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Critiques de Jean-David Morvan (1903)
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Irena, tome 1 : Le ghetto

Pologne, 1941, Ghetto de Varsovie. Irena, une jeune polonaise, travaille pour l'aide sociale et apporte de la nourriture, des habits, des soins et du réconfort aux Juifs enfermés dans ce quartier réservé, véritable mouroir.

Sa vie va être bouleversée le jour où une habitante va lui demander, sur son lit de mort, de faire sortir son fils de cet enfer...



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Les titres relatifs à la seconde guerre mondiale sont nombreux, les BD, albums et ouvrages graphiques également.

Ceux traitant spécifiquement du ghetto de Varsovie, et ceux consacrés à l'action d'Irena Sendlerowa sont tout de suite moins faciles à trouver, surtout si l'on cherche à les rendre accessibles au grand public et, plus particulièrement, si l'on veut qu'ils soient adaptés aux jeunes (c'est au programme d'histoire de 3e).



L'existence de la série Irena adaptant librement mais de manière très documentée la vie de cette Polonaise qui gagnera par la suite le titre de Juste pour son rôle dans le sauvetage de nombreux Juifs de Varsovie, est donc déjà une très bonne chose en soi.



Les bons points auraient pu s'arrêter là, mais Irena est une BD bourrée de qualités dont, en premier lieu, une portée pédagogie inestimable.

Si les dessins sont si "mignons" (avec même un petit chien trognon qui gambade, des gamins aux bouilles crasseuses mais ravies à l'air très joyeux) c'est sans conteste pour ne pas en rajouter à la gravité du sujet et des horreurs dépeintes.

Ghetto est synonyme d'insalubrité, de surpopulation, de famine, de mort, tout simplement.

Et si la mort n'est pas éludée ni passée sous silence, elle est imagée sans que cela ne lui fasse perdre son caractère percutant et choquant. Au contraire, le traitement graphique de la mort, pudique, avec ces fantômes bleutés qui s'expriment et sont libérés de toute souffrance, est adapté à la discussion et à la médiation avec les plus jeunes sans devoir être choquante pour les yeux, elle l'est suffisamment pour le coeur et l'esprit.





Pédagogique, touchante, sans mièvrerie et sans concession, Irena est une BD bouleversante sur un sujet qui, à force d'être mentionné, pourrait perdre de sa prégnance. En se focalisant sur des enfants, en illustrant de manière naïve mais non censurée les atrocités commises et subies, Irena concrétise la souffrance et l'absurdité du fascisme.







Je suis bien conscient que ma "critique" n'est pas suffisante, pas complète (je n'ai même pas parlé du fait que la BD évoque le pillage et la soif de richesses de ce Reich avide de territoires et qui cible les juifs pour les déposséder) et pas à même de rendre compte de ce que cette BD peut apporter.

Mais à l'heure où l'on entend trop souvent dire que le passé est passé et que L Histoire ne sert à rien, où les barbares réitèrent les mêmes ignominies en changeant de bannière, où le Gestapo n'est pas loin, il est bon de se rappeler que certains ont su et savent encore résister.



Si j'ai réussi à vous inciter à lire cette belle BD, à l'offrir, c'est tout ce qu'elle mérite.



Lisez-la et parlez-en.
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Ah, ça ira, tome 1 : Le pain et la poudre

Quel titre formidable, la couverture est magnifique ce sont les deux principaux atouts de cette BD, car pour le reste...



Un scénario convenu sans originalité et avec l'impression de déjà vue. Une grande déception concernant les dessins. En effet la couverture alléchante ne correspond en rien aux planches dessinées sans détails et de qualité très moyenne.



Le contraste avec la couverture est saisissant.



Une fois encore ce n'est que mon humble avis, en plus dans ce cas précis j'ai vraiment l'impression d'avoir été pris pour une truffe.



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Sillage - Intégrale, tome 1

Pour leur série space-opera Jean David Morvan et Philippe Buchet ont repris la formule gagnante qui avait été de régénérer cette bonne vieille BD franco-belge en piochant dans les mondes des comics et la Planète Manga… Sillage a été ainsi été présenté comme « le Valérian de l'an 2000 », mais franchement la série fait plutôt office d'« Aquablue des années 2000 » (en sachant que la série "Aquablue" avait été créée en réaction à l'embourgeoisement de la série "Valérian" ^^). Au final la série a su trouver son public, puisque les auteurs sortent 1 tome par an depuis 20 ans, sans compter les séries dérivées qui en sont nées… Tout cela joue plutôt dans la catégorie des best-seller SFFF puisque que les ventes comptent plusieurs dizaines millier à chaque sortie. Plus que Sillage, le grand convoi alien qui ressemble à un Point Central itinérant, plus que la structure de la série mélangent serial et feuilleton, le succès vient sans doute de son héroïne et la ressemblance avec la Gally de "Gunmm" n'est absolument pas fortuite du tout… Comme elle, elle grandit au fil des épisodes pour gagner en maturité, en expérience, mais surtout en badassité tout en poursuivant sa quête d'identité : qui sont les humains, cette espèce à laquelle elle appartient, et où peut donc se trouver cette fichue Terre dont elle proviendrait ?!



