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3.85/5 (sur 606 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 24/11/1910
Mort(e) à : Vaux-sur-Lunain , le 07/03/1995
Biographie :

En 1970, un écrivain dont on ne connaît plus que le pseudonyme tape sur les touches de sa machine comme s'il frappait un ennemi invisible. cela fait maintenant plus de vingt ans que Jean Meckert a disparu et qu'il se dissimule sous l'alias "John" puis "Jean Amila", à la Série Noire, où il a publié 18 volumes à partir de ce titre de 1950, Y'a pas de bon dieu..

C'est dans les années 1930 que Meckert commence à écrire, notamment cinq contes, en 1935, qu'il décrit comme des "histoire(s) authentique(s)", tirées de son expérience et largement autobiographiques6. Il rédige également des pièces de théâtre et un roman, Les Coups, en 1936. Trois ans plus tard, Meckert envoie un premier essai, Message livide, à George Duhamel. Ce dernier le juge trop hybride (entre le récit et l'essai) et d'une écriture trop influencée par Louis-Ferdinand Céline7.

En juillet 1941, il envoie Les Coups, roman écrit en 1936, aux éditions Gallimard qui le publient en décembre 1941. Cette histoire de Félix, manœuvre dans une entreprise mécanique qui « essaie d'expliquer son désarroi, désarroi d'être incompris, de mal comprendre » est saluée par la critique - notamment par André Gide et Raymond Queneau - et devient un succès commercial, la première édition étant rapidement épuisée.


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Source : http://www.amnistia.net
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Citations et extraits (206) Voir plus Ajouter une citation
La guerre était finie. Mais là, durant des mois, des années, après chaque attaque imbécile et meurtrière ordonnée de loin par le Boucher des Hurlus, on avait pu entendre hurler, non pas les loups, mais les hommes dans leur agonie entre les lignes, d’où personne ne pouvait les relever.
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Elle avait raccroché, et la tonalité revint, bête, mécanique, et stupide comme un service public.
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Il était bien évident que les redoutables galapias des Renseignements Généraux n'étaient que sinistres bousilleurs, pour le corps d'élite de la police judiciaire. Les éthiques étaient totalement contradictoires. Les péjistes se sentaient vraiment les anges blancs du ring, fins redresseurs de tort contre les sagouins vicelards de toutes les sûretés d'Etat, affreux malfrats sournoisement chattemiteux auprès d'un Pouvoir politique aussi guignol et vociférant qu'un arbitre de catch. A dégueuler!
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Ce salaud de printemps il m'avait réveillé une belle maladie, nom de Dieu. J'étais plus assez, avec moi seul, j'en avais marre de moi, j'en avais fait le tour
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Il faisait le tour de lui-même, le chômeur Édouard Gallois. Il se disait qu’il avait beaucoup appris, tout seul ; et qu’aucune éducation ne l’avait encadré, et que c’était de la pleine terre, du gel et de la sécheresse, la plante ingrate et laide qui porte quand même des graines.
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Monsieur le sergent Reilly,
Cette lettre pour vous signaler que je peux aussi vous livrer du fumier comme mon père, Je garantis la provenance naturelle, pas trop pailleux, ni forcé à l'ammoniac, ni qui a déjà eu le coup de feu, comme je sais que des gens peu scrupuleux vous proposent pour faire des prix.
Successeur de mon père, je m' engage à respecter le bon renom Delouis. Je livre déjà pour le cimetière allemand de La Cambe, auprès de qui vous pourrez vous renseigner pour la question de la qualité du produit.
Et pour que chacun y trouve son avantage, je propose un rendez-vous à votre choix.
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- Ah ! Duflan...lançait Henri, enthousiaste.
- Vous l'aimez ?
- Ah ! là là ! Un génie magnifique !
- Vous l'avez lu son dernier roman ?
- Possible, je ne sais pas , je ne me rappelle pas beaucoup ce que j'ai pu lire de lui, mais c'est admirable, pérorait Henri, formidable !
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Préface

(...)
Cela , c'est la version officielle, forcément optimiste. Mais dès les premières pages de ce roman, Meckert évoque de manière bouleversante le drame de tous les départs au combat, celui de toutes ces jeunesses brisées par des conflits et des enjeux qui les dépassent. " Par wagons, par centaines de milliers de wagons à bestiaux,le monde partait ainsi en guerre. Et les nouveaux soldats partout dormaient, chantaient, vomissaient, ou pleuraient dans la guerre qui pointait. Partout tragique, puni contre sa destinée , sans vouloir et savoir, on partait innocent. On fabriquait la foudre, on avait tout en nous, on votait pour la paix, on payait pour la guerre. Partout les innocents, enfournés par wagons, roulaient dans les nuits calmes.Et ceux qui pleuraient le faisaient en silence"

Stenéfanie Delestré
Hervé Delouche
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Spécialisé jusqu'ici dans le "noir", John Amila publie chez Gallimard ("Rayon Fantastique") son premier roman de science-fiction, "Le 9 de pique", qui, malgré une chute "antichute" finale probablement unique dans les annales du genre (tout l'esprit du roman se trouve, en quelques lignes, modifié, bouleversé, anéanti), mérite votre attention.
Voici, d'ailleurs, ses grandes lignes, que j'extrais de la "prière d'insérer" :
- Circulant entre les planètes à des vitesses supra-lumineuses, les hommes observent toujours, lors de la réintégration dans l'espace-temps ordinaire, une forme colossale et vague ressemblant à un neuf de pique.
Un couple d'astronautes, fraîchement épris l'un de l'autre, est expédié aux limites de la Galaxie, pour des essais de vol intergalactique.
Obsédés par le problème du neuf de pique, ils finissent par conclure à une "conscience" de la Galaxie, considérée comme un colossal être vivant.
Cet être fabuleux existe-t-il vraiment ?
On devine la façon dont l'auteur a pu exploiter son sujet ; et il faut convenir que, pour ses débuts dans la SF, Amila a fait aussi bien qu'un vétéran chevronné du genre, dosant à parts égales le côté "Space Opéra" et le côté philosophique.
Mais que dire de sa fin, que je ne puis vous révéler, et qui, bien que drôle et inattendue, démolit le reste ? On se demande si on doit en rire ou se fâcher....
(article de "Ici, on désintègre - la revue des livres" signé par Alain Dorémieux et extrait du numéro 42 de "Fiction" paru en mai 1957)
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La sainte horreur du Flic! Peut-être du fait d'habiter le haut de Ménilmontant, ancien réduit des Communards? Rien de tel pour déverrouiller les idées.
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Irène et Roger Valignat ont le coeur sur la main, ils organisent dans les Causses des camps pour des pré-délinquants de la banlieue Est de Paris. En croisant la route de Charlot Victor et Alain, trois évadés des Baumettes qui ont forcé un barrage de gendarmerie et en ont descendu deux, ils ignoraient qu'ils avaient introduit des ...?....

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