AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jean-David Morvan (2469)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'écume des jours

Colin est riche , bien entouré mais voilà, il lui manque l'essentiel , l'Amour. Chloé va combler ce vide et embellir la vie de Colin.



Quel livre ! On aime , on déteste mais peut on rester indifférent ?

L'univers , autant précurseur qu'onirique, les néologismes , les animaux plus humains que bêtes, le nom des lieux , emprunté à des jazzmen encore vivants, tout pousse à l'oeuvre singulière.

Ici les murs se rétrécissent ou changent de formes suivant les humeurs , les pommiers deviennent des fractales , les carreaux repoussent et les routes sont meubles . Tim Burton aurait il été inspiré ?

Mais au delà de l'univers et du style , remarquables, que dire de cette fabuleuse histoire d'Amour, où tout est sacrifié, tout est renié pour entretenir la flamme . L'amour comme seul survivant d'une société qui n'accorde que peu d'importance à la vie d'un Homme, où le matérialisme l'emporte et où le travail n'est que corvée et permet d'asservir un peuple malléable . Le métier d'ingénieur, exercé par Boris Vian , est ardemment dévalorisé.

Et que dire de Jean Sol Partre ? Idéalisé, adulé telle une rock star au zénith de sa carrière, il sert de support "aux placements d'idées de l'auteur".

La langue est magnifique , les néologismes astucieux , l'écume des jours nous transporte dans un tourbillon de mots, de couleurs, de sentiments, mais aussi de critiques étourdissant
Commenter  J’apprécie          555
L'écume des jours

L'écume des jours m'attendait depuis un bon moment dans ma pile à lire, et j'ai l'impression qu'il aurait pu attendre encore longtemps sans la sortie du film de Gondry (que j'ai trouvé très bon par ailleurs, contrairement au reste du monde si j'en crois les critiques).



L'histoire est assez simple : Colin et Chick sont deux amis. Colin est riche, Chick se ruine en œuvres de Jean-Sol Partre, le célèbre philosophe. Dans un meeting, Chick rencontre Alise. Jaloux de leur amour, Colin essaie lui aussi de tomber amoureux... et rencontre Chloé. Si le mariage se passe au mieux, Chloé tombe malade pendant la lune de miel. S'engage un combat perdu d'avance dans lequel le couple jettera toutes ses forces.



Si j'ai parfois une fâcheuse tendance à lire en diagonale (je plaide coupable et je me soigne), impossible ici, ça serait du gâchis ! Sous chaque phrase se cache une pépite : on passe du poétique à l'humour absurde, du rêve aux vérités cruellement assénées. La fin est particulièrement terrible à lire. L'écume des jours est un roman qui ne s'oubliera pas facilement !
Commenter  J’apprécie          552
Irena, tome 4 : Je suis fier de toi

Après une longue séquestration et d’effroyables moments de torture, Irena, aidée par L’organisation Zegota, s’évade. On peut entendre son nom dans la liste des personnes exécutées, et aux yeux de tous, elle est donc morte et en profite pour poursuivre son action : aide aux enfants orphelins du ghetto, secours aux blessés après les terribles événements qui se déroulent dans le ghetto lors de l’insurrection de Varsovie. Quelques problèmes personnels viendront dans ce tome, perturber son travail.



Alors que les deux premiers tomes relatent ses actions en faveur des plus démunis, les deux tomes suivants, et sans doute le cinquième également, sont construits autour de son témoignage en Israël, alors qu’elle raconte aux enfants des enfants sauvés durant la guerre, son histoire, qui est aussi leur histoire. Elle y rend hommage aux justes, dont elle fait partie désormais.



Ce volet et les précédent racontent la vie et les actions d’une personne qui a frôlé la mort maintes reprises, une personne positive qui jamais n’économisa son énergie.



Je vais à présent ouvrir le dernier volet de sa vie intitulé à juste titre : « la vie après ».