Tome 1 : "A Feu et à cendres", un "Aquablue" adolescent ?

https://www.babelio.com/livres/Morvan-Sillage-Tome-1--A-feu-et-a-cendres/14956/critiques/1841043



Tome 2 : "Collection privée", la série évolue dans une ambiance space-opera

https://www.babelio.com/livres/Morvan-Sillage-Tome-2--Collection-privee/41611/critiques/1841842



Tome 3 : "Engrenages", un bon tome entre steampunk et planet opera

https://www.babelio.com/livres/Morvan-Sillage-Tome-3--Engrenages/41609/critiques/1843304



Et comme d'habitude, une intégrale d'un bon rapport qualité prix de la part des éditions Delcourt !
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Sillage, Tome 2 : Collection privée

Ce tome 2 intitulé "Collection privée" est essentiellement dédié à la présentation du convoi alien qui donne son nom à la série… Nävis n’a pas ménagé ses efforts pour ne pas s’intégrer à la confédération galactique en exil, mais ses dons anti-psioniques sont tellement tentants qu’ils ont suscité l’attention des autorités de la Sage Constituante et du consul indépendant Enshu Atsukau, un pervers narcissique qui a une bizarre et terrible conception de collectionner les femelles… Nävis grandit et évolue mais reste ado : « OMG il s’intéresse à moi ! » « OMG ! Il s’intéresse à moi non pour moi mais pour lui ! Ouin, peluche et nutella pour se consoler ! »… On retrouve avec plaisir l’androïde Snivel fasciné par la seule représentante de l’humanité et le clone Bobo qui essaye désespérément de guider son peuple teubé vers la liberté, mais on aurait aimé en savoir plus que le docteur Ârztrachan qui refuse les 30 deniers de la traîtrise et qui est au centre d’une course-poursuite conduite par Nävis sans savoir que l’enjeu est de cette dernière n’est rien d’autre qu’elle même !

C’est plutôt bien mais si cela aurait pu être très bien, mais décroché à partir du moment où les auteurs on fait apparaître dans le récit une xénomorphe en string… La plaie soit du fanservice à base de grosses poitrines et de petites culottes ! ^^
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Stanley Greene, une vie à vif

Cette bande dessinée présente de manière originale le parcours de Stanley Greene qui, ayant consacré sa vie à la photographie, a parcouru le monde sur le théâtre des guerres, de leurs atrocités, saisissant en des clichés extraordinaires les détresses, la mort, mais aussi l'espérance, avec la chute du mur de Berlin.



L'originalité consiste dans le fait que des photographies de Stanley Greene sont insérées parmi les planches de la BD, illustrant le propos du dessinateur et lui donnant une dimension des plus réelles par le choc de ces images.



Le livre commence le 9 novembre 1989 près du mur de Berlin, Stanley Greene suivant le parcours inverse des allemands de l'est en franchissant le mur dans l'autre sens, s'infiltrant profondément dans Berlin-est.



Puis, c'est le récit de tout son parcours, douloureux le plus suivant, en Afghanistan, au Soudan, au Tchad où il contracta vraisemblablement l'hépatite C qui le détruire, et surtout en Tchétchénie, au plus près des combattants, avec des figures de combattants magnifiques, telle celle de la rebelle Asya.



Il s'intéresse aussi à l'ouragan Katrina, montrant la désolation de la Nouvelle-Orléans après son passage et son abandon par l'Amérique.



Le livre se termine par un court entretien entre Stanley Greene et son confrère Pep Bonet auquel il explique ce qui fait une bonne photographie selon lui et ce qu'il a retenu de toutes ses dangereuses équipées sur le terrain où il a tenu à "mettre en lumière les endroits les plus sombres du globe" et à "faire des images".



Enfin, dans les dernières pages, quelques photos en plus grand format des figures rencontrées au long de sa carrière dont la plus belle m'a paru celle d'enfants dans une voiture quittant le Sud-Liban, trois regards qui disent vraiment l'essentiel de ce que Stanley Greene a voulu montrer.



Ce livre va donc beaucoup plus loin qu'une simple BD en transmettant par le réalisme des photographies le message que Stanley Greene a voulu au porter du monde au monde.
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Les morts ont tous la même peau (BD)

Exit Boris Vian, bonjour Vernon Sullivan.



Première image, un orchestre de jazz si cher à Boris.

La soirée semble ronronner devant le peu de clients présents dans la salle.

Dan, le videur, sait déjà comment tout cela va finir.

Comme tous les soirs.

