Jay Asher

Un gros coup de cœur pour ce roman original, choc, tragique, bouleversant, PUISSANT !!!



Treize raisons est une beauté comparable à aucune autre, relatant la plus cruelle des réalités mais la plus exacte aussi. Hannah Baker, une jeune fille mal dans sa peau, maintes fois humiliée, insultée, se suicide. Mais avant de passer à l’acte, elle enregistre des cassettes audio où elle raconte son histoire en y exposant les noms de treize personnes qui ont contribué plus ou moins à son suicide. Parmi eux, Clay, qui reçoit ces cassettes sans se douter qu'après ça, beaucoup de choses vont changer....



Bien qu'étant classé young adult, j'ai trouvé que ce roman avait un petit quelque chose de dérangeant. Pas dans le sens péjoratif non, dérangeant de par son histoire, la façon dont il est raconté et surtout, le thème abordé. Dès le début le lecteur est plongé dans une impression de malaise qui ne fera qu'augmenter au fil des pages. Le lecteur suit l'histoire à travers deux personnages. Le narrateur principal, Clay, et Hannah par le biais des cassettes, racontée à la première personne. Le fait d'avoir deux points de vue nous aide, d'un côté à mieux comprendre la détresse d'Hannah qui nous dévoile à travers son récit ses ressentis et son état d'esprit au moment des faits, et d'un autre côté, à se mettre à la place de Clay. Clay qui découvre le profond mal-être d'Hannah au fil de ces cassettes, et qui, en tant que spectateur éloigné, ne s'est pas rendu compte du danger. Clay qui, en fin de compte, représente le personnage que n'importe qui d'entre nous autres, lecteurs, pourrions interpréter à notre insu dans un même cas de figure.



Le pouvoir des rumeurs et du regard des autres sur une ado comme les autres, l'effet boule de neige, les conséquences des actes qui se suivent, s'additionnent et se multiplient sont terriblement bien exploités dans ce livre. On reçoit le désarroi qui grandit de page en page. Et une fois la dernière cassette arrivée, on se rend bien compte que c'est la goutte d'eau qui fait exploser le vase. On connait la fin que va connaitre Hannah, et pourtant on se surprend à espérer qu'elle donne simplement une leçon à ses camarades de lycée. Qu'elle n'a pas eu recours au suicide.



J'ai été profondément bouleversée par la dureté de ce roman et complètement conquise par l'ambiance crée au fil des pages.



Côté écriture, j'ai adoré le style de Jay Asher : simple, précis et très prenant. Le parfait mélange entre l'envie de connaitre le fin mot de l'histoire et de tout faire pour éloigner l'instant fatidique. C'est un sentiment assez déstabilisant, qui laisse au lecteur une impression de vide, de malaise et de culpabilité. Pour cela, l'auteur a très bien su jouer avec les sentiments, il a trouvé pile les mots qu'il faut pour nous toucher au plus profond de notre être...



En conclusion, treize raisons est une belle leçon de vie, un message d'espoir pour ceux qui n'en ont plus. Un livre terriblement humain que je recommande vivement à tout le monde.

Vraiment émouvant!

De l'adolescent, on sait qu'il n'y a une préoccupation: la découverte. On découvre son corps, ses émotions, on quitte le nid parental, on se laisse influencer par l'extérieur, on s'approche bien plus de ce qui brille, de ce qui égaie ...



Mais ici, Jay Asher nous présente une adolescence vraiment perturbée, on se dit c'est encore bien tôt, à l'aube de jouir de la vie, c'est le mal être ouvre grandement sa gueule et avale Hannah Bake. Une mauvaise connexion avec l'extérieure s'est établie, cela parait irrémédiable pour notre héroïne , cela devient même fatale, le monde lui est d'une cruauté obsessionnelle, l'autrui est une bombe pour sa tranquillité, elle n'y voit qu'une seule issue: quitter le monde, prêter sa vie à l'éternité, se suicider mais avant tout que le monde découvre son infamie, qu'il se mire à travers les cassette qu'elle va laisser...



O Jay Asher, que c'est cruel d'abréger dans de telles tournures la vie à cette aurore!

Ce roman fait l’effet d’un coup de poing qu’on reçoit et qui nous laisse k.o.