Cette bande dessinée constitue une belle leçon de vie !
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
Commenter  J’apprécie          530
L'écume des jours

Ce livre est depuis très longtemps sur ma liste des oeuvre à découvrir. J'ai enfin eu le temps de m'y plonger, et je ne le regrette pas. J'aime beaucoup ces auteurs qui n'ont pas peur de créer un univers totalement singulier et fantasque, et je pense que Boris Vian en fait indéniablement partie. Tout est loufoque, onirique, tendre... Ce livre est une merveilleuse petite bulle. J'ai aimé la simplicité avec laquelle on est embarqué dans un monde qu'on ne comprend pas toujours, qui défie les codes, où les choses sont souvent surprenantes et bizarres. Oui, je trouve que ce livre est un adorable bonbon, un nuage. Il ne ressemble à aucun autre tant la société qu'il dresse est particulière. Pourtant, le joli univers devient de plus en plus sombre au fur et à mesure que le nénufar pousse, que les doublezons viennent à manquer (et là ceux qui ne l'ont pas lu ne comprennent rien, ne vous inquiétez pas c'est normal). Le contraste entre le début enchanteur, ensoleillé et la fin noire, horrible est saisissant.

En définitive j'ai véritablement adoré ce livre, c'est une pépite à lire à tout prix !


Lien : http://lantredemesreves.blog..
Commenter  J’apprécie          5312
L'écume des jours

L'Écume des Jours cet ovni littéraire qui a conquis et bouleversé tant de personnes...je l'ai enfin lu. Après une préparation mentale conséquente j'ai réussis à me décider. Sachant que ce roman était plus que simplement surréaliste je me suis dit que je prendrai au troisièmes degré les choses bizarres qui arrivent. Quand on arrive à comprendre et à voir plus loin que ce monde burlesque ou tout est différent et surréaliste on peut se plonger dans une belle et tragique histoire. 

On a Colin un jeune homme riche qui n'a jamais travaillé et possède beaucoup de bien qui tombe amoureux du jour au lendemain de Chloé. 

Il y a Chloé la femme douce et  rêvé de Colin qui revête le visage de l'amour. 

Il y aussi Chick amoureux de Jean-Sol Partre qui dépense tous ses biens pour ses œuvres. 

Et Alise adoratrice de Partre aussi mais raisonnée qui décide d'aimer Chick malgré son obsession. 

On a aussi Isis et Nicolas un personnage assez étrange, un fidèle cuisinier un peu trop respectueux des civilités. 

Tout aurait été bien dans le meilleure des mondes et dans chacune des vie si Chloé n'était pas tombé malade pendant sa lune de miel. À partir de la le titre de l'œuvre prends toute son importance. 

La mort, le cancer, prend la forme d'un nénuphar juché dans les poumons de Chloé. Colin le mari parfait qui aime Chloé comme peu d'homme aimerait leur femmes fait tout pour qu'elle guérisse il perds son argent dans l'achat des fleurs, doit travailler, vendre ses biens. 

À partir du moment ou Chloé tombe malade tout chavire pour tout le monde, l'écroulement des lieux qui ne cessent de changer en est le symbole. 



Dans un monde étrange surréaliste ou les poulpes sortent du lavabo, les piano font des cocktails, les gens meurt sur la glace, les airs de Jazz prennent vies, les crimes sont impunis et naturelles, les animaux parlent , les aliments sont tout à fait étrange, les technologies et la médecines sont d'un tout nouveau genre, les maladies sont des nénuphars, les pièces se transforment...

Dans ce monde la seul l'amour absolu persiste malgré toutes les horreurs. Voilà ce que l'on retiendra de ce livre. 



Je ne sais pas si l'auteur y avait pensé - autant dire qu'avec un livre aussi spéciale chacun peut en avoir son interprétation - il a décrit aussi le caractère obsessionnelle de la passion qui ne peut que mal tourner. Pour Chick- Partre- Alise cela me semble évident. Chick est si obssedé par la collection de tous les Jean Sol Partre qu'il en oublié d'aimer Alise et de payer ses impôts. Alise devient folle et commet des actes fou et irréfléchis. 

