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Critiques de Jean-Baptiste Thoret (24)
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Sergio Leone

Avant toute chose, je passe à table, j'avoue, Sergio Leone est un de mes cinéastes fétiches dont je connais tous les films par cœur, vus au cinéma, à la télé et j'ai l'intégrale en DVD. Donc je n'aurais pas hésité à mettre six balles dans la peau de l'auteur d'un livre sur le bonhomme si je l'avais trouvé mauvais.

Quelques mots sur le sieur Leone pour expliquer mon admiration pour son œuvre :

Premièrement, je ne m'ennuie pas une seconde. J'avoue avoir du mal avec le cinéma "d'auteur" (Greenaway, Godard ...). Peu porté sur l'image, ma conception se limite à un bon moment de détente.

Deuxio, l'humour car il y en a beaucoup, particulièrement dans ses personnages quand même un peu caricaturaux. Je vois ça comme une BD, un roman d'aventure où l'auteur se moque totalement d'être réaliste (on retrouve souvent cet état d'esprit chez Spielberg par exemple etc...)

En trois, l'image, la photo qui est simplement époustouflante

Quatre, un histoire bien ficelée, avec du rythme

Et pour conclure, une bonne musique qui colle à l'image

Là, tous les ingrédients sont réunis et remarquablement cuisinés.

Jean-Baptiste Thoret nous livre ici une vision digne de ce grand du grand écran qui fait parti de ceux qui démontre qu'on peut produire une œuvre de qualité tout en étant populaire.

Je recommande cet opus à ceux qui comme moi, adore Sergio Leone.
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La Petite Bédéthèque des Savoirs, tome 7 : Le n..

La Petite Bédéthèque des savoirs, une collection récemment initiée par les éditions Le Lombard, qui mélange avec énormément d'acuité et d'intelligence vulgarisation scientifique et bande dessinée s'est ici consacrée dans un de ses derniers numéros, au « Nouvel Hollywood » cette jeune génération politisée de réalisateurs, notamment par la guerre du Vietnam, qui a pris d'assaut à la fin des années 60 les inaccessibles grands studios d'Hollywood.



Ce véritable essai en bande dessinée nous éclaire sur cet âge d'or et revient sur les points communs qui lient les oeuvres de Scorsese, Coppola, Altman, Peckinpah, Romero, Woody Allen et bien d'autres avec par exemple .Bonnie and Clyde » (Arthur Penn, 1967), « La Nuit des morts vivants » (George A. Romero, 1968), « L’Inspecteur Harry » (Don Siegel, 1971) ou même des blockbusters comme Les Dents de la mer » (par Steven Spielberg en 1975),.

Cette fascinante odyssée est racontée par le critique de cinéma Jean-Baptiste Thoret et le dessinateur Brüno, et de cet excellent illustrateur, on reconnait son style graphique particulièrement stylisé, avecun noir et blanc contrasté et agrementé d'une seule couleur supplémentaire.



Une oeuvre - qui montre en creux la société américaine des années 70 marquée par la ségrégation raciale et contestations sociales qui est portée par la passion d'un critique de cinéma érudit, qui offre un double plaisir de lecture et qui donne envie de rattraper tous les films manqués.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Michael Cimino : Les voix perdues de l'Amérique

Jean-Baptiste Thoret, critique et historien, aime la route au cinéma, on se souvient de « Road movie U.S.A » beau livre co-écrit avec Bernard Benoliel paru chez Hoëbeke en 2011. Aujourd’hui c’est avec Michael Cimino qu’ilembarque pour un périple de 4000 km, départ Los Angeles direction le Montana en passant par les montagnes du Colorado.



« Si vous voulez comprendre mes films, il faut que vous voyiez les paysages de mon Amérique, les endroits où j’ai tourné, il faut que vous regardiez les ciels immenses du Montana et les premières neiges sur les montagnes du Colorado » Il faut le reconnaitre, Cimino, le secret, le pudique, une fois lancé se livre avec générosité, et de road-movie, le livre devient un buddy-movie.



Cimino sait mieux que personne combien son nom relève aussi bien du mythe que de l’épouvantail. Jeunedébutant, en 1974, il convainc Clint Eastwood alors l’acteur le plus important d’Hollywood, star du box-office de jouer dans son premier film « Le canardeur » faux film de gangsters, mais vrai film mélancolique. Il signe ensuite trois chef-d’œuvre indiscutables : « Voyage au bout de l’enfer » cinq oscars et une réputation de réactionnaire, « La porte du paradis » magnifique western fleuve, énorme échec commercial et une réputation de marxiste, « L’année du dragon » et une réputation de raciste.