En mise sur orbite bien musclée.

Cinq ans que ça dure.

Cinq ans que ce sang-mêlé prend un malin plaisir à évacuer les blancs sans formule de politesse préalable.

Cinq ans à redouter que des origines qu'il s'est échiné à dissimuler ne soient révélées au grand jour.



Dan porte sa couleur de peau comme une malédiction.

Un métis à la peau blanche, aussi excitant que déroutant.



Vernon Sullivan va partir de ce postulat pour, une fois encore, échafauder un récit qui ne manquera pas de se faire démonter par une critique bien-pensante.



Sexe, drogue, violence, meurtre, le menu ne fait pas dans le régime minceur et présente toutes les caractéristiques de l'outrage sciemment commis dans le seul et jubilatoire but de frapper les esprits.

Ce serait sous-estimer la puissance réflexive d'un tel ovni et les affres de questionnement suscités par une parenté non assumée dans un contexte politico-social alors relativement peu enclin à vous dérouler le tapis rouge. Ce qui, au vu des dernières infos, semble avoir bien peu changé.



Portés par un graphisme rétro et nerveux, ces morts procurent un réel bon moment tout en interpellant le quidam sur la condition peu enviable d'homme de couleur contrarié en territoire hostile.



Merci à Babelio et aux éditions Glénat.
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Conan le Cimmérien, tome 1 : La Reine de la c..

De l'amour, des combats, des pirates, sans oublier des monstres...

Mais pourquoi Conan laisse Bêlit seule, alors que le singe-démon a massacré tout l'équipage?

La reine Bêlit! Et du sexe...



Dans les nouvelles de Conan, Bêlit est princesse Shémite et naquit dans la cité d'Asgalun.



La BD n'en parle pas, et commence avec la rencontre de Conan, le Cimmérien. ( et fait silence aussi sur leurs aventures, sur les mers, ensemble, sauf par un raccourci...)



Ils se combattent, et Bêlit semble avoir le dessus. Mais, elle est attirée aussi par le barbare. Elle se donnera à lui, sauvagement...

"Tant que je peux jouir de l'étreinte ardente de tes bras... Tu m'as prise et conquise, attirant mon âme vers tes lèvres, par la fureur de tes baisers, qui me meurtrissaient.

Prends moi, écrase moi, fais moi mal de ton amour ardent..."



Ce sont 2 pages brûlantes, dans lesquelles dansent les corps nus des 2 amants. Et ce sont des textes écrits vers...1934, dans l'Amérique puritaine.



L'histoire, remplie de combats et de massacres, ( contre un serpent géant) devient passionnante quand Bêlit décide de voguer vers une cité oubliée, au fond de la jungle.



Mais...

Certains ne seront, sans doute, pas d'accord, mais...

Pourquoi Conan, après le massacre de l'équipage du bateau, par un monstre, un singe- démon volant...

Pourquoi le barbare laisse-t-il Bêlit, avec seulement quelques guerriers?



Conan était le seul à vaincre le serpent géant ( une mise en garde).

Alors, pourquoi repart-il?

A la recherche d'eau potable?

Pourquoi ne pas rester ensemble?



Parce qu'inconsciemment, il en avait assez de Bêlit, son égale mais aussi sa rivale, sur le plan des armes?



Parce qu'il lui obéissait, et qu'il est un Cimmérien, sans attaches ?

" Tu es l'esprit qui conçoit nos raids, Bêlit, et moi, les bras exécutant tes idées !..."



C'était souvent Bêlit qui allait vers lui et lui parlait, relisez la BD. En avait-il assez de ce bavardage?

Ne hurlez pas et n'oubliez pas qu'Howard définissait Conan, comme un solitaire...



Pour ne pas partager l'or trouvé ?...

"Car à personne, à personne en ce monde, tu ne dois te fier. Ni aux hommes, ni aux femmes, ni aux bêtes !"



Je trouve cette BD faible, sans doute à cause du "Chant de Bêlit", (une autre version plus longue) dans lequel les 2 amants combattent ensemble...

Dans le " Chant de Bêlit", les 2 amants boivent "le sang du Lotus" et voient le passé, le présent et...

Et l'Avenir qu'ils auraient eu ensemble!



Et enfin, car ces dessins ( trop grossiers?) ne supportent pas la comparaison avec ceux de Frazetta, de Vallejo, de Barry Smith, ni même avec ceux des 2 volumes qui suivent...

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Ils ont fait l'Histoire, tome 10 : Louis XI..

Ce nouveau tome de la série « Ils ont fait l'histoire », collection de bandes dessinées qui prend la forme de biographies historiques présentant une dimension pédagogique car à destination du grand public, et qui espèrent vraiment que le public scolaire se prêtera au jeu, est consacré à un monstre sacré, à la fois totem et Image d'Epinal : Jaurès, le Gandhi français !





