Jean Bastaire fait ses débuts à Paris en 1946 comme journaliste cinématographique et se lie d'amitié avec Alain Cuny et Robert Bresson. La maladie le contraint de quitter son activité pendant près de deux ans qu'il passe en sanatorium. Marqué par l'hindouisme, son évolution intérieure durant ces longs mois va le mener au christianisme. Il est guidé par l'abbé Lucien Ducretet, mais aussi par les œuvres de Péguy, Mounier et Lubac. Il se marie en 1950. Sa femme, Hélène, qui a été la médiatrice de cette conversion, mourra en 1992.
De 1952 à 1981, il a écrit dans la revue Esprit et consacre des travaux critiques à la poésie chrétienne de l'âge baroque et surtout l'œuvre de Charles Péguy, à laquelle il consacre une dizaine d'ouvrages.
En 1977 paraît son premier texte littéraire, Court traité d’innocence (Lethielleux). En 1987-1988 sont écrits les Psaumes de la nuit et de l'aurore, puis Passage par l’abîme.
Sa réflexion touche la politique et la morale, la théologie, la poésie. Il est spécialiste de Charles Péguy.
Il a été ami du cardinal Henri de Lubac et d'Edmond Michelet.