Des heures de conversations enregistrées sur la route, Cimino raconte son admiration pour le cinéma de John Ford et de Sam Peckinpath, son amour de la littérature russe. Il sera question de Franck Loyd Wright et de David Hockney, architecture et peinture ses deux autres passions.Il évoque ses projets avortés sans amertume ni colère. Jean-Baptiste Thoret se livre à une analyse brillante de ses filmssous l’œil admiratif du cinéaste : « Tous ses films ont mis en scène la stupéfaction de ceux, qui devant les temps qui changent réalisent brutalement qu’ils n’ont plus leur place ».



Beau livre sur un réalisateur,rare, qui a toujours sa place dans le cœur des cinéphiles comme l’a prouvé l’accueil chaleureux qu’il a reçu l’an dernier à l’Institut Lumière.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Mythes et Masques : les fantômes de John Carpe..

Un sacré livre, richement illustré de photogrammes couleurs (la plupart en format panoramique, fidèle à la passion du Scope qui dévora John CARPENTER -- dès qu'il eut les moyens de tourner dans ce format mythique...). Luc LAGIER et Jean-Baptiste THORET (dont on apprécie les critiques cinéma dans "Charlie-Hebdo") ont vraiment fait ici ce qu'on appelle "du bon boulot" : un vrai travail d'universitaires, appliqué à... un Maître du cinéma de genre, l'Empereur des films fantastiques et s-f, dits de "série B", John Carpenter, alias "J.C."...



On y découvre ainsi tous les arrières-plans psychanalytiques de "Halloween" (ou "La nuit des masques", qui lança la carrière de John Carpenter et de l'actrice Jamie Lee Curtis !), ou encore les affres existentielles du pauvre héros des "Aventures d'un homme invisible", les questions métaphysiques que soulèvent -- par un froid polaire -- les répugnantes transformations lovecraftiennes de "The Thing" (un classique du cinéma d'horreur, toujours éblouissant de maîtrise !), les réjouissantes aventures de Sam Neill perdu dans la mise en abîme constante du village lovecraftien de "L'Antre de la folie" (d'où l'on ne peut jamais sortir...), le délire visuel (annonçant les futures acrobaties poétiques de "Tigre et dragon" d'Ang LEE) en liberté dans "Les aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin" où Kurt Russell patinait dans la semoule -- en pleine auto-dérision de son personnage de "dur à cuir" habituel, sorti de "Escape from New York" ("New York 1997") et piaffant de rejouer dans son futur remake carpentérien "Escape to L.A." ("Los Angeles 2013"), les mystères de "Starman", une édifiante histoire sentimentale entre une jeune veuve et un "alien" nocturne (adoptant la physiologie humaine du disparu) : bref, Jeff Bridges et sa partenaire y étaient tellement émouvants... N'oublions pas non plus le très bram-stokérien "Prince of Darkness" ("Prince des Ténèbres") et la rigolade bienvenue mais sérieuse suscitée par "They Live !" (ou "Invasion Los Angeles") quand on découvre -- grâce à des lunettes noires spéciales -- que de fichus extraterrestres à tête de mort ont pris le pouvoir sur terre en y introduisant cette saloperie d'idéologie capitaliste, tout en créant le de consumérisme le plus imbécillisant pour les "masses" (bombardées de messages subliminaux du type : "Obey !" ou "Watch the TV !" ou autre, style "Procrée et tais-toi !" ou "Va ouvrir le frigo et consomme !").



QUEL BONHEUR !!! Vive donc les films de l'anarchiste-poète du Prince du fantastique "cheap" et inventif, pape des films série B qui on la classe des chefs d'oeuvres... !!!



Bref, on piaffe d'envie de revoir derechef TOUS les DVD des films de John CARPENTER dès qu'on refourre les yeux dans ce grand & beau bouquin, très richement illustré... Et voilà.
Lien : http://www.regardsfeeriques...
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Michael Mann : Mirages du contemporain

Jean-Baptiste Thoret, réalisateur, critique et historien du cinéma, est un passionné de cinéma américain comme la sortie prochaine en salles de son documentaire sur Michael Cimino baptisé Un mirage américain.



Il l'a prouvé récemment avec son essai Michael Mann - Mirages du contemporain, fruit de 25 années de réflexion sur l’œuvre entière du cinéaste américain, Michael Mann



Entre « Collatéral » , Heat ou « Le Dernier des Mohicans », Michael Mann s’est imposé comme l’un des cinéastes les plus passionnants et les plus habiles de sa génération.