Le scénario associe Frédérique Voulyzé à Jean-David Morvan, plus habitué à la SFFF qu'à l'Histoire. Les auteurs ont effectué des choix forts, pour ne pas dire drastiques, pour raconter la vie du grand homme. Jusqu'au 31 juillet 1914, date fatidique de son assassinat par Raoul Villain, nous suivons d'un côté son dernier combat, et d'un autre côté nous suivons à rebours ses autres combats travers les yeux de ses opposants (qui une fois de plus nous montrent que la mixophobie est peut-être bien la mère de tous les maux pour ne pas dire tous les vices !)… Nous suivons donc les derniers jours d'un homme qui croyait encore la paix possible la veille du suicide collectif de la Grande Guerre. Et il y a de la tragédie grecque dans cet homme qui se bat contre la guerre de toutes ses forces, en enchaînant articles, meetings et discours de tribun tandis que son assassin prépare tranquillement sa mort au nom d'idées que n'hésiterais pas une seconde de qualifier de débiles, car le nationalisme semble être le dernier refuge des imbéciles (sans parler des homines crevarices qui pensent être meilleurs que les autres au nom d'un narcissisme suprématiste). Bref, on nous brosse une vie d'engagement, comme on voit trop peu IRL !



Et dire que son assassin fut acquitté par les grands humanistes de la IIIe République… Oui j'espère que vous êtes assis si vous lisez ces lignes : on a acquitté un assassin de sang froid qui a prémédité et exécuté la mort d'un homme public uniquement pour l'expression de ses idées sur la place publique. Ah ça, s'il avait été basané et musulman je ne vous dis pas le ramdam d'enfer que la France bien-pensante n'aurait pas manqué de mettre en oeuvre ! Cela en dit long sur les requins déguisés en républicains et sur les dérives oligarchiques de la soi- disant démocratie de la soi-disant patrie des droits de l'homme ! Mais par un caprice du sort, l'assassin fut rattrapé par le destin puisque la justice immanente eu raison de lui à Ibiza durant la Guerre d'Espagne en 1936…





Graphiquement, rien à redire : les dessins réalistes du philippin Rey Macutay, assisté de Walters aux couleurs sont impeccables. Non, le plaisir de lire a été battu en brèche par toutes ces pages remplies de phylactères faisant la part belles à des extraits entiers de discours du grand homme dédié à tel ou tel sujet, parfois devenu un peu désuet (comme la durée et l'organisation du service militaire, même si c'est celui qui a servi de prétexte à son assassin). Passé un cap, cela a été l'overdose ! Il aurait été sans doute plus intéressant de dynamiser tout cela en allant à l'essentiel : la foi de Jean Jaurès en l'être humain, lui qui rêvait d'une démocratie directe ou à défaut d'une démocratie participative dans laquelle chaque membre de la communauté citoyenne aurait acteur/actrice de son destin. (Oui mais non, à la place on a préféré un système dans lequel les riches et les puissants prennent des décisions pour les riches et les puissants… Monde de Merde !)



Le dossier et le making-off qui accompagnent cette bande-dessinée sont captivants et récapitulent beaucoup de choses en peu de pages : pouvait-on en attendre moins de la part du spécialiste Vincent Duclerc, chercheur au Centre d'études politiques et sociologiques Raymond-Aron et enseignant à l'Ecole des hautes études en sciences sociales ? Mieux, ils sont carrément d'actualité et nous interrogent sur les changements que nous voulons instaurer en ce monde pour que la démocratie ne devienne pas une dictature entre deux élections, puisque nous avons troqué le « ferme ta gueule » pour un « cause toujours »…
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Sillage, tome 21 : Exfiltration

Voici un tome qui est consacré à l'immigration qui reste un fléau existant toujours dans les siècles à venir. Il y aura toujours des planètes menacées dans la galaxie par la guerre et la pauvreté où des habitants seront contraint de fuir leur pays.



L'auteur décortique entièrement ce phénomène avec des passeurs avides d'argent et qui exploitent la misère. Il y a également ces cargos de fortune qui explose dans l'espace avec des caissons à peine pressurisés où s'entassent beaucoup trop de migrants.



C'est bien entendu une critique de nos sociétés actuelles. Navis qui a un gros cœur ne l'entend pas de cette oreille et va faire le maximum pour aider ces pauvres gens accompagné par une journaliste de terrain qui connaît bien le phénomène.



Le tome se termine un peu en queue de poisson où je n'ai pas bien perçu le véritable enjeu de ce récit. C'est comme si le thème de l'immigration avait prit toute la place au scénario en ne laissant que du vide.



On sent bien que c'est un tome de transition car il y a l'histoire de Navis et de son fils qui mène des recherches. On sait que la rencontre va être à nouveau inévitable. La place de ce fils va prendre de l'importance dans les futurs albums.