Quant à Colin c'est son amour fort et obsédé pour Chloé qui va le ruiner, le faire vieillir et puis à la fin le rendre malheureux. 

La critique des instituions religieuse à la fin est cinglantes pire que dans tout ce que j'avais pu lire auparavant sur les prix des enterrements. 

La fin est d'ailleurs bouleversantes pour tous les éléments cités mais surtout le dernier, c'en est tragiquement écœurant. 



 En somme Boris  Vian à écrit une histoire d'amour tragique et inoubliable que j'ai apprécié et lu très vite. J'aurais sûrement préféré et classé ça dans mes chef d'œuvre si l'aspect surréaliste-fantastique-Étrange n'avait pas été si présent. À vrai dire je ne suis pas très à l'aise avec ça, je trouve aussi que ça enlève du sérieux à l'histoire pourtant si touchante. En tous cas pour un premier Boris Vian je crevais de peur de ne pas aimé, j'ai e tord. Je compte bien en lire d'autres comme L'Arrache-Cœurs et J'irai Cracher Sur Vos Tombes. 

Ps : une adaptation est prévu pour avril 2013 avec Audrey Tautou, Romain Duris, Omar Sy, Gad Elmaleh...je ne sais ce que ça donnera sur l'écran, à découvrir.
Commenter  J’apprécie          530
BTK : Dennis 'Bind Torture Kill' Rader

BTK, ces trois lettres résonnent comme des mots d'horreur car cela signifie « attacher, torturer et tuer ». C'est le surnom qu'a donné les médias à l'un des pires tueurs du Xxème siècle.



Dans la vie, c'était un bon père de famille, membre actif de la paroisse locale qui semblait faire le bien de la communauté. Dans la réalité, un tueur sadique de la pire espèce. Oui, on peut tous croiser dans nos vies un véritable monstre qui se cache sous des allures angéliques. C'est vrai que cela me fait froid dans le dos.



Cette BD commence d'ailleurs par le meurtre d'une famille à l'exception de trois enfants survivants. Il faut dire que ce monstre pouvait tuer n'importe qui : des femmes, des hommes, des enfants, des personnes âgés. Il pouvait s'écouler plusieurs années avant qu'il ne recommence. Puis, il a définitivement raccroché.



Cependant, son égo était demeuré et il a commis une erreur qui l'a confondu. Son jugement a commencé 34 ans après son premier meurtre, c'est dire le temps qu'il faut à la police pour arrêter un homme nuisible à la société. Il faut dire qu'elle a tellement à faire avec les contrevenants de la route.



J'ai bien aimé la mise au point dans la préface de Stéphane Bourgoin qui en appelle à ne pas oublier les victimes. Il est vrai que l'on se souvient rarement de l'identité des victimes de meurtre par un sérial killer. Par contre, on connaît tous l'ogre des Ardennes, le cannibale de Milaukee, le tueur de l'Est parisien, Ted Bundy, Ed Gein...



J'ai trouvé ce repartage à la fois intéressant mais également glaçant de par le sujet. Le mal existe vraiment. On espère que l'on ne le croisera jamais. Mais bon, on ne peut être sûr de rien. Chaque jour qui passe apporte son lot de faits divers sanglants. Dernièrement, une petite fille de 5 ans l'a payé de sa vie.



Pour la petite histoire personnelle, j'ai lu cette BD juste avant de m'endormir. Mauvaise idée car j'ai fais une terreur nocturne.
Commenter  J’apprécie          523
L'écume des jours

Je ne sais pas si il est nécessaire de faire une critique sur ce livre ... Après tout ce que j'ai pu lire, je me dis simplement, que tout a été dit. Mais bon, je me dis qu'un petit avis supplémentaire ne ferait pas de mal ...



Que dire ... Voilà que je ne trouve pas les mots. Il faut avouer que ce monde dans lequel on pénètre est farfelu, plein de métaphores, emplis d'idiotisme et il m'eut été difficile de savoir ce qui était réel ou pas. Mais après plusieurs pages, je me suis demandée : Et alors ? C'était de la poésie à l'état pure, des personnages qui se ressemblaient tellement où leur seule différence se trouvait dans leur situation. Tous étaient sympathiques, ils s'aimaient tous d'une manière inconditionnelle mais la situation de l'un, n'est pas identique à l'autre ... Et voilà que ça part en cacahuète.