Personnalité majeure du cinéma américain, Mann est de cette école de cinéastes qui ont su signer des films d’auteurs personnels tout en accédant aux sommets du box-office mondial.



Après un premier long métrage en 191 ( Le solitaire), il faudra attendre le mitan des années 90 pour que Michael Mann s’impose dans le paysage cinématographique international avec Le Dernier des Mohicans (1992) puis Heat (1996).



Artiste visionnaire, véritable esthète de la mise en scène, il a su conquérir le grand public ainsi que les cinéphiles. Plus encore qu’un livre de cinéphile, un véritable traité d’anthropologie et d’esthétique contemporaine.



Car Jean Baptiste Thoret a le projet dans ce passionnant ouvrage de sonder le regard de Michael Mann comme le symbole de l'absolu personnel dans l'intime et dans la perspective de divers horizons.



Un défi remporté haut la main!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Michael Cimino : Les voix perdues de l'Amérique

Pour les amateurs du cinéma de Michael Cimino, de cinéma tout court, de grands espaces américains, d'histoire américaine, de voyages "on the road"...



En 2010, Jean-Baptiste Thoret propose à Michael Cimino un road trip en voiture à travers l'Ouest américain. Cimino accepte.



Cimino : réalisateur culte, à l'époque complètement sorti des radars. Homme placé dans une retraite prématurée depuis 15 ans après une succession d'échecs. Il continue depuis de travailler d'ambitieux projets de films, dont une chimérique Condition humaine de Malraux.

Malheureusement mort en 2016, ses rêves de films sont depuis devenus les nôtres.



JB Thoret : critique (Les Cahiers, Libé, Charlie Hebdo, France inter...), réalisateur, écrivain, conférencier. Sur Cimino et son cinéma en particulier, il passe pour un spécialiste hyper-averti.



Les deux hommes traversent ensemble 4000 kms à travers la Californie, le Nevada, l'Utah, le Colorado. JB Thoret enregistre les conversations. Elles tournent autour de ses souvenirs de cinéma, de ses influences (Ford, Vidor, Visconti, Malick...), des paysages et des mythes américains...



Au retour, JB Thoret a des heures et des heures d'enregistrement. Il les retranscrit, filtre, ordonne, assortit de commentaires. Il construit ainsi son livre où l'avancée du trajet en voiture sert de fil rouge, "un chapitre par Etat traversé".

En parallèle du trajet, comme si les paysages y répondaient, il prend le temps d'analyser chacun de ses films.



Le format "paperback" du bouquin lui donne un côté "livre posé sur la banquette arrière", ou "livre feuilleté dans un motel". Souple, "easy-reading", pas chichiteux. On écrit dans les marges, on met son chapeau de cow-boy, on revoit un film ou deux (dans un ciné drive-in?).

Un bon livre pour une île déserte, dans le Nevada, ou dans l'Utah.



Pour compléter la découverte de Cimino, ces conférences de Thoret sont certainement à voir:

>> Sur "Voyage au bout de l'enfer":

https://www.youtube.com/watch?v=v1l31xnjqR0

>> Sur "L'année du dragon":

https://www.youtube.com/watch?v=uFm_BFxHvwY
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La Petite Bédéthèque des Savoirs, tome 7 : Le n..

Je découvre cette collection avec ce tome qui traite d'un sujet qui m'intéresse particulièrement illustré par un artiste que j'aime beaucoup.

Fan de pop-culture, Brüno a un style particulier qui colle magnifiquement au propos de ce précis du new-hollywood.

L'ascension et la chute de cet "âge d'or" sont ici disséquées afin de déterminer quels étaient les causes et les besoins qui les ont induits.

La mise en page est particulièrement bien pensée et originale.

Certes, le propos n'est pas toujours limpide et il vaut mieux avoir une bonne connaissance des films cités pour comprendre toute l'ampleur du texte mais c'est un ouvrage vraiment très intéressant, bien documenté et, comme je le disais plus haut, parfaitement illustré.

Pour les amateurs de cinéma et de Brüno.
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La Petite Bédéthèque des Savoirs, tome 7 : Le n..

Raconté avec passion (...) cet incroyable road-movie cinéphilique nous happe de la première à la dernière page.