Clay reçoit une boite en carton contenant des cassettes audio enregistrées avec la voix de Hanna, jeune fille qui s’est récemment suicidée. Il apprend qu’il est sur une liste de 13 personnes concernées par ce passage à l’acte. Ces cassettes sont une longue confession de la jeune fille pour expliquer ce qu’elle n’a jamais su dire avant. On suit Clay dans cette écoute, le temps d’une nuit.



Cette confession d’Hanna sonne aussi un peu comme une vengeance car l’écoute de ces cassettes va modifier leur façon d’appréhender le monde, la vie. Même si l’on sait dès le départ qu’Hanna s’est suicidée, on se surprend à espérer que tout cela ne soit qu’une mauvaise blague au final. Il va y avoir un revirement de situation… Du coup on est porté par cette lecture et on ne peut plus lâcher le livre avant de connaître la fin.

La compréhension est vraiment facilitée par le choix de polices très différentes pour retranscrire la voix d’Hanna et pour le reste de la narration, Clay qui raconte à la première personne. Dans un style simple, quotidien.

Le suicide n’est pas un sujet facile à aborder, il est même souvent tabou. Il apparaît clairement que les signes avant-coureurs étaient présents dans l’attitude d’Hanna mais personne ne les a vu, ou n’a voulu les voir. Jay Asher parvient à dépeindre tout cela sans jugement mais en ouvrant les yeux du lecteur : avec un peu plus d’égard envers les autres, on pourrait peut-être les aider, les sauver contre eux-mêmes si besoin.

Il signe là un premier roman réussi, écrit il y a dix ans mais devenu un incontournable de la littérature jeunesse.

On vit tous des choses douloureuses, compliquées, pourtant bien nés souvent loin des atrocités, de la persécution que peuvent vivre ou ressentir la misère du monde, notre individualité égoïste de nature s’œillère la tête souvent baissée de notre propre souffrance, qu’elle soit futile ou dramatique, nous ressentons les choses à notre façon, nous interprétons les choses de notre façon, et nous vivons à notre façon…



Nous sommes seuls à nous comprendre, bien sur notre inconscience nous protège tant bien que mal, lutte pour notre survie, quoi qu’il en soit nous restons seuls face à nos démons intérieurs, et parfois ce bien être, ou cette joie de vivre s’égarent de manière ponctuelle ou sur le long terme nous amenant au drame de toute vie :



« Le suicide… »



Acte de lâcheté ? de courage ? il n’en reste pas moins que nous cessons d’exister, pour une raison ou une autre, que la souffrance ressentie à un instant T était telle que nous ne pouvions plus lutter, que nous n’avions plus la force de prendre ce recul nécessaire à toute chose, que relativiser ne servait plus à rien, noyé dans larmes dramatiques des sentiments humains, nos démons nous submergent, et suivant le contexte, la situation dans laquelle nous survivons à cette instant précis, l’espoir est vain, tout est vain et perdue dans ce laps de temps ou ces personnes font ce choix de mourir.



L’adolescence est une période ou la maturité s’emballe, on se persuade d’être invincible, on se persuade d’être adulte, comme-ci nous avions tout compris, tout pigé, alors qu’un ado ne sait pas que l’adulte lui a compris qu’il n’était resté que cet ado attardé à la barbe grisonnante, et que seul l’expérience et le temps qui passe séparent ces deux mondes…



Mais comment apprendre à un enfant, à un ado à relativiser, déjà que pour nous adulte c’est une notion abstraite, comment relativiser le deuil, le viol, la mort, comment apprendre à cet enfant, ou à cet ado à prendre le recul nécessaire, protégé depuis son enfance par l’aveuglement de ces parents, par la naïveté de ces parents, victime collatérale ou volontaire de leurs propres souffrances, de leur propre impuissance et de leurs propres démons…



« Interdit de te droguer, tu rentres à 23H, tu fais ça, tu fais ci, pas comme ça, pas comme-ci, t’es puni… t’es vraiment une feignasse, tu veux faire quoi de tes 10 putains de doigts à part te branler en cachette… T’as un souci, tu veux qu’on en parle ? »



Euh les parent oublient qu’ils ont été ces mômes, la cruauté de ces mômes entre eux, leurs mots, leur mal être, persécutés ou persécuteur, les histoires de chacun, les contextes de chacun, les souffrances de chacun, on est des petits enculés à cet âge, on peut faire du bien, mais on peut faire du mal, personne ne nous a appris les conséquences, ni les nuances, blanc ou noir…