C'est une lecture assez rapide mais dans laquelle vous vous en prenez plein la face. Les images que j'avais dans ma tête étaient incroyables. Il n'y avait que dans cet endroit impénétrable, que j'aurai pu les imaginer. Un pianococktail, vous y croyez vous ? Quelle agréable façon de recevoir ses amis, autour d'une musique et d'un bon verre de note ! La maison qui se rétrécissait au fur et à mesure que les états d'âmes se déchiraient, se brisaient ... J'avais un tableau typique à la Tim Burton dans mon esprit et c'est certainement pour ces effets, que ce livre a pris une grande place dans mon humeur, devenue au fil des lignes, amusée et intriguée.



Un livre qui marque et maintenant que je l'ai lu, je me demande comment sera l'adaptation du film ... Curiosité quand tu nous tiens !

Commenter  J’apprécie          525
Sillage, tome 20 : Mise à jour

Cela faisait un sacré moment que je ne m'étais pas plongée dans une BD.



Reprendre les aventures de Navis était en soi dans ma logique, mais dans cet opus nous voyons peu la belle humaine.

C'est a travers une enquête policière du passé que Navis découvre des choses sur elle même.





Les graphismes sont toujours magnifiques, l'histoire intéressante mais sans rien de transcendant.

Je me dis que ce tome doit servir de transition ou de tremplin a la suite ( enfin je l'espère !)



J'ai apprécié le parti pris des auteurs de mettre en avant l'injustice, la discrimination et la domination d'une "race" par rapport à une autre.



Comme dit précédemment, si cet opus est un tremplin, j'attends énormément du tome 21.

C'est en fait avec la suite que je pourrais réellement me donner un avis que ce tome 20.
Commenter  J’apprécie          512
Irena, tome 5 : La vie après

Ce cinquième tome s’ouvre sur les applaudissements qui suivent le témoignage d’Irena, arrivée en terre d’Israël pour raconter son histoire et celle des enfants sauvés, aux rescapés de la shoah, aux survivant du ghetto, à leurs enfants. Elle poursuivra en exposant l’horreur qu’elle vécut dans une Pologne désormais occupée par les Russes qui lui confie des enfants orphelins, survivants de Treblinka, des enfants à jamais marqués. Modeste, elle continuera à affirmer qu’elle n’a pas beaucoup agi, et rappellera le souvenir d’un héros : Janusz Korczak, à l’origine, médecin qui se dévoua pour accueillir des orphelins et qui fit preuve d’une abnégation hors du commun, je vous laisserai découvrir son histoire.



Irena devenu une très vieille dame, continuera à témoigner, jusqu’à la fin, faisant preuve d’une grande compassion à l’égard de tout être humain dans le besoin. Cette série, si elle relate des événements tragique de l’histoire de l’humanité, fait beaucoup de bien, elle rappelle que l’homme peut être bon, Irène elle-même défendra les Allemands engagés de force qui n’ont jamais demandé à être mêlés à ce conflit. Elle rappelle les crimes contre l’humanité perpétrés par des hommes contre des hommes, et transmet ce que nous ne devons jamais oublier, cette terrible histoire à transmettre de génération en génération afin que se perpétue le devoir de mémoire.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
Commenter  J’apprécie          510
L'écume des jours

Dur d’écrire quelque chose sur ce bouquin, de par le nombre de critiques déjà publiées et le nombre de personnes qui ont lu ce roman, mais également à cause de cette atmosphère étrange et déjantée. Je ferai tout simple et tout court pour ma critique : J’AI ADORÉ !!! Un p’tit chef-d’œuvre d’absurde qui raconte une incroyable histoire d’amour, mais qui met également en avant-scène une belle histoire d’amitié. Et l’écriture de Vian est une fois de plus riche en images loufoques, débordant d’imagination, simple et très fluide. Comme j’aurais aimé avoir sa tête, bien que ça ne doit pas être tous les jours facile d’avoir autant d’idées saugrenues. Bref, à lire et à relire…
Commenter  J’apprécie          513
J'irai cracher sur vos tombes (BD)

Lee Anderson est dans la place.