Le dessin est toujours aussi précis, expressif et efficace avec une mention spéciale pour les différentes races extraterrestres parfaitement identifiables.



A noter une couverture assez politiquement incorrecte avec notre héroïne qui tient un bébé dans une main et un grosse arme de type révolver dans l'autre. Je pense que cela peut faire vendre plus facilement. Cela laisse passer le message que Navis défend ardemment la veuve et l'orphelin.



Je ne vais pas le cacher: la série s'est essoufflée depuis bien longtemps mais elle perdure contre vent et marée pour nous donner des tomes sans grande envergure et qui essaye de coller à l'actualité.
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Et on tuera tous les affreux (BD)

D'habitude, j'aime bien les adaptations en BD des œuvres de Boris Vian.

Mais les habitudes, ça peut vite tourner chiant.

Dans le but louable de fracasser cette belle dynamique euphorisante, Jean-David Morvan presents « Et on tuera tous les affreux » et là, c'est le drame.



Morvan a commis J'irai cracher sur vos tombes, j'ai adoré.

Morvan a commis Les morts ont tous la même peau, j'ai adoré.

Puis il s'est lancé dans Et on tuera tous les affreux et là, j'ai syncopé.



Rarement vu un tel différentiel entre le plaisir des yeux et celui du cœur.

Le visuel rétro fait beaucoup de bien aux mirettes.

Le récit, vague parodie foutraque à base d'érotisme gentillet et de SF grand-guignolesque, fait dans le n'importe nawak de compétition.

Le personnage principal, lisse à pleurer, d'une gentillesse qui ferait presque passer Gros-Câlin pour un serial killer, est à l'image du récit à savoir aseptisé au possible malgré une trame se voulant, pour l'époque (1948), outrageusement satirique.



Ç'eut pu le faire.

Le matériau s'y prêtait.

On en est loin.

Et on tuera tous les affreux...ainsi que son pendant à bulles.

En vous remerciant.
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La geste des princes démons, tome 1 : Le prin..

BD SCIENCE-FICTION / SPACE OPERA.

Fans de Jack Vance foncez sur cette adaptation et modernisation du classique de l'auteur SFFF de San Francisco. Après malgré des graphismes de haute volée, on reste dans l'adaptation d'un space opera vintage, donc on retrouve les qualités et les défauts de l'œuvre d'origine...
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Ils ont fait l'Histoire, tome 4 : Jaurès

Ce nouveau tome de la série « Ils ont fait l’histoire », collection de bandes dessinées qui prend la forme de biographies historiques présentant une dimension pédagogique car à destination du grand public, et qui espèrent vraiment que le public scolaire se prêtera au jeu, est consacré à un monstre sacré, à la fois totem et Image d’Epinal : Jaurès, le Gandhi français !



Le scénario associe Frédérique Voulyzé à Jean-David Morvan, plus habitué à la SFFF qu’à l’Histoire. Les auteurs ont effectué des choix forts, pour ne pas dire drastiques, pour raconter la vie du grand homme. Jusqu’au 31 juillet 1914, date fatidique de son assassinat par Raoul Villain, nous suivons d’un côté son dernier combat, et d’un autre côté nous suivons à rebours ses autres combats travers les yeux de ses opposants (qui une fois de plus nous montrent que la mixophobie est peut-être bien la mère de tous les maux pour ne pas dire tous les vices !)… Nous suivons donc les derniers jours d’un homme qui croyait encore la paix possible la veille du suicide collectif de la Grande Guerre. Et il y a de la tragédie grecque dans cet homme qui se bat contre la guerre de toutes ses forces, en enchaînant articles, meetings et discours de tribun tandis que son assassin prépare tranquillement sa mort au nom d’idées que n’hésiterais pas une seconde de qualifier de débiles, car le nationalisme semble être le dernier refuge des imbéciles (sans parler des homines crevarices qui pensent être meilleurs que les autres au nom d’un narcissisme suprématiste). Bref, on nous brosse une vie d’engagement, comme on voit trop peu IRL !

Et dire que son assassin fut acquitté par les grands humanistes de la IIIe République… Oui j’espère que vous êtes assis si vous lisez ces lignes : on a acquitté un assassin de sang froid qui a prémédité et exécuté la mort d’un homme public uniquement pour l’expression de ses idées sur la place publique. Ah ça, s’il avait été d’origine étrangère je ne vous dis pas le ramdam d’enfer que la France bien-pensante n’aurait pas manqué de mettre en œuvre ! Cela en dit long sur les requins déguisés en républicains et sur les dérives oligarchiques de la soi-disant démocratie de la soi-disant patrie des droits de l’homme ! Mais par un caprice du sort, l’assassin fut rattrapé par le destin puisque la justice immanente eu raison de lui à Ibiza durant la Guerre d’Espagne en 1936…



