Je le sais maintenant, monsieur: il n'y a pas de barrière à l'amour, seulement une quotidienneté dévastatrice, une absence de fièvre... (Grand-père)
La rencontre est le point culminant d'un amour. Et peut-être d'une vie. Rien ne ressemble à cette fulgurance-là avant la rencontre et rien n'y ressemblera jamais après. Ce fut. Mais jamais les amants ne retrouveront l'incandescence de cette seconde-là, dont ils tenteront de se nourrir cependant, cherchant à tirer de l'ombre des jours tout ce qui, inexorablement, s'échappe dans ne sorte de lactescence ouatée... (Un cadre idyllique)
Ce chien famélique qui erre derrière le block...autrefois tu lui aurais offert un os charnu, espérant qu'il aurait été le sucer ailleurs. Mais s'il revient, tu lui jettes une pierre pour qu'il s'éloigne, qu'il aille trouver un maître mieux disposé que toi. Nous, nous avons été nourris de culture allemande sans lui appartenir. Ils ont fini par nous vomir. Si tu as une araignée dans ta chambre, tu la laisses tranquille, elle ne te gêne pas puisque tu ne la vois même pas. Mais si elle arrive avec sa petite famille, avec son cousinage et ses copinages, et si tout ce petit monde prend ses aises dans tous les coins, tu butes contre les métiers à tisser de toutes ces bestioles. Alors tu pulvérises, tu gazifies ! Elles ont fini par devenir les boucs émissaires de tous tes emmerdements!
Ce chien famélique qui erre derrière le block...autrefois tu lui aurais offert un os charnu, espérant qu'il aurait été le sucer ailleurs. Mais s'il revient, tu lui jettes une pierre pour qu'il s'éloigne, qu'il aille trouver un maître mieux disposé que toi. Nous, nous avons été nourris de culture allemande sans lui appartenir. Ils ont fini par nous vomir. Si tu as une araignée dans ta chambre, tu la laisses tranquille, elle ne te gêne pas puisque tu ne la vois même pas. Mais si elle arrive avec sa petite famille, avec son cousinage et ses copinages, et si tout ce petit monde prend ses aises dans tous les coins, tu butes contre les métiers à tisser de toutes ces bestioles. Alors tu pulvérises, tu gazifies ! Elles ont fini par devenir les boucs émissaires de tous tes emmerdements!
Oui, j'aurai sans doute une vie plus facile...Peut-être! Mais pas différente! J'irai à l'opéra au lieu d'aller dans un cinéma de merde, j'aurai un pavillon en banlieue au lieu d'un appartement en HLM, je fréquenterai des restos chics, j'aurai une bonniche, une belle bagnole...Mais une vie pas très différente...une vie bien sage, bien flasque! Pas une vie qui brûle plus intensément! Une vie où tu n'accrocherais pas tes rêves aux cintres de la penderie!