Celle de Buckton, pour être précis.

Beau gosse au contact facile, spécialement avec la gente féminine, nul ne pouvait anticiper le vil plan échafaudé dans sa caboche pour venger l'assassinat de son jeune frère.

Attention fort louable, au demeurant.



Vernon Sullivan, deuxième !

Après avoir commis le délicieux « Les morts ont tous la même peau », le scénariste Jean-David Morvan nous revient entouré de trois nouveaux dessinateurs.



Plaisir narratif associé à celui des hublots, cette nouvelle adaptation séduit une fois encore tout en restant fidèle à son aîné.



Sex, alcool and Jive'n'Roll à gogo.

Ce récit vengeresque, à forte connotation porno, fait dans l'immoralité la plus outrancière.



Fascinant, choquant, c'est vous qui voyez.

Reste qu'un Vian sur papier à bulles, ça a vachement de gueule, quand même.
Commenter  J’apprécie          504
Irena, tome 3 : Varso-vie

Alors que certains événements pouvaient sembler survolés dans le deuxième tome, ce troisième volet commence sur un premier « zoom » sur une petite fille qui fait sa communion. Et on apprendra que cette petite fille fait partie des 2 500 enfants sauvés par Irena. Dans le tome précédent, on assiste au Transfer des enfants sans plus de détail. L’auteur a donc habilement retracé l’histoire de l’un d’entre eux, cette fillette qui a grandi, qui s’est mariée et qui raconte son histoire à sa fille.



Le deuxième zoom porte sur la torture subie par Irena, juste mentionnée et exposée rapidement dans le tome 1, qui jamais n’avoua quoique ce soit de son implication dans le ghetto, de son travail avec Zegota, cette organisation clandestine qui se destinait à sauver les enfants.



Cette bande dessinée met vraiment en valeur une héroïne qui méritait d’être connue par le plus grand nombre.



Quelques passages sont parfois difficiles à comprendre parce que l’on passe dans le domaine du souvenir voire du rêve et qu’il faut le réaliser, de même que le dialogue entre la mère qui raconte son histoire et la fille peuvent paraître confus parce que les deux personnages enfants se ressemblent (normal !) mais que je n’ai pas tout de suite compris qui racontait quoi et à qui ... Il m’a donc fallu revenir en arrière et insister sur les détails en s’appuyant sur les images.



De nombreux passages montrent la visite des défunts et leur conversation avec Irena, cela peut paraître bizarre, aussi me suis-je dit qu’il s’agissait la d’une volonté de l’auteur de montrer comment cette femme, parvenue à de grandes choses, a frôlé bien souvent la mort, échappant malgré tout aux exécutions et survivant aux tortures quotidiennes, à la faim, au manque de sommeil, soutenue par quelque entité mystérieuse et appelée à faire de grandes choses.



Je termine ma prose pour aller lire, de cette bande dessinée passionnante, le quatrième volet.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
Commenter  J’apprécie          490
Conan le Cimmérien, tome 1 : La Reine de la c..

On ne présente plus R.E. Howard, l'auteur texan qui a fait entrer le récit d'aventure dans le XXe siècle. Il est d'une telle modernité, que non seulement la plupart de ces récits n'ont pas pris une ride, mais en plus certains d'entre eux font aussi moderne que ce qui se fait aujourd'hui, voire plus moderne que certains auteurs peu inspirés...