Lien : http://bdzoom.com/100881/lar..
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Le cinéma américain des années 70

Vaste sujet que ce trés beau livre aborde ici . Le cinéma amèricain dans les 70's a vécu une révolution . De nombreux trés grands sont arrivés tels Scorsese, Coppola , Lucas , Friedkin , Cimino , Eastwood , De Palma , Cassavetes , Spielberg , ect . A coté les anciennes stars étaient à leur crépuscule . Cett scène à vécue une révolution stylistique ainsi que de personnalités . Le temps des nababs était révolu , c'est un cinèma profondément modifîé qui a vu le jour . Et force est de reconnaitre que le spectateur y a gagné au change . Ce livre trés bien fait et pédagogique témoigne de ce changement et cela avec beaucoup de finesse .
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La Petite Bédéthèque des Savoirs, tome 7 : Le n..

Clarté du propos, clarté du trait caractérisent ce Que sais-je ? d'un nouveau genre, consacré à un road movie cinéphile.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Sergio Leone

Bonne introduction à l'étude du cinéma et à la personnalité de Sergio Leone. A compléter éventuellement par "Mes conversations avec Sergio Leone" de Noël Simsolo ( Cahierss du cinéma)
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Michael Cimino : Les voix perdues de l'Amérique

Cimino .... Un nom incontournable du cinéma mondial . Qui a pu oublier Voyage au bout de l'enfer , ce terrible réquisitoire contre la guerre du Vietnam ? Qui a pu oublier la splendeur de La porte du paradis , échec commercial qui lui couta si cher ? Qui à pu oublier le superbe polar noir qu'est L'année du dragon ? Méme Sunchaser , trop méconnu est un grand film . Ce grand auteur du cinéma américain méritait largement un grand livre pour que chacun et chacune puisse se faire une idée plus précise du personnage , extrémement discret . Ce road movie au coeur des Usa est l'occasion pour lui de se livrer , de faire enfin entendre sa parole , pour que l'on puisse comprendre ce que ces grands films cachent de leur auteur . En l'état cet ouvrage est passionant , car il ouvre au public la vision cachée du cinéma caché des 70's aux Usa . Un ouvrage à decouvir absolument .
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Cinéma contemporain

Un livre captivant et trés bien fait . Il est vrai que le cinèma s'est démocratisé , ce qui est une trés bonne chose . Pour autant il ne faut pas perdre de vue que nombre d'auteurs contemporains sont les héritiers des grandes figures de l'histoire de cet art . On assiste aujourd'hui à une " lutte " entre ceux qui proposent du cinèma populaire et ceux qui sont dans une démarche plus artistique , voir expérimentale . Oui il faut du cinéma populaire , mais il est vrai également que la scéne auteurs doit étre vivante et encouragée. Jadis le cinéma était davantage orienté vers les auteurs comme Murnau , Lang , Dreyer , Bergman , Tarkovski , Bresson , ect . Aujourd'hui le drame c'est que ces auteurs là n'auraient méme pas pu avoir le quart de leur audience . Le cinéma est devenu un média populaire , ce qui est une bonne chose certes , mais ce qui est en méme temps un peu inquiétant . Il faut préserver les auteurs comme Cronenberg , Lynch , Von Trier , Malick , Dumont , ne serait ce que pour que Maddin , Caouette puissent continuer à faire connaitre au monde leur vision expérimentale du cinéma . Ce livre trés bien fait , par un grand spécialiste du cinéma , se propose de faire découvrir aux lecteurs cette pluralité qui doit étre conservée dans le monde du cinéma pour que cet art incontournable ne devienne pas uniquement le terrain d'expression des auteurs populaires . Un ouvrage a lire et relire .
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Politique des Zombies

Romero est une lègende vivante du cinéma . Le plus grand auteur de films sur les zombies . Pourtant ce genre de films peut paraitre un tantinet désuet , voir ridicule, et pourtant Romero à hissé le genre trés haut . Comment ? Tout d'abord avec le respect de l'intelligence du spectateur . Pour Romero , hors de question designer un teen horror movie ou un slasher basique . Ces scénarios sont complexes , avec des personnages développés , un message politique , aucun de ces film n'est gratuit . Visuellement "La nuit des morts vivants " est un chef d'oeuvre . Romero fait du noir et blanc un atout majeur . Et qui à pu oublier le final terrible car totalement en phase avec la vision raciste de l'époque , que Romero condamne fermement dans un plan terrifiant . Zombie est un classique . Si visuellement c'est moins maitrisé , le propos reste trés fort et on à une des plus efficaces critiques de la socièté de consommation . Le jour des morts vivants malgré son aspect un peu bricolé , marque les esprits par la volonté de Romero de rendre les zombies touchants , plus humain que l'homme presque . Land of the dead est peut étre le plus beau de cette série . Le zombie est montré avec tant de respect et de compassion que l'on est ému . Malgré d'autres trés bons opus à coté , Romero reste dans les esprits comme celui qui aura su rendre aux zombies le plus bel hommage possible , et hormis quelques titres comme Fido ou 28 jours plus tard et maintenant The walking dead , Romero n'a jamais était égalé . Ce trés beau livre , intelligent et trés pédagogique , lui rend un trés bel hommage et doit étre découvert . Et précision importante , Romero est l'un des rares à avoir toujours vu le genre horrifique comme un style clairement orientè vers les adultes !
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Une expérience américaine du chaos, massacre à la..

