A présent, il roulait au ralenti sur cette étroite route bordée d’herbes hautes. Il évoluait comme dans un rêve dont on aurait réglé parfaitement la netteté de l’image et su son, ajusté les reliefs et la densité, jusqu’à lui donner l’apparence hallucinante de la réalité. Un rêve dont la durée n’aurait pas été distordue comme dans les vrais rêves, mais serait au contraire restée constante et réaliste.