Plus qu'à tous les genres de l'imaginaire (inventant la Fantasy contemporaine en mélangeant les récits historiques d'Harold Lamb, mais pas que, aux récits fantastiques d'H.P. Lovecraft, mais pas que), l'auteur mort à l'âge de 30 ans s'est attaqué à tous les genres populaires avec enthousiasme, mais aussi mélancolie, avec ce mélange action / horreur qui a toujours fait le bonheur du survival. Bref, n'en déplaise aux pisse-froid, aux rageux élitistes et aux esprit chagrins on est bien dans la Res Adventura, un univers d'aventures hautes en couleurs ! Et cet univers que les éditions Glénat ont décidé d'adapter en bandes dessinées avec un budget et un lancement conséquent, le tout sous la supervision de notre Patrice Louinet national, spécialiste mondial et mondialement connu de l'oeuvre du père fondateur de la Sword & Sorcery, Oh Yeah !!!



Ce tome 1 est une adaptation de la nouvelle intitulée La Reine de la Côte Noire réalisée par le scénariste bien connu Jean-David Morvan et le dessinateur moins connu Pierre Alary (assisté aux couleurs de Sedyas)...

Dans le Royaume d'Argos Conan le barbare a maille à partir avec un juge civilisé qui l'accuse de complicité avec un ami qui en état de légitime défense a tué un représentant de l'autoproclamée autorité... Après la décapitation dudit juge et sa fuite rocambolesque sinon éperdue, il trouve refuge à bord du navire marchand et/ou contrebandier du capitaine Tito en route vers les côtes kushiennes (échapper à la noyade en portant une cotte de mailles, mais bien sûr ^^). A que cela ne tienne l'antihéros se fait le garde du corps dudit capitaine, jusqu'au jour où son navire croise la route de la Tigresse, le bateau pirate d'une diablesse à la peau blanche blanche et de son équipage à la peau noire... le Cimmérien se bat comme un beau diable au point d'attirer l'attention de Bêlit qui décide de l'épargner car elle est persuadée d'avoir enfin trouvé son âme soeur (et réciproquement pourrait-on dire ^^). C'est le coup de foudre, et les amants terribles sèment la terreur sur les côtes shémites et stygiennes jusqu'au jour au Bêlit décide de réaliser son grand projet : remonter la sombre rivière qu'elle a découverte, pour au coeur des ténèbres trouver la cité oubliée dont elle espère découvrir les secrets... Et son immense trésor est découvert, mais un démon antédiluvien dernier survivant d'une civilisation qui passa d'anges à démons hante les ruines de la cité maudite, et de Conan et Bêlit seul l'un d'entre eux survivra pour venger la mémoire de l'autre !



Le schéma initial est assez simple certes, mais est magnifié par la relation Conan / Bêlit qui elle est tout sauf simple ! Conan sincère homme d'action ne peut trouver de sincère relation homme/femme autrement qu'avec une femme d'action (n'oubliez pas que tout ceci a été conçu et écrit au début des années 1930 !!!)... Bêlit semble être sa version féminine et semble être son âme soeur, du coup la BD s'attarde sur la confrontation de leurs visions de la vie semblables certes, mais tantôt complémentaires tantôt opposées (sur fond d'amour vache, voir sado-maso)... Les deux compères sont des âmes fortes sans dieux ni maîtres qui ne vivent que pour l'instant présent, mais Bêlit qui s'avère plus ambitieuse et plus cupide que lui donc plus dominatrice finit par sceller sa perte, mais en assurant ironiquement sa victoire morale : il y a quelque chose au-delà de la vie, car l'amour est plus fort que la mort ! Que pense de tout cela Conan après avoir vengé sa bien aimée ? Nous ne le saurons jamais, et c'est très bien ainsi... Intellos coincés du cul et bobos hipsters prétendument éclairés ont accusé l'auteur de machisme et de misogynie, pourtant dans l'entre-deux-guerres plus ou moins puritaine voire puritaniste sur 21 nouvelles nous avons 17 strong independant women... Ils sont stupides et débiles, mais ça on le savait déjà !!!



