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3.55/5 (sur 216 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Anvers , le 29/04/1942
Biographie :

Alexandre Lous (pseudonyme de Jean-Baptiste Baronian) mène de front une activité éditoriale, un travail de critique littéraire et une carrière d'écrivain. Spécialiste du policier et du fantastique, il a publié de nombreux ouvrages, romans ou essais, sous son véritable nom ou sous divers pseudonymes, Jeanne Voisins, ou encore Jean-Marie Méline pour des romans d'amour, et Alexandre Bergonian.


Source : Bibliopoche
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Le petit Arménien de JeanBaptiste Baronian - Interview par Willy Lefèvre

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" Toute rencontre fortuite est un rendez-vous. "

Jorge Luis Borges

(page 111).
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- Je viens de passer trois semaines à La Rochelle dans la propriété de Simenon. Un enchantement. Nous avons fait du bon travail. Le découpage du scénario que nous allons tourner est terminé et il y a du bois dans la remise pour deux hivers.

- Je ne vous savais pas bûcheron…

- Moi non plus… j’ai appris. Simenon est un homme extraordinaire. Son activité ne connaît pas de trêve. Lorsqu’il n’écrit pas, il coupe du bois, fait exécuter des tours à son chien, dresse sa chèvre ou va à la recherche de ses personnages.
Lorsque nous avions bien travaillé, nous nous asseyions sur un banc, entre le danois et la chèvre, et nous causions… c’est-à-dire que Simenon racontait des histoires. Sans doute pensez-vous qu’il se lançait dans des dissertations philosophiques sur la mentalité de ses personnages ? Ce serait mal le connaître : « Un état d’âme, dit-il, ne s’explique pas par des mots, il s’explique par des actes. Ce sont les réactions des êtres en face des événements qui livrent le mieux les secrets de leur âme ». Simenon a raison. Et en disant cela, il prouve en même temps son sens du cinéma.


[Interview par Aline Bourgoin de Valery Inkijinoff, acteur d’origine russe avec qui Simenon a travaillé sur un scénario pour adapter « La tête d’un homme » au cinéma, parue dans « Pour vous » le 19 mai 1932.]
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Brel
Dans ma vie, j'ai eu la chance d'assister à quatre récitals de Jacques Brel et, chaque fois,j'ai éprouvé des frissons, un profond choc émotionnel. J'en ai noté les dates dans un petit cahier toilé: le 5 février 1961 et 27 mars 1962 à l'Ancienne Belgique, rue des Pierres, à Bruxelles; le 23 juillet 1963 au grand casino de Knokke (j'y étais avec ma sainte mère); et le 15 novembre 1966 à son spectacle d'adieu à Bruxelles...etc...etc...
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- Quelle honte ! A peine un carré, un mouchoir... Audiard méritait quand même autre chose...Un Boulevard, une avenue ! Très pointilleux sur le chapitre de la toponymie, Petit-Colbert. Il ne supportait pas qu'un salopard ait son boulevard, une morue son avenue, un empaffé son allée... A contrario, il s'offusquait lorsqu'on collait une épée dans une impasse ou un cador dans un cul-de-sac.
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Il vous faut donc, pour bien représenter l’œuvre, entrer dans la peau de l’être créé, vous pénétrer profondément des sentiments qu’il exprime, et les si bien sentir, qu’il vous semble que ce soit votre œuvre propre.
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Tous ceux qui ont réfléchi sur leur propre vie, qui ont souvent porté leurs regards en arrière pour comparer leur passé avec leur présent, tous ceux qui ont pris l’habitude de psychologiser facilement sur eux-mêmes, savent quelle part immense l’adolescence tient dans le génie définitif d’un homme. C’est alors que les objets enfoncent profondément leurs empreintes dans l’esprit tendre et facile ; c’est alors que les couleurs sont voyantes, et que les sons parlent une langue mystérieuse. Le caractère, le génie, le style d’un homme est formé par les circonstances en apparence vulgaires de sa première jeunesse.
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La sensation de l'index, c'est majeur dans la vie. Ce doigt sert à se gratter la tête à la recherche d'une idée pour séduire une femme... à deviner les courbes d'une femme dans l'obscurité... à taire la bouche de son amour pour demander pardon... à désigner la femme de sa vie !
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En 34, Couéchard, à la dérive, pistonné par un collaborateur de Chiappe, un sous-fifre des bureaux, entrait dans la police. A 28 ans. La brigade criminelle. Adieu le cinoche ! Un crève-cœur, pour lui. Et la honte ! La rage ! Une rage folle de se voir flic, fonctionnaire, avec le futal rayé, la gabardine, le melon et les écrase-merde, tenue des poulets en civil à l'époque, alors que son rêve le plus cher avait été de devenir un Boris Karloff ou un Lon Chaney !
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A présent que vous venez d'atteindre les quarante-cinq ans, il vous faut faire preuve de civisme et laisser la place aux jeu-eû-eû-nes.
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Mon père s’inquète de savoir si, par hasard, le père Toussaint et M. Radoux ne seraient pas xénophobes.
Nectar lui demande d’expliquer ce terme, qu’elle juge barbare et qu’elle n’a jamais entendu. Moi non plus, je ne l’ai jamais entendu.
L’explication de mon père me laisse songeur. Si je comprends bien, nous, les Sarian, nous serions tous des étrangers.
Maman, mon père et ma grand-mère ont fui les massacres des Armeiens en Turquie pour venir vivre en Belgique, où ils seraient, depuis de leur arrivée à Anvers dans les années 1930, considérés comme des réfugiés politiques. Ils n’auraient pas la nationalité belge. Ils n’auraient, du reste, aucune nationalité du tout. Ils seraient sans-patrie.
Apatrides.
Je le serais également.
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