Graphiquement, rien à redire : les dessins réalistes du philippin Rey Macutay, assisté de Walters aux couleurs sont impeccables. Non, le plaisir de lire a été battu en brèche par toutes ces pages remplies de phylactères faisant la part belles à des extraits entiers de discours du grand homme dédié à tel ou tel sujet, parfois devenu un peu désuet (comme la durée et l’organisation du service militaire, même si c’est celui qui a servi de prétexte à son assassin). Passé un cap, cela a été l’overdose ! Il aurait été sans doute plus intéressant de dynamiser tout cela en allant à l’essentiel : la foi de Jean Jaurès en l’être humain, lui qui rêvait d’une démocratie directe ou à défaut d’une démocratie participative dans laquelle chaque membre de la communauté citoyenne aurait acteur/actrice de son destin. (Oui mais non, à la place on a préféré un système dans lequel les riches et les puissants prennent des décisions pour les riches et les puissants… Monde de Merde !)

Le dossier et le making-off qui accompagnent cette bande-dessinée sont captivants et récapitulent beaucoup de choses en peu de pages : pouvait-on en attendre moins de la part du spécialiste Vincent Duclerc, chercheur au Centre d’études politiques et sociologiques Raymond-Aron et enseignant à l’École des hautes études en sciences sociales ? Mieux, ils sont carrément d’actualité et nous interrogent sur les changements que nous voulons instaurer en ce monde pour que la démocratie ne devienne pas une dictature entre deux élections, puisque nous avons troqué le « ferme ta gueule » pour un « cause toujours »…
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Les futurs de Liu Cixin, tome 6 : Proies et..

Dans la nature, il y a la proie et le prédateur, le gibier et le chasseur, le winner et le looser. Au niveau cosmique, c'est également vrai entre les humains et une race supérieur d'extra-terrestres dévoreurs de monde.



J'ai trouvé le dessin un peu moins bon que dans les autres opus de la série. Je tiens à le souligner afin d'être parfaitement honnête avec le lectorat sensible à la qualité graphique. Cependant, on ne peut pas dire que c'est mauvais non plus. Je pense que cela pêche dans la précision du trait.



J'ai également pensé que le récit prenait un caractère plutôt naïf avec cette présentation assez grotesque du reptile extra-terrestre qui se permet de goûter un responsable des autorités devant un parterre de militaires sur-armés qui assistent à la scène sans tirer le moindre coup de feu.



Il y a néanmoins de bonnes idées qui sont exploitées même si les explications paraissent impossibles à se réaliser dans la réalité. On trouvera d'ailleurs le même genre de trouvailles dans « la terre vagabonde » qui a inauguré cette collection sur les futurs de Liu Cixin. Et puis, cette histoire de dinosaures intelligents revenant au bercail est assez incroyable.



Le manque de crédibilité affecte un peu ce récit qui demeure assez moyen dans l'ensemble. Pour autant, cela se laisse lire toujours aussi agréablement car il y a des éléments assez intéressants. C'est au final le moins bon de cette collection.
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Irena, tome 4 : Je suis fier de toi

Dans ce tome 4 Irena raconte son histoire à la fille de Astar Berkenbaum avec qui nous avions fait connaissance dans le tome précédant . On y retrouve l’horreur de l’antisémitisme mais aussi les actes héroïques d'Irena qui n’arrivent pas à la hauteur de ce qu’elle souhaiterait, ce qui renforce encore l’admiration que l’on peut avoir pour cette grande dame.

On voit aussi la résistance mise à mal par les Russes et toutes les atrocités d’une guerre.

Ces 4 albums, bien que durs, devraient être lus et étudiés en classe. Peut-être que cela ferait prendre conscience à certains, de l’absurdité des guerres, de la haine et parallèlement peut-être que la figure du héros ressemblerait alors plus à Irena qu’à des soldats.

Ce tome montre il est vrai avec toujours autant d’émotions, le courage de cette femme qui nous bouleverse par autant d’abnégation.

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Sept, tome 6 : Sept Yakuzas

Sans être une spécialiste, loin de là, j’aime bien les films de yakuzas. J’ai vu et apprécié quelques œuvres de ce registre, des métrages signés Takeshi Kitano, Kinji Fukasaku ou encore Hideo Gosha. J’étais donc très curieuse de découvrir ce qu’allait donner le volet de la série « Sept » se déroulant dans cet univers. Si ce tome n’est pas parfait, il propose suffisamment de choses intéressantes pour que je le considère comme globalement réussi.



Le scénario de Morvan n’est pas totalement abouti, le problème d’équilibre provenant en grande partie du fait qu’il aurait dû être développé sur plus de pages. Mais si l’auteur ne parvient pas à proposer un scénario irréprochable, on ne peut pas lui reprocher de ne pas tenter des choses. L’auteur est très ambitieux dans ses intentions et s’il ne tient pas toutes les promesses de ces ambitions, il le fait avec une telle sincérité et sans jamais être prétentieux, que « sept yakuzas » procure un grand plaisir de lecture. Et oui, ça fait plaisir un auteur qui respecte son lecteur, ne le prend pas pour un idiot, même s’il s’agit d’une histoire d’action. Parce que oui, on peut faire de l’action intelligente et ambitieuse. Morvan, tout en respectant le concept de la série, ose essayer quelque chose de différent.