Mais qui s’est donné la peine de nous expliquer que la vie est cool, à condition de se respecter, et que les règles morales et le respect d’autrui sont essentiels et primordiaux pour une cohésion de groupe sereine et stable…



Mais chacun est différent, on se doit d’apprendre à nos gamins les conséquences, mais ne surtout pas interdire, leur expliquer le fond des choses, écouter, prêter une oreille attentive, les silences sont parfois révélateurs, expliquer la vie à nos gosses, nos expériences bonnes ou mauvaises, se mettre à leur niveau, mais ne surtout jamais oublier que l’on a été ces gamins, que nous sommes à leurs yeux des bouffons qui roulent en Scénic et qui parlent de cul par métaphore, à l’adolescence nous nous prenons pour des dieux, mais parfois la solitude, la marginalisation, le contexte familial nous exclut d’une élite populaire, alors on se laisse dériver dans l’incompréhension de la brutalité adolescente, cette naïveté de croire que l’on sait alors qu’à cet âge on ne sait pas… et si personne n’est là pour les guider, pour les rassurer jusqu’à cette barbe grisonnante, ils pourraient se perdre Comme Hannah et tous les autres…



La vie est peut-être une vieille salope ingrate, mais elle vaut la peine d’être baisée, car elle n’a rien demandé, sauf peut-être d’être vécue avec le sourire et les doigts dans le nez…



"Je t’emmerde maman, je fais ce que je veux maintenant, et si tu veux que je vienne te torcher le cul-cul quand tu seras vieille, t’as intérêt à pas trop m’appeler « mon petit ange »"



Moi mes démons je les ai domptés, par la lecture, par l’expérience, j’ai goutté à la solitude, à la cruauté adolescente et même adulte, j’ai connu une brève déchéance, futile, sans joie, mais j’ai appris à prendre le recul parce qu’il était possible d’en prendre, faut juste remettre les choses à leurs places et quand on peut c’est mieux…



Et puis les nichons ça me manquerait trop putain de bordel…



« Ah maman arrêtes tes conneries j’ai plus 10 ans merde à la fin… »



A plus les copains

13 reasons why est un livre puissant, poignant et unique. Je dois avouer que j'avais une certaine appréhension en ouvrant ce livre car j'avais déjà vu tous les épisodes de la série. Ce roman fort en émotions m'a fait sortir d'une période où je ne lisais que des classiques de la littérature française et je me suis reçue une bonne claque. L'indifférence de ces lycéens face à la souffrance d'autrui m'a tout bonnement révoltée. Ils ne se rendent pas compte de leur méchanceté. L'attachement pour les personnages que j'avais développé lors du visionnage de la série s'est intensifié avec la lecture du livre. Hannah m'a beaucoup touchée. C'est une jeune fille qui avait tout pour elle mais qui a n'a pas su remonter la pente. Clay est un personnage qui aurait pu faire basculer la vie de Hannah, il lui offrait une nouvelle vie mais elle a préféré se suicider. Dans certains cas, je trouve que le suicide est un acte de lâcheté et dans d'autres cas, il me paraît tout à fait justifié. Parfois, nous sommes rongés d'idées noires lorsque nous traversons de très mauvaises passes et une seule issue est possible lorsque nous sommes au fond du trou. Ce livre possède une véritable morale : ne laissez pas quelqu'un dans le désespoir, ne restez pas indifférents face à la souffrance d'autrui, ne propagez pas de rumeurs qui pourraient finir par tuer une personne innocente.

Avant de se suicider ,une adolescente envoie des cassettes à ceux qui sont responsables de son geste . Des petits gestes, des petits actes ,qui ont un effet boule de neige....

Un livre assez dérangeant de par son message et son sujet ! Assez déprimant du coup mais poignant . Une belle réussite .

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Dans un lycée américain, une poignée d'élèves se réveillent perturbés. En effet, une des lycéenne, Hannah Baker, s'est suicidée. Et si les signes de son malêtre pouvaient être évidents pour elle, ils ne l'ont été pour personne d'autres. Hannah peut pourtant expliquer son geste, elle a même 13 raisons d'avoir mis fin à ses jours. Et elle va mettre certains face à leur responsabilité et en leur distribuant des cassettes audio où chacun leur tour ils vont entendre leur nom. Clay Jensen fait partie de triste groupe mais pas pour les mêmes raisons...

Jay Asher a signé avec ce roman un classique de la littérature adolescente. Il est effectivement bien écrit, dynamique et agréable dans sa construction. Il aborde des thèmes centraux et importants dans la vie de jeunes adultes. Rumeurs, réputation, viol... Le chemin d'Hannah n'est pas simple mais malheureusement contemporain. On espère avec Clay pouvoir revenir en arrière, rembobiner les cassettes et lui tenir la main pour qu'elle ne se sente pas aussi seule...

Voila des semaines que je traine et peine à lire Profil enfin plus exactement The future of us vu que je le lisais en VO. Et là je me dis, ça y est je l'ai ENFIN fini ouffff.

Le seul point positif est de voir l’évolution des nouvelles technologies et de se rappeler qu'il n'y a pas si longtemps, nous vivions sans facebook. Moi qui suis complétement accro à ce site depuis quelques années j'ai eu parfois du mal a m'identifier aux personnages découvrant facebook de cette manière et de pouvoir voir leur futur.

Et l’idée de départ était bonne, pouvoir se projeter à travers un écran d'ordinateur, y voir son futur, pouvoir avec certaines actions du quotidien embellir sa vie future.... Mais malgré ça je n'ai pas aimé ce roman. Le personnage d'Emma m’énervais et m’insupportais vraiment, quand a Josh pour qui j'avais un préférence, sans doute par défaut, car je le trouvais moins présent, presque effacer!

Les treize raisons du titre sont celles qui ont poussé une jeune fille au suicide, entre médisance, trahison et négligence. Alors, un peu pour se venger et beaucoup pour s'expliquer, elle les détaille sur des cassettes envoyées aux treize personnes qui ont fait naître ces treize raisons. Parmi elles son ami Clay, qui va nous accompagner tout au long du livre pour écouter les cassettes-testaments et visiter les lieux déterminants pour l'adolescente.



Si les thèmes abordés sont très intéressants, notamment la fragilité, la souffrance et le suicide des jeunes, le livre a semblé un peu pauvre à l'adulte que je suis et j'ai trouvé treize raisons de l'oublier à peine plus de treize jours apres l'avoir lu !



C'est donc une lecture que je recommanderais plutôt aux adolescents, à la fois aux rois du lycée, pour qu'ils réalisent que leurs petites méchancetés peuvent profondément blesser les autres, et aux autres justement, pour qu'ils se sentent moins seuls et puissent chercher quelqu'un à qui parler.



Challenge Atout Prix 4/xx 

Sept cassettes, 12 faces enregistrées, treize personnes concernées, 1 suicide inévitable.



Cela faisait un certain temps que je voulais lire ce livre, le sujet l'intéresse beaucoup : le suicide. Non pas que j'ai eu de telles idées un jour, mais c'est intéressant car Hannah, une lycéenne, veut régler ses comptes avec les personnes qui l'ont fait souffrir. En effet, certains de ses camarades de sa classe se sont moqués d'elle et se sont permis de faire circuler des ragots sur elle. Elle veut aussi se punir les personnes qui ne l'on pas écouté.



C'est un livre testament qu'Hannah a laissé au moment de son suicide. Elle a donc enregistré des cassettes, elle en a fait un colis qu'elle a posté avant sa mort à une première personne et après écoute cette personne doit envoyer le colis à la prochaine, ainsi de suite.



J'ai trouvé que cette histoire est assez forte et très noir. Hannah s'adresse aux personnes qui lui ont donc fait du mal, ou pas tout à fait, mais en général c'est le cas. Elle sait que quand les personnes l'écouteront, elle ne sera plus là, c'est inévitable. Elle sait aussi que le mal qu'elle va faire avec ces enregistrements fera très certainement très mal, mais c'est ce qu'elle veut, elle veut se venger, car elle ne pouvait pas assumer sa vie réelle, c'est terrible !!!

Ici, c'est Clay, qui va recevoir le colis et c'est à travers lui qu'on va apprendre tout ce qui est arrivé à Hannah.



Chaque chapitre du livre est une face d'une cassette et donc correspond à une personne en particulier. Hannah dit tout, simplement... mais quelque part, ce livre choque. En effet, l'auteur, Jay Asher, parle du suicide avec presque une certaine « banalité » qui a un but final presque logique, ça fait peur !!!

D'un coté on a une histoire assez tragique et de l'autre une légèreté effrayante qui me laisse à penser qu'on ne connaît pas les gens qui nous entoure, parfois, on est amené à ne pas dire les bons mots au bon moment ou à ne pas faire ce qu'il faut quand il le faudrait...



Ce livre est très angoissant, très noir et devrait être lu et débattu en classe...

A lire absolument !!!
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Ca y est je l'ai enfin lu !



Un petit conseil avant d'attaquer votre lecture: n'attaquez pas ce livre en soirée car vous passerez une nuit blanche sinon préparez du café. J'ai commencé ce livre et je ne l'ai pas posé avant la dernière ligne.



Ce qui m'a marquée dans cette lecture, c'est la justesse de l'auteur: tout sonne juste. Qu'il se place du côté d'Hannah ou de Clay ou des ado en général, c'est très réaliste. Le ton est juste sans être larmoyant. De vraies émotions. Un roman coup de poing, bouleversant, puissant. Un roman original et bien écrit.



Sujet difficile à traiter mais il est important que certains le fassent.



Dès le départ, on sait qu'Hannah une lycéenne s'est suicidée. Mais avant de passer à l'acte, elle fait un enregistrement sur cassettes des raisons qui l'ont poussée à commettre ce geste fatal. Elle envoie donc un colis à la première personne qui a participé à lui pourrir la vie. Celle-ci devra à son tour l'envoyer à la 2ème personne de la liste. 13 personnes sont ainsi concernées par cet enregistrement.



C'est par le biais de Clay que l'on découvre donc le récit d'Hannah.

Il y a deux styles de police qui facilitent vraiment la lecture: une pour Clay avec son ressenti au fur et à mesure de l'écoute des cassettes et la voix d'Hannah. J'ai adoré le personnage de Clay.



Hannah vient d'emménager. C'est une jolie jeune fille qui ne demande qu'à se faire des amis, à être heureuse et même amoureuse. Elle croit d'ailleurs avoir découvert le prince charmant en la personne de Justin. Mais d'un banal baiser, le garçon transforme les choses. La rumeur prend. Hannah se voit coller une étiquette. D'autres personnes agiront mal envers elle.



Hannah essaie de se protéger. L'accumulation de faits la font basculer.



J'y crois totalement à cette histoire. Oui, malgré ce que j'ai pu lire dans d'autres critiques, les rumeurs peuvent faire craquer une jeune fille. Mes années collège remontent à loin (et heureusement !) et déjà certains garçons pour prouver leur virilité n'hésitaient pas à raconter n'importe quoi au sujet d'une fille.



Ce livre devrait être une lecture obligatoire au collège avec l'aide d'un adulte. Afin d'aider les jeunes à comprendre ce que des rumeurs, des propos, des gestes, des attitudes peuvent être blessants. Si je ne me trompe pas le suicide est la 2éme cause de mortalité chez les jeunes après les accidents de la route. Ca fait réfléchir.



A l'époque des réseaux sociaux où tout est amplifié, nos jeunes de cm2 (et oui c'est hallucinant !) commencent déjà à faire des ragots via msn et cie.



Déceler les signes avant coureurs, être bienveillant, avoir de l'empathie. C'est tout ce qui a manqué dans l'entourage d'Hannah.

Jay Asher, l'auteur désormais très célèbre de 13 reasons why, signe son premier roman graphique avec Jessica Freeburg. À l'origine de cette nouvelle production, il y a une légende allemande, retranscrite sous la forme d'un conte par les frères Grimm au XIXe siècle. La légende date du Moyen Âge et raconte la venue d'un mystérieux jeune homme dans la ville de Hamelin alors infestée par les rats. On ne sait pas bien comment il a eu vent du problème de cette ville mais il se présente comme un sauveur potentiel en prétendant pouvoir chasser les rats. Le maire de la ville lui promet une contrepartie financière et le jeune homme s'exécute, parvenant à attirer les rats jusqu'à la rivière, au son de sa flûte. Seulement, l'argent ne lui est pas versé et, face à ses demandes pressantes, les villageois décident de le chasser. L'histoire s'obscurcit de plus en plus. Le joueur de flûte revient et profite de la tombée de la nuit pour conduire hors des murs les enfants de Hamelin. Jamais personne ne les reverra.  

Ce roman graphique respecte la structure de base de cette légende : la ville envahie par les rats, l'arrivée du joueur de flûte et l'enlèvement des enfants. La différence majeure est la présence de Maggie, une jeune femme sourde et rêveuse, qui pourrait être considérée comme l'héroïne de cette histoire. Une liberté qui ne m'a nullement gênée. On peut aisément s'identifier à elle et elle apporte une belle palette d'émotions à un conte qui est purement effrayant au départ. Autre différence : la fin, qui est à mon goût encore plus sombre. Les choix graphiques sont quant à eux tout à fait convaincants. J'ai notamment beaucoup apprécié la variété des couleurs qui font pencher le récit tantôt vers le rêve, tantôt vers la noirceur.

Je suis toujours curieuse de découvrir la réécriture d'un conte et j'ai passé avec celle-ci un très bon moment !


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1996, moins de la moitié des lycées américains ont accès à Internet. Facebook ne sera pas inventé avant plusieurs années.

Emma et Josh sont sur le point de se connecter à leur avenir...



Quand j'ai lu cette présentation, j'ai craqué, je l'ai acheté et je me suis dit que ça allait être, peut-être, un gros coup de cœur. Une histoire d'ados qui ont un accès au futur par le biais de Facebook, j'étais fan.

A l'arrivée : pas du tout ce que j'attendais, je suis déçue par cette lecture, j'espérais tellement mieux... J'attendais une histoire plus forte, quelque chose qui m'emporte vraiment en 1996, je suis restée ici à lire ce livre...



Dès le début du livre, je dois l'avouer, j'ai beaucoup aimé : Le père d'Emma lui offre un ordinateur, bon il veut aussi se faire pardonner, car il est parti vivre très loin de sa fille avec sa nouvelle femme et ils viennent d'avoir un bébé.

Donc Emma a enfin un ordinateur avec windows 95 !!! et un écran couleur !!!

Après avoir téléchargé le logiciel AOL pendant un certain temps avec un modem (56k très certainement) qui fait un bruit d’enfer quand il compose le numéro, je me suis dis : wouaou j'adore ce livre !!! Il me rappel tant de souvenirs, c'est vrai qu'à l'époque, l'arrivée de windows 95 à révolutionner l'informatique...

J'ai connu ça, la première connexion à Internet qui te coupe le téléphone de toute la maison, tout le monde râle parce qu'ils attendent un coup de fil, il fallait choisir Internet ou téléphoner... de plus les pages mettaient trois plombes à s'ouvrir, si peut qu'il y avait une image c'était l'enfer pour quelle s'affiche...

On plonge aussi dans le monde du discman, d'ailleur il sautait si on courrait avec... les séries TV (qui passent encore maintenant d'ailleurs...)



Bref, Emma se connecte directement à Internet, une page blanche à bordure bleue s'ouvre et lui demande son mail et son mot de passe. Étrange dans la bannière bleue il y a inscrit Facebook.

Emma découvre juste sous la bannière bleue un détail : la photo en réduction d'un femme assise sur la plage avec en légende « Emma Nelson Jones », la femme a une trentaine d'années, elle a comme un air familier... de plus cette femme a le même jour d'anniversaire que Emma, elle est allée au même lycée et elle est mariée avec un certain Jordan Jones Jr.



Bon c'est vrai qu'on entre immédiatement dans le vif du sujet. La découvert de windows 95 est excellente avec le fond d'écran de l'époque... L'arrivée du fil d'actualité de facebook fait un choc dans la lecture, à ce stade, c'est exactement ce que j'attendais de ce livre, c'est après que je n'ai pas aimé.



J'ai beaucoup moins aimé tout ce coté « je t'aime moi non plus » cette histoire d'amour classique de littérature pour ados. J'ai tiqué sur les changements que font Emma de Josh dans le présent et qui ont plus ou moins une interaction avec le futur, j'ai trouvé tous ces passages brouillons et peu crédibles, j'ai trouvé ça très dommage. Mais ce que j'ai le loin aimé, c'est la disparition presque total de Facebook pour laisser place à une bête histoire de lycéens.

J'ai aussi trouvé très facile pour l'auteur de fermer la boucle à la fin, plus de facebook, clac, c'est fini point... oui mais...



L'idée est merveilleuse et j'espère qu'elle sera reprise plus sérieusement avec de vraies actions qui ont de vraies conséquences dans le futur, un vrai livre de SF quoi...

C'est un livre qui se lit très vite et qui ne demande pas beaucoup de connaissance.

Il en ressort une réflexion sur l’influence des réseaux sociaux sur les ados, sur nos vies à toutes et tous...



Une idée très belle au départ, mais une déception à l'arrivée... dommage... j'en attendais beaucoup plus !!!
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Une histoire intéressante, où l’on découvre le désespoir d’une jeune fille Hannah sous 13 faces, 13 personnes responsables où pas…

Elle nous dévoile sa vie et les accumulations de sous-entendus, de moqueries, de violences morales qui la détruisent à petit feu.

Clay écoute son récit et essaye de comprendre où il a failli…

À l’adolescence on passe tous par ces moments de doute, de souffrance, de solitude… Parfois on s’en sort et puis d’autre fois on passe à l’acte…

N’oublions pas d’observer notre entourage, d’être présent et à l’écoute, on ne sait jamais. Personne n’est à l’abri.



Bonne lecture !
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J'ai beaucoup aimé ce livre qui parle des rumeurs véhiculées autour d'une personne. Dans les mécanismes de groupe, les rumeurs peuvent être aussi dévastatrices que le harcèlement, car elles ont la capacité d'anéantir une personne, en supprimant toutes ses chances d'épanouissement. Aux yeux du groupe, et aux yeux d'elle-même, elle devient une autre personne.



Ce livre montre que la rumeur circule de façon très rapide, avec un élément déclencheur, et d'autres qui lui font échos. Et puis ça fait boule de neige. Impossible de sortir de cette spirale. On devient prisonnier d'un personnage que les autres rejettent. C'est pourquoi il faut être vigilent, soit à ne pas se laisser ensevelir par une rumeur, soit à ne pas se laisser influencer par les rumeurs qui circuleraient sur d'autres que soi, ou colporter des rumeurs qui contribuent à un monde fabriqué.



Ce livre parle du suicide d'Hannah. Avant de se donner la mort, la jeune fille a enregistré une série de cassettes audios qu'une liste de personnes doivent se relayer. C'est avec le personnage du jeune Clay que l'on découvre la confession d'Hannah. L'alternance continuelle entre la voix de Hannah et celle de Clay rend la lecture peu fluide. Cependant, ce livre n'en reste pas moins addictif.



Peu à peu, Hannah va mettre en cause plusieurs personnes, plusieurs événements.



Ce livre est très utile pour y voir plus clair dans les mécanismes de la rumeur. Il parle d'étiquettes, de fragilités, d'interprétations, de la différence que l'on se plait à exclure, et il nous interpelle sur la responsabilité de nos actes.

Ayant vu la série avant de lire le roman, je pensais savoir à quoi m'attendre, et pourtant, j'ai été surprise.

En effet, les évènements relatés dans le roman et la façon dont ils sont relatés sont bien plus nuancés que dans la série.

La question du suicide, de ses causes et de ses conséquences est, je trouve, davantage mis en perspective. Là où la série semblait se focaliser sur Hannah, son suicide et les raisons qui l'y ont amené, le roman se concentre davantage sur les conséquences de ce geste sur la vie de ceux qui restent.

Je trouve que l'auteur de ce roman a su trouver un juste équilibre et encourager la prise de conscience et les conséquences des actes de chacun sur la vie des autres.

Lecture coup de poing, préparez-vous à vous prendre quelques directs à l'estomac lors de cette lecture car c'est vraiment l'effet que ça fait.

Clay Jensen, jeune lycéen, vient de recevoir un étrange carton contenant 7 cassettes audio. Sur ces cassettes, Hannah Baker, lycéenne également, explique les 13 raisons de son suicide récent. S'ensuit une alternance entre les déambulations de Clay et ses pensées, avis, émotions et ce qu'il écoute, le "testament" d'Hannah.

Je ressors complètement déboussolée de cette lecture, tout s'enchaîne si rapidement et les drames se suivent et s'accumulent, certains évidents d'autres moins, tout c'est "Et si..." qui ne changent rien, cette culpabilité latente qui jalonne l'ensemble de l'histoire.

Les toutes dernières sont d'autant plus déroutantes. Récit de renoncement à soi et à la vie, cri de détresse face aux violences ordinaires, ces petits riens qui peuvent signifier beaucoup. Je n'ai pas encore découvert la version sérielle tirée de ce roman mais il va me falloir attendre quelques temps pour la voir, ce dont je suis curieuse, le format série étant particulièrement adapté je pense à adapter les révélations Face A- Hannah, Face B - Désolé.

Que dire, que dire ? Un merveilleux roman que voilà, qui à mon avis mérite un prix. Il ne faut pas s’attendre à un roman qui tente d’expliquer le suicide chez les jeunes, mais plutôt à une longue réflexion sur le sujet, sur le fait que parfois les raisons d’un suicide peuvent nous sembler minimes, voir insignifiantes… Mais placé de l’autre côté de la barrière, c’est une toute autre vision et perception des choses que l’on obtient.



Ce roman, c’est l’explication d’un effet « boule de neige », une conséquence, une rumeur, qui entraîne d’autres faits, d’autres rumeurs, d’autres mots ou actions blessantes envers quelqu’un.



J’ai aimé ce livre car, quelque part et avec d’autres faits, j’y retrouve une partie de ma vie. Des brimades des camarades de classe aux cancan du village, des sentiments des deux personnages à mes sentiments propres… Oui, c’est certain je me retrouve dans ce livre.



Et je le conseille vivement à tous, car qui n’a jamais menti ? Lancé, colporté une rumeur … ou tout simplement y avoir cru, porté attention ?



Ce roman est accrocheur, de par ses personnages, surtout celui de Clay. On sait qu’Hannah est décédée dès le départ, mais on espère, on veux encore croire qu’il est possible de la sauver, que Clay puisse la sauver.

Pour ce dernier jour du mois, voici le livre jeunesse que je vous propose, What Light, écrit par l’auteur de 13 reasons why, roman et série à succès. J’ai découvert cet auteur il y a quelques années, grâce à ma classe de quatrièmes de l’époque. Je leur avais demandé de choisir un roman au choix et de faire un résumé assorti d’un commentaire – positif ou négatif – étayé. Je découvre de cette façon des livres, que je lis afin de comprendre leurs arguments (et de vérifier leur compréhension du texte). Plusieurs d’entre eux avaient alors choisi 13 reasons why, en me disant, « Madame, c’est trop bien, et quand vous l’aurez lu, il faudra que vous regardiez la série, elle est trop bien aussi ». Cela a été chose faite, et lorsque je suis tombée par hasard, au détour d’un rayon, sur ce roman What light, je l’ai pris sans réfléchir. Le confinement m’a permis de lire ces livres qui dorment dans la bibliothèque…



Sierra est une adolescente qui est inséparable de ses deux meilleures amies. Une séparation forcée tous les Noëls, où Sierra part dans l’Oregon avec ses parents qui tiennent une ferme de sapins. Mais, peut-être, est-ce la dernière année, si on en croit les bribes de la conersation qu’elle a surprise. Là-bas, elle retrouve aussi une autre meilleure amie, Heather, qui la pousse à avoir un petit copain pour cette période… C’est vrai que ce garçon qui vient lui acheter des sapins plaît bien à Sierra, mais Heather lui révèle une terrible rumeur… Que fera Sierra de cette information ?



Une histoire de coeur, une histoire de vie, qui vous rappelleront bien des souvenirs de votre adolescence ! On suit les aventures de Sierra, réfléchissant à ce qu’elle va faire. Un roman accessible aux jeunes, qui s’ancre dans leur univers, mais aussi, à nous, adultes, qui devons aussi retomber en enfance le temps de quelques pages…

Une vraie déception pour moi, j'entends tellement de bons échos de la série que j'ai d'abord voulu lire le bouquin et je me suis ennuyé à un point, lu en un samedi mais quelle perte de temps pour moi!



L'idée de départ était pourtant originale Hannah Barker laisse après son suicide des cassettes comprenant les treize raisons pour lesquelles elle a mis fin à ses jours, ces raisons sont réparties sur sept cassettes et sur chaque face de celles-ci des noms et explications sont dictées.



Mais déjà le récit pêche pour moi dans sa forme plutôt brouillon en italique quand Hannah parle, le restant du récit venant de Clay son ami. Les sigles de play et pause sont usant tout au long du récit. Et pourtant j'ai l'habitude de lire des récits avec des points de vue alternés mais la cela n'est pas clair du tout.



Je suis d'autant plus déçu que le thème abordé du suicide chez les adolescents est un vrai sujet, que cette période suscite beaucoup de mal-être mais là je n'ai pas du tout ressenti d'empathie pour Hannah, elle m'a complétement laissé indifférente. De même que les personnages dont elle parle dans le récit.



Je me demande même comment Netflix a fait pour en faire deux saisons de treize épisodes et qui dure chacun quasiment une heure...



Je viens de recevoir cette semaine Parfaite de Caroline Kepnes dont la série You est tiré j'espère ne pas avoir la même déconvenue....