de l"usure, qui nous épanouit, qui ne connaît aucune limite. Je parle du triomphe de l'esprit humain sur l’égoïsme et la mort.
Que dure la vie d'un homme, après tout ?
Vit-il mille jours, ou un seul ?
Une semaine, ou plusieurs siècles ?
Que dure la mort d'un homme ?
Que veut dire, POUR TOUJOURS ?
Extrait d'un poème du recueil Extravagaria Pablo Neruda
Je t’en prie ne t’inquiète pas pour moi. Parfois, il est simplement difficile de ne pas savoir combien de temps encore il me faudra être fort avant de te revoir enfin. Mais ce n’est ni la peur ni la nostalgie qui priment lorsque je pense à toi. C’est une gratitude infinie. Tu m’as ouvert le monde et tu es ainsi devenue une partie de moi-même. C’est à travers tes yeux que je vois le monde […] Mes fantômes n’ont plus de pouvoir sur moi. Ils ont rétréci à chacune de tes caresses, à chaque heure où j’avais le privilège de sentir ton corps contre mon dos, tes seins contre ma peau, ton souffle dans mon cou. Rétrécis. Domptés. J’ose à présent les regarder dans les yeux. Tu m’as libéré. Je suis à toi.
La musique, disait souvent mon père, était la seule et unique raison qui l’amenait parfois à croire en un dieu ou en quelque puissance céleste
(JC Lattès, p.230)
Tu n'as pas besoin d'avoir peur, ajouta-t-elle dans le creux de son oreille.
Tu ne peux pas me perdre. Je fais partie de toi tout comme tu fais partie de moi.
Les mots peuvent-ils avoir des ailes ? Peuvent-ils scintiller dans l'air comme des papillons ? Peuvent-ils nous emporter, captifs, dans un autre monde ? Peuvent-ils ouvrir les ultimes chambres secrètes de nos âmes ?
Sa bouche et ses lèvres n'avaient rien oublié. Ses doigts et son nez n'avaient rien oublié. Il y avait si longtemps que cette odeur lui manquait affreusement. Comment avait-il pu vivre sans cette femme ? Où avait-il trouvé la force de vivre jour après jour sans elle ?
Il y avait assez de place pour deux dans le lit.
Comme elle était devenue légère !
Sentir sa chevelure contre son visage. Sentir ses larmes.
Tant à partager, tant à donner, si peu de temps.