Pendant une bonne partie de la B.D l’histoire est centrée sur un seul personnage. Et quel personnage ! Là où la facilité pour un récit d’action situé dans le monde des yakuzas aurait été de choisir comme protagoniste principal un jeune loup ambitieux au top de sa forme, Morvan a l’audace de choisir comme héros un vieil homme au corps et à l’âme fatigués, un oybun en « fin de carrière » qui n’a plus rien à prouver mais qu’on n’attend plus et qui n’attend plus vraiment grand-chose de la vie même s’il garde un caractère bien trempé. Morvan ose même l’impensable en montrant que ce boss qui devrait inspirer la crainte achète des protections contre les fuites urinaires. Cette désacralisation n’entache en rien le charisme que dégage le personnage, cela le rend juste plus humain. Un bel exploit du scénariste.

Par la suite, les flash-backs racontant les destins des différents personnages permettent à l’auteur de balayer l’Histoire du Japon et d’aborder le thème de l’évolution de l’identité japonaise à travers ces différents personnages. Tous les personnages ne m’ont pas forcément convaincue, par exemple le fana de l’Amérique que j’ai trouvé caractérisé avec peu de finesse. Mais la plupart des personnages sont réussis et la diversité de leurs profils est intéressante.

La dernière partie de la B.D qui fait la part belle à l’action est très chouette, bien découpée, bien mise en scène. Bien sûr, tout va un peu vite mais bon on ne va pas faire la fine bouche, c’est globalement très bien mené.



Le dessin ne m’a pas emballée, il ne déborde pas de personnalité. Ce n’est pas moche, je n’ai pas été gênée par le dessin, ni séduite non plus. Disons qu’il m’a laissée de marbre, une indifférence polie.



Bref, ce « sept yakuzas » m’a bien plu grâce au scénario de Morvan, certes imparfait, mais diablement intéressant et ambitieux tout en faisant preuve d’une belle humilité face à ses références et inspirations.

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Sillage, tome 19 : Temps mort

Serait-ce un tome de transition ? encore un ?



J'adore cette série mais Morvan se traine un peu.

Même si malgré tout je me suis régalée avec les graphismes, quoique Navis n'était pas a son plus bel avantage (je l'ai connue plus sexy). J'ai aussi bien aimé le scénario, qui n'a rien d'original. On reste sur du classique et pourtant j'y ai cru a un moment au décollage vers un super scénario béton. Néanmoins j'attends quand même avec hate le prochain épisode parce que le futur de Navis risque d'être chamboulé et peut être apporter un peu de souffle a cette série.
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Mon année, Tome 1 : Printemps

Capucine est une petite fille comme les autres... A une différence près: elle a un chromosome de plus que les autres petites filles de sa classe. Elle a 2 ans de retard mais cela ne l'empêche pas de suivre les cours. Rieuse, joueuse, curieuse... et heureuse. Aujourd'hui encore plus que les autres jours puisqu'elle va fêter ses 8 ans. Après un moment passé à jouer dans le sable, sur la plage de Deauville, ses parents l'emmènent faire un tour de poney. Quelle joie, de retour à la maison, de voir que Papy et Mamy sont déjà là. Un grand repas s'organise avec quelques membres de la famille, l'on s'affaire ici et là. Comble de joie pour l'enfant qui reçoit, de la part de son papa, un chiot qu'elle prénomme aussitôt "Garçon". Mais, le lendemain, ses parents sont convoqués chez la directrice. Malgré tous leurs efforts pour stimuler et encourager leur fille et malgré l'attention particulière que lui porte sa maîtresse, la directrice les informe que Capucine prend de plus en plus de retard sur ses camarades de classe et qu'il serait souhaitable de la placer dans un établissement spécialisé. Coup dur pour ses parents, surtout pour son papa, qui acceptent difficilement cette idée...



Cette petite capucine nous émeut avec son "Douroudou" et son "shien", Garçon. L'auteur aborde un sujet certes délicat et singulier, en évitant le pathos et le larmoyant. Cette voix-off, souvent présente, permet de mieux saisir les pensées et émotions de cette petite fille trisomique et l'on saisit ainsi mieux sa vision du monde. Elle comprend les choses sans qu'il y ait besoin de le lui dire, comme par exemple, le chagrin ou les tourments de son papa. Car, l'auteur, en plus de dresser un beau portrait de Capucine, s'est penché sur celui des parents. Comment faire face à une petite fille trisomique? Comment concilier sa vie amoureuse et professionnelle dès lors qu'elle requiert une attention particulière ? Faut-il l'intégrer dans un établissement spécialisé où elle ne côtoiera que des personnes handicapées ou au contraire lui faire suivre un parcours classique? Tout autant de questions qui sont soulevées dans ce premier volet. L'auteur nous livre un album enrichissant et original. Le dessin de Taniguchi est d'une précision implacable, tout en finesse et les aquarelles apaisantes.



Mon année, un printemps fleuri...
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

J’ai été pas mal déçue par cette BD que j’avais choisie pour son sujet, son graphisme et sa mise en couleur. Morvan illustre la vie de Madeleine Riffaud qui fut résistante pendant la Seconde Guerre mondiale mais l’histoire débute dans son enfance.



Malgré les 124 pages nous apprenons peu de choses sur la Résistance vécue par Madeleine, le déroulement est très lent, trop long vu qu’il s’y passe peu de choses, du moins pas autant que le titre le laissait penser.



Par contre j’ai adoré les dessins et les nuances de bleus, ça donne une notion de pureté à l’ensemble.



Il y a quelque chose qui m’a fait tiquer et qui sera certainement un détail pour d’autres lecteurs. Je prends mon temps pour bien regarder les planches et mon regard a été arrêté par les boutonnages des vêtements ! Que ça soit homme ou femme, les boutonnages sont une fois à droite, une fois à gauche, souvent sur la même page et quand c’est le caban à double boutonnage de Madeleine c’est encore plus visible et il y a peu de faits pour détourner mon attention ; c’est la première chose que je regardais en changeant de planche.



Même si ça peut sembler n’être qu’un détail c’est comme un mauvais raccord de film ou une coquille dans un livre !



#Madeleinerésistante #NetGalleyFrance



Challenge Riquiqui 2022
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La geste des princes démons, tome 2 : Malagat..

BD SCIENCE-FICTION / SPACE OPERA.

Fans de Jack Vance foncez sur cette adaptation et modernisation du classique de l'auteur SFFF de San Francisco. On peut discuter sur les limitations du matériel d'origine, on peut discuter sur les choix d'adaptation qui taille dans le vif dans le worldbuilding de l'auteur. Mais les graphismes de Paolo Traisci entre "Blade Runner" de Ridley Scott et "Seven" de David Fincher emportent tout et valent le détour...
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Sillage - Intégrale, tome 1

Grand merci à Fifrildi dont les critiques m’ont incité à renouer avec ce cycle dont je n’avais lu que les deux premiers tomes.

J’ai de la chance, j’ai tout oublié et redécouvre, du coup, un univers de space-opera en ligne claire avec une héroïne choupinette et badasse à la fois. C’est Nävis, une jeune terrienne qui a grandi sur une planète que vient croiser le convoi multi-sentient qui se nomme lui-même Sillage.

Sillage, c’est une sorte de caravane galactique qui agglutine un nombre d’espèces intelligentes hallucinant er recherche des habitats planétaires. C’est aussi une société avec ses lois, ses espions, ses diplomates, ses esclaves et ses loulous.

Sillage n’avait jamais vu de membre de l’espèce humaine. Nävis se sent parfois seule mais en fait, elle n’a aucun mal à se faire des potes honnêtes et fidèles, des militaires, des érudits, des robots ou des esclaves à qui elle apprend le sens de l’expression « libre arbitre » (un truc bizarre pour eux). Elle a des capacités étonnantes et se rend rapidement utile pour remplir des Missions Impossibles (de l’ADN de Jim Phelps ?).



Trois tomes sont réunis dans cette intégrale : un pour la découverte de Nävis sur la planète où elle a grandi, un pour nous faire toucher du doigt la diplomatie de l’avant et de l’arrière-scène sur Sillage, et un qui surprend car se passant sur une planète où une espèce humanoïde a développé une société très France Révolutionnaire du 19eme siècle. Ce n’est pas une paresse d’auteur car cela finit par s’expliquer.



C’est très distrayant. J’aime beaucoup. Oh il ne faut pas trop regarder le détail, sinon on se demanderait pourquoi Sillage ressemble tellement à une société terrienne par ses structures politiques et les comportements de ses membres. Pourquoi les extraterrestres ont des comportements guère différents de ceux de nous autres braves terriens (donc très peu de distanciation, de problème de communication), comment ils peuvent parvenir à s’accoupler entre espèces aussi éloignées (pourquoi que des mâles et des femelles d’ailleurs ?), et comment Nävis peut connaître le concept de romantisme, elle qui n’a aucune connaissance de son espèce.

Mais je mets volontiers ces questions sous le tapis. Elles feraient sens appliquées à un ambitieux roman de SF, mais Sillage n’a d’autres ambitions que de détendre. Et ça marche super bien.



Et les dessins du convoi galactique, hmmm, un régal !

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