20h TF1 du 26 août 1977 présenté par Jean-Claude BOURRET
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Il y a quinze ans, le physicien Lee Smolin avait défié la chronique en publiant un livre, un best-seller a l`époque, qui s`intitulait "Rien ne va plus en physique !", ou il montrait l`échec ahurissant de la théorie des cordes. Quinze ans plus tard, ce que vous montrez, c`est que rien n`a changé. Les théoriciens continuent d`invoquer des phénomenes hypothétiques, invoquent de nouvelles particules que personne n`observe, et de nouveaux mots dont on ne sait ce a quoi ils se réferent, qui engendrent de nouveaux acronymes, et c`est tout. Les médias se peuplent de vidéos qui sont pleines de vent, ou on tente de faire prendre des images de synthese pour des réalités. Des dizaines de livres font étalage de vessies présentées comme des lanternes. Dans les discours et les écrits, tout se conjugue depuis un demi-siecle au conditionnel. Des médailles et des prix sont distribués par poignées a des gens qui n`ont en réalité rien trouvé et dont pas un n`inscrira son nom dans l`histoire des sciences. Dans les congres de cosmologie et de physique théorique, l`auditoire n`écoute pas. Pour quoi faire, puisque personne n` rien a dire.
Cette contrée montagneuse et sauvage, couverte de forêts profondes, de rivières cascadant dans des gorges escarpées, est semée de dizaines de bourgs, de villages et de centaines de fermes souvent isolées. En Gévaudan, où l’altitude moyenne est d’environ mille mètres, la nature est fort belle, mais rude et puissante. Ses habitants sont des fermiers, qui vivent pauvrement de l’élevage et de leurs cultures.
Soudain, des pleurs et des cris de douleur. Une fillette de huit ans arrive en hurlant dans une cour de ferme. Ses parents, en plein labeur, sont stupéfaits. Ils ne reconnaissent pas leur fille ! Son visage est maculé de sang. Ses mains aussi. Ses vêtements sont déchirés et sa poitrine est couverte de griffures sanguinolentes. Ses prunelles dilatées expriment encore une terreur inouïe.
Entre deux sanglots, elle tente d’expliquer qu’elle vient d’être attaquée par une bête monstrueuse et sauvage. Ses parents sont muets de stupéfaction… Les vaches qu’elle gardait au champ, explique-t-elle, l’ont défendue et sont parvenues à chasser le monstre à coups de cornes.
La bête sanglante du Gévaudan
Quel est donc ce loup si puissant, au comportement contraire à ce que tous les chasseurs savent ? Un loup qui attaque l’homme ? C’est extrêmement rare. Toujours, les loups fuient l’être humain, même une fillette de huit ans. Sauf s’ils sont atteints de la rage…
La bête sanglante du Gévaudan
- J'en ai vu, mais pas dans les observatoires, ça m'a toujours surpris d'ailleurs !
- Pouvez-vous raconter ce que vous avez vu et quand vous l'avez vu ?
- La première observation remonte au mois de juin 1960.
J.-C.B. :
Et que pense notre médecine occidentale de ces rapports?
Réponse d'un expert :
Elle en constate l'exactitude. Nous arrivons aux mêmes conclusions.
Prenons l'exemple du coeur. Il limite effectivement la fonction pulmonaire puisque dans les maladies de coeur, il y a souvent des difficultés respiratoires!
Darsac précise que la Bête « traversa alors [un] ruisseau avec une légèreté surprenante, monta avec la même vitesse la montagne », avant de se saisir « d’une jeune bergère, âgée de quinze ans, qui eut la présence d’esprit d’entourer son col de ses bras, ce qui lui sauva la vie parce que le secours arriva promptement ».
Un prêtre affirme également avoir vu « le monstre d’assez près pour assurer qu’il est de la taille d’un très gros loup, couleur de café brûlé un peu clair, ayant une barre un peu noire sur le dos, le ventre d’un blanc sale, la tête fort grosse et moufline2, une espèce de bourre qui forme une houppe sur la tête et à côté des oreilles, la queue couverte de poils comme celle d’un loup ordinaire mais plus longue et la portant retroussée au bout ».
La bête sanglante du Gévaudan
Pourtant, il y a des précédents inquiétants, mais dans une région limitrophe du Gévaudan : en Dauphiné, non loin de Grenoble, à deux cents kilomètres de là. Le mardi 25 octobre 1763, Anne Taquet, une femme d’une soixantaine d’années, de retour chez elle à la tombée de la nuit, a été soudain attaquée par une bête monstrueuse, sous le regard de deux enfants qui ont eu la prudence de se cacher dans une grange, mais qui ont observé la scène. Encore traumatisés, ils expliquent comment la bête a saisi violemment sa victime au cou, puis lui a dévoré le ventre et tous les membres, avant de s’acharner sur la tête qu’elle a fini par détacher et par emporter dans sa gueule monstrueuse…
La bête sanglante du Gévaudan
Incroyable ! Viens voir, il ya un rond aplati dans l'herbe !!
Immédiatement, on pense à l’attaque d’un loup particulièrement féroce. Il y a des milliers de loups en Gévaudan, comme dans toute la France. Chaque hiver, une centaine d’entre eux sont tués par les chasseurs de la région, qui reçoivent une prime en échange de leurs peaux. L’hiver précédent, en Gévaudan, cinquante-sept loups ont été abattus au cours du seul mois de février.
La bête sanglante du Gévaudan
Le cas que j'ai choisi ici a été traité dans le rapport Condon. Pendant l'étude du groupe mis en place à l'université du Colorado, le dossier Air Force concernant ce cas ne fut pas retrouvé à cause d'une erreur de date. Ainsi, les analyses radar et météorologiques furent faites pour le 19 septembre 1957 alors que l'observation avait eu lieu le 17 juillet 1957.