Présenté à la Quinzaine des réalisateurs, le film enthousiasme autant qu’il révulse. A tel point qu’il connaît de gros problèmes avec la censure en Angleterre, en Allemagne et même en France. Derrière son aspect de film culte, Massacre à la tronçonneuse reçoit rapidement le soutien et les hommages soutenus de nombreux réalisateurs, allant de William Friedkin à Steven Spielberg. En 1986, Hooper retourne au film qui l’a fait connaître et sort une suite frappadingue et hystérique. Six autres productions, aussi dissemblables les unes que les autres, suivront avec, dernier en date, Leatherface que le brillant duo français Alexandre Bustillo et Julien Maury a réalisé.
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Cinéma contemporain

La démarche de l'auteur consiste à enchaîner les références. Un exemple page 152 : à partir d'un grand classique, La Prisonnière du désert (John Ford, 1957), l'auteur empile dix-huit références sur une seule page. Où restent l'argumentation, la mise en contexte ?

J'affectionne les ouvrages plus structurés qui explorent des filmographies et des genres. Celui-ci me fait l'effet d'un zapping. Etourdissant.



Je m'attarde quand même sur une réflexion portant sur le film amateur réalisé par Zapruder lors de l'assassinat de Kennedy.

Extrait

Zapruder "filme l'explosion du crane du président. 26 secondes [ ] avec lesquelles l'Amérique bascule. C'est un moment fondateur de l'histoire des images au 20è siècle. [ ] La sidération qui saisit le regard devant la violence contenue dans une image traumatisante contaminera la plupart des images à venir. [Elle ] infuse le cinéma de Brian de Palma [ ] mais aussi les films d'horreur réalistes dont il fut l'incontestable la source. de nombreux films : [ ] tous les films d'Arthur Penn qui y fit systématiquement référence dès Bonne and Clyde [ ], Un monde parfait de Clint Eastwood, Nashville de Robert Altman, [ ] proposèrent de retraitements fictionnels passionnants de ce que Don de Lillo dans Libra a qualifié de "sept secondes qui ont brisé en deux ce siècle et l'Amérique."P 160

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La Petite Bédéthèque des Savoirs, tome 7 : Le n..

Formidable condensé des années 70 dans les films du Nouvel Hollywood. Les réalisateurs qui ont comprit toutes les ficelles du marketing et qui sont toujours là, ceux qui n'ont pas fait de concessions, les films qui ont donné naissance à tant d'autres, les matrices, qui nous donnent envie de tous les revoir!
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Une expérience américaine du chaos, massacre à la..

Un cas trés curieux ce film . En son temps il fut perçu comme une nouvelle maniére de concevoir le chaos au cinéma. Certes il y a eu des films trés violents avant cet opus , mais Hooper à marqué les esprits de par sa capacité a inscire son film dans les campagnes américaines , choquant par la mème les spectateurs qui voyaient cette violence , cette sauvagerie , déboulée chez eux directement . A l'époque ce film eu un effet comparable à Funny games d'Haneke . Avec la charge politique en plus . A l'image de Romero , Hooper fait de son film un brulot contre les tenants de la sociétè américaine de cette époque . C'est peut ètre ce qui a fait que ce métrage qui au jour d'aujourd'hui apparait comme un truc laid et mal fichu , une ineptie puérile , c'est certainement cette charge contre le politiquement correct de l'époque qui en à fait un film cute . Ce livre plutot bien fait et digne d'intéret permet de replonger dans ce contexte afin de mieux comprendre l'évolution des moeurs américaines.
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Cinéma contemporain

L'analyse et la mise en contexte restent très limitées, on est plutôt en présence de listes à la Prévert. Pas inintéressant mais manque un peu de profondeur pour être vraiment recommandable.
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26 secondes : L'Amérique éclaboussée

De la même manière qu'il est toujours plaisant d'écouter parler jean-Baptiste Thoret, c'est un enrichissement permanent que de lire sa production littéraire.

Il est incontestablement le critique français qui a le mieux compris le cinéma américain et par extension, l'Amérique elle-même.

Un livre à découvrir et à redécouvrir, au même titre que la plupart des films évoqués !
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