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2.95/5 (sur 11 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Le Vigean, Cantal , le 25/04/1945
Biographie :

C'est à 22 ans, en 1967, que Jean-Claude Sordelli a sorti son premier roman, "L'Ecorce", qui l'a fait connaître. Trois livres suivront. Après une longue absence, il renouera avec le succès en publiant "La dernière saison". Dans "Une soif de douceur", il évoque ses années de pensionnat et sa jeunesse dans la famille de Saint-Paul-des-Landes où il a grandi.
Riche en péripéties, "Sans Chagrin" illustre les bonnes et mauvaises chances d'un enfant volé, qui va devenir commis de ferme puis vagabond.

1967 "L'Ecorce", prix des Volcans et prix Eugène Le Roy.
1968 "Soleil-Haut", prix de la Vocation.
1974 "Dimanche d'août"
1977 "Renaissance"
1997 "La dernière saison
2004 "Le Mal rôde"
2005 "Ce Grand pré mal fleuri"
2013 "Une soif de douceur"
2019 "Sans Chagrin"
2020 "Debout, au bord du temps"
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Bibliographie de Jean-Claude Sordelli   (11)Voir plus

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Il est peu d'hommes ici qui pensent. Il n'en est pas. Ce n'est pas penser que de survivre. Prier non plus, ce n'est pas penser. Ni rire du malheur d'autrui. Ni craindre le bûcher de Satan. Aux Escros, les hommes ne pensent pas. Les renards non plus, d'ailleurs. Mais ceux-ci vivent peut-être mieux, peut-être même ont-ils plus chaud au cœur.
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Jean-Claude Sordelli
Son drame, assez commun, était celui des personnes qui pensent avoir tout accompli de leur vie, n'ayant rien à espérer ni redouter d'un avenir fini. Elle avait aimé pendant trente ans un homme qui l'aimait. Une fois pour toutes, ils avaient échangé leurs deux existences et s'en trouvaient heureux. Après sa mort, elle s'était découverte absente au monde et comme désincarnée. Il avait tout pris, ne lui laissant que son absence et ses souvenirs. Et cette ombre silencieuse, si peu affairée, qui se prenait à rire, se piquait même de curiosité mais ne savait qu'attendre, toucher la sensibilité, était sa personne, son dernier chemin. Telle vivait, dans sa petite maison au bord de la route et du bois, la veuve que mémé Pélagie et ses rares familiers n'appelaient que par son prénom, Eulalie.
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Vers la fin du mois de janvier, l'hiver parut se renforcer. La neige ne tomba plus, mais celle qui s'était amassée sur le sol gelé commença à durcir. Et cela fit, sous la coque étincelante, de fantastiques paysages où la vie ne semblait se continuer que sur ses seules réserves, atténuée, ralentie. Au-dessous des toits, les chandelles s'allongeaient le long des gouttières. Stalactites qui figuraient au fond du bois les réverbères de l'avenue désolée où se ruaient, dans le sommeil minéral, les tourbillons du vent, le silence, l'expiration du monde en train de se faire.
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Quelque chose allait venir...Demain peut-être, ou dans six mois : on ne savait pas...Ou, peut-être, quelque mort prochaine, plus proche qu'on n'osait l'imaginer, quelque catastrophe sur le grand bois bouleversé. Leurs regards tour à tour s'interrogeaient. Mais, invariablement, le silence seul répondait, ou dehors la course du vent, les frémissements du sol refroidi, l'ombre à peine mouvante d'un nuage sur le ciel. La porte s'ouvrait et l'on sortait; la porte claquait, on rentrait. Et c'était le bruit de la vaisselle qu'on dispose sur la table, les étincelles dans le feu...C'était la lumière éteinte et le ciel dehors, toute une terre désolée qui s'oubliait à grelotter, longtemps, si longtemps que l'on vieillissait. C'était l'oubli, ce n'était rien...
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Mais, à Cornet encore, il manquerait à mémé Pélagie quelque chose d'essentiel. Mazuel mort, elle n'avait retrouvé personne à qui s'opposer dans la provocation, la discussion, le contresens. Personne contre qui tourner l'aigreur, la mauvaise foi, la malice qui sommeillent et ne demandent qu'à s'exprimer, de toutes les manières, en de salutaires excès. On ne se montrait qu'indifférent, ou faible à son égard, quand il lui eût fallu quelqu'un insupportable. On peut mourir aussi du manque de passions.
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