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3.65/5 (sur 67 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Saragosse , 1962
Biographie :

De son vrai nom Javier Sebastián Luengo, Javier Sebastián est un écrivain espagnol.

Il a étudié la philologie hispanique à l'université de Saragosse d'où il est originaire. Il vit à Barcelone et est auteur de plusieurs romans et nouvelles, dont un seul a été traduit en français : "Le cycliste de Tchernobyl". Celui-ci a remporté le prix Calamo 2011 en Espagne et le 6e Prix de l'Europe en 2015. Il a été traduit en allemand, italien, néerlandais.

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Une vieille et sa maison , c'est comme des soeurs. L'une dépend de l'autre.
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Chaque seconde était éternelle, comme si tout se passait dans un fond marin.
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C'étaient les visages de deux femmes à la fenêtre, elles saluent, âmes blanches de Pripiat regardant celui qui a pris la photo sans les voir. Peut-être que d'autres visages se cachent derrière les fenêtres, la ville est peuplée de visages. Cette photo est publiée, tout le monde peut la voir. Mais il faut dire que ces deux visages donnent envie d'être ailleurs.
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En commentaire de la photo d'une vache morte sur une route, Iakov Vassiliev a écrit: "On devait d'abord boire beaucoup de lait. Mais après plus du tout, parce que le lait était contaminé (les vaches mangent de l'herbe et on nous a dit que c'est dans l'herbe qu'il y a le plus de radiations). Buvez plutôt de l'eau, sans rien. De l'eau en abondance. Il faut hydrater le corps pour que les particules radioactives s'évacuent par la sueur et par l'urine. Plus tard, ils on dit que l'eau aussi était contaminée, surtout celle des puits et des étangs. Ne prenez pas de mesures particulières, continuez à mener une vie normale. Comme avant. Alors, qu'est-ce qu'il faut faire finalement? je leur ai demandé."
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Convaincus qu'ils allaient mourir, Rostislav Khrienko et sa femme Oletchka démontaient les portes de tous les appartements où ils avaient dormi au moins une nuit.Ils les posaient sur quatre chaises, comme une table supplémentaire pour une fête à la maison et, avec des ciseaux, traçaient une croix en haut.Puis ils gravaient leur nom : Rostislav, de Teremtsy, 1951.Et Oletchka, 1956.Comme ça, quand viendrait l'heure, ils auraient toujours une porte disponible, car ils tenaient par-dessus tout à respecter la tradition de leurs ancêtres, qui consistait à présenter le cadavre allongé sur la porte de la maison pour la veillée funèbre.

( p.42)
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La récréation, il fallait la passer dans la grande salle, à tour de rôle, une classe après l'autre. C'était le règlement. A l'air libre, c'était interdit. Maroussia Bobrova, la directrice de l'école, lui a raconté que des hommes portant des masques avaient mesuré les taches de radioactivité avec des compteurs Greiger et les avaient dessinées sur un plan du village. Si vous perdez un ballon dans ce cercle, vous le laissez.
Comme ce cercle jouxtait une esplanade où les enfants jouaient, les ballons s'accumulaient et personne n'osait aller les chercher. Ils finissaient par se dégonfler. Une vingtaine, regardez, on les voit bien de ce balcon.
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Vous n'avez pas vu les touristes? Ils paient 400 dollars la journée. Quand ils arrivent, je sors faire un tour comme si tout était normal, j'ai même signé des autographes.Le guide est le jeune Evgueni Brovkine.Il les emmènent toujours dans les mêmes rues.Et parfois il me donne un plat de patates bouillies pour que je me montre, il dit que c'est un plus pour son activité.
Il dit aussi que je devrais quitter Pipriat.Mais pour aller où, alors qu'ici j'ai une ville entière à ma disposition ? Il n'y en a pas beaucoup qui peuvent dire ça.


( p.29)
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À mon âge, dit-il, je n'ai pas envie d'en savoir plus, mais plutôt moins.
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De plus en plus de gens rentraient chez eux. Ils n'avaient plus peur de l'atome. Mais, en fait, ils revenaient parce qu'on avait pas voulu d'eux ailleurs.
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Que je sache, je suis encore vivante, ou non ? Ou est ce que la mort, c'est comme si on ne s'en rendait pas compte et qu'on continuait à faire comme tous les jours, et ça continue, et ça continue ?
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