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Citation de glennherbertgould


Sur la route, Elizabeth guettait avec impatience l’apparition des arbres de Pemberley et, lorsqu’ils tournèrent enfin devant la loge des gardiens pour pénétrer dans le parc, elle sentit l’excitation la gagner.
Le parc était très vaste et comportait beaucoup de paysages variés. Ils entrèrent par l’une des parties basses et roulèrent quelque temps dans une forêt très étendue.
Elizabeth était trop préoccupée pour bavarder, mais elle admirait chaque endroit, chaque point de vue remarquable. Ils gravirent peu à peu une pente d’à peine un kilomètre avant d’atteindre une hauteur située à la limite de la forêt, d’où l’œil était immédiatement attiré par la demeure de Pemberley, qui se trouvait de l’autre côté d’une vallée accessible par une route en lacets très pentue. C’était une belle et imposante bâtisse de pierre qui se dressait sur une éminence, entourée au loin par de grandes collines boisées, face à laquelle un cours d’eau important avait été élargi sans que cela parût artificiel. Les rives n’étaient ni rectilignes, ni incurvées de manière factice. Elizabeth était ravie. Elle n’avait jamais vu un endroit où la nature fût si généreuse, où la beauté naturelle eût si peu souffert d’un manque de goût. Les trois voyageurs étaient vraiment pleins d’admiration et, à cet instant-là, elle se dit que ce devait être quelque chose que d’être la maîtresse de Pemberley.
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