Le travail de Jean-David Morvan supervisé par Patrice Louinet est impeccable, du coup je ne peux qu'avoir honte d'écrire que les graphismes de Pierre Alary qu'ici je vois particulièrement inspiré par le sujet (waouh ses doubles pages qui abolissent le frontière entre auteurs et lecteurs) sont sans doute « une terrible erreur de casting »... Rien à faire, avec son style plus ou moins cartoonesque, du début à la fin j'ai plus ou moins eu l'impression de lire une aventure de Lanfeust en lieu et place d'une aventure de Conan... Toutefois j'ai aimé son travail sur "SinBad", du coup j'ai envie de découvrir son travail sur la série "Silas Corey" !
Lien : https://www.portesdumultiver..
Commenter  J’apprécie          496
Ils ont fait l'Histoire, tome 17 : Mao Zedong

Dans la série « Ils ont fait l’histoire », j’ai choisi Mao Zedong parce que, si j’ai quelques souvenirs de Mao, notamment sa mort et le peuple en larmes massé autour du cercueil de cette figure historique, le personnage était plutôt flou dans ma mémoire, et je connaissais ce que chacun connaît de cet homme, sans plus.



Je l’ai donc découvert à travers cette BD passionnante quoique complexe.



Pour introduire Mao, son ascension et sa politique, les auteurs ont choisi de faire parler Deng Yingchao, épouse de Zhou Enlai, homme d’état, ministre de l’intérieur sous Mao, qui contribua à l’accession au pouvoir du dictateur et organisa le contrôle du pouvoir en place à partir de 1946, et sans lequel, Mao n’aurait jamais conservé sa place de leader.



Grand sœur Deng, c’est ainsi que les chinois surnomment Deng Yingchao, témoigne. elle raconte les origines de Mao, issu du milieu campagnard aisé, en conflit avec son père, ses études, et sa lente progression vers le pouvoir, qu’il doit en grande partie aux masses paysannes ralliées à sa cause. S’il fut un fin stratège, on comprendra que son accession au pouvoir repose sur le désordre de l’empire du milieu, gouverné par quelques groupes de « Seigneurs de guerre » qui semaient la terreur dans une chine morcelée, sur les défaites de son ennemi juré : Chiang Kaï-shek, sur cette longue marche qui ne fut en fait qu’un repli et des positions qui surprirent l’armée du dirigeant du Kuomintang, sur le mensonge permanent, instrument de la propagande qui s’opérera dans les décennies à venir.





Bilan : réunification de la chine, il faut l’admettre. En négatif : trente-sept millions de paysans mort de famine en raison de sa politique du « grand bond en avant », on demanda alors aux paysans de tenir des quotas irréalisables, tout en annonçant une production mille fois supérieure à la production réelle, et encore plus de trente millions de mort avec la révolution culturelle, manœuvre politique destinée à maintenir le « grand Timonier » au pouvoir alors que les anciens membres du parti tentaient de l’évincer.



Les auteurs ne manqueront pas de dresser un portrait peu louable du « grand homme ».



Bd pas toujours facile à lire, tant le risque de confusion entre les personnes en raison des noms parfois difficiles à lire, sans compter les amalgames possibles entre le Kominterm et le kuomintang, des noms dont on n’est pas obligatoirement familiers bien qu’ils soient bien expliqués dans les premières pages.



Cette série d’albums est vraiment passionnante et permet de réétudier l’histoire de façon agréable. Je les recommande !
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
Commenter  J’apprécie          480
Ils ont fait l'Histoire, tome 10 : Louis XI..

Je continue ma série de la collection « Ils ont fait l’histoire » en approfondissant mes connaissances sur Louis, XIVème du nom, baptisé à sa naissance Louis-Dieudonné qui connut un départ difficile dans la vie, départ, qui, on le comprendra, induira son autoritarisme et sa manière propre d’imposer une monarchie absolue.



La bande dessinée ne traite pas de l’ensemble de la vie du monarque, mais des points essentiels de son règne et nous présente d’abord un roi perturbé dès son plus jeune âge par la fronde, cette rébellion des trois ordres qui se soulevèrent dans un pays asphyxié par les impôts, et qui obligea la Reine-Mère, alors régente, a emmener sa famille se réfugier à St Germain. L’auteur montre bien à quel point cette fronde détermina l’avenir du royaume.





Roi perturbé, puis roi décidé à asseoir son autorité, prompt à manipuler Colbert et Louvois qui succédèrent à Mazarin, ministre du roi et à Fouquet, remercié et emprisonné par quelque habile manigance.



Un monarque absolu donc, qui ne pouvait tolérer qu’une information lui échappe, qui fit précipiter des artistes le contrariant dans le marasme, Molière pourrait en témoigner.



Un Roi guerrier qui étendit son royaume en Espagne, en Hollande par des guerres qui coutèrent cher en vies humaines et pesèrent sur les comptes de l’Etat, Louis XIV ne lésinant ni sur le matériel, ni sur la présence humaine et fit construire par Vauban un réseau de places fortes visibles encore aujourd’hui et classées au patrimoine de l’humanité.



Un roi dépensier qui ne regardant pas au coût fit prolonger le pavillon de chasse de Louis XIII pour s’installer avec sa cour, commanda des matériaux à l'étranger, favoriser les constructions à Versailles où nombre d’aristocrates s’installèrent.





Cet ouvrage fort bien dessiné et agréable à lire ne constitue pas une biographie du souverain, mais présente les points forts de son règne. Il ne faut donc pas y chercher la petite histoire, ni les intrigues de la cour, bien que quelques-unes soit mentionnées.





Les sentiments du roi y sont magnifiquement mis en valeur, et on se sent dans la peau de Louis XIV à la naissance du dauphin ou après le décès d’Anne d’Autriche sa mère. En revanche on réalise pleinement que le renvoi de Fouquet, sensé mettre le roi en colère, n’est que magouille politique et que ce dernier n’attendait qu’un faux pas de la part du surintendant pour le faire arrêter.



Le livre est constitué pour la plus grande partie d'une bande dessinée, et un dossier en fin d’ouvrage apporte des précisions tout à fait intéressantes, l’ensemble montre combien le Roi Soleil marqua non seulement son temps, mais aussi les siècles qui suivirent.



Je déplore toutefois que le chapitre traitant de son dynamisme culturel ne soit pas plus développé, cela ferait sans doute l’objet d’une bande dessinée à part entière.



Cet album est passionnant et comme semble-t-il les autres albums de la collection, aide à partir de ce que l’on connaît pour approfondir cette connaissance. De quoi vraiment se cultiver !
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
Commenter  J’apprécie          480
Sillage, Tome 3 : Engrenages



Sur TRI-JJ 768 le révolutionnaire romantique Clément Vildieu se bat pour abattre la dictature et retrouver son frère enlevé et envoyé comme tant d’autre dans un site secret. Sur TRI-JJ 768 Nävis est envoyée par la Sage Constituante pour enquêter sur les indigènes qui en trop peu de temps pour être honnête se sont scindés en deux sous-espères, et force est de constater que la nouvelle sous-espèce a connu une évolution biologique et technologique accélérée pour le moins intrigante… Et ce qui intrigue le plus la seule représente de l’espèce humaine c’est que les nouveaux venus ressemblent étrangement à elle-même c’est-à-dire les humains, donc direction le fameux site secret et Nävis et Clément Vildieu finissent par faire cause commune !

Ce tome 3 intitulé "Engrenages" s’avère étonnamment bon : entre révolution française et révolution russe, on développe en 54 pages de manière assez touchante les thèmes de la lutte des classes, du racisme et du spécisme. Les personnages sont réussis dans le nombre de pages imparti, l’ambiance est joliment brossée, le rythme est bien géré et la chute tragique prive l’héroïne des indices qui lui aurait permis de retrouver la piste de ses origines... J’espère qu’on reviendra sur cette planète, parce que l’épilogue crépusculaire très glasnost et perestroïka ne tient absolument pas compte des capacité du convoi Sillage !



PS : les connaisseurs auront reconnu derrière l’alien aviaire dénommé Lehwis Plol-Llul la caricature de Lewis Trondheim ^^
Commenter  J’apprécie          480
Sillage, Tome 1 : A feu et à cendres

Pour leur série space-opera Jean David Morvan et Philippe Buchet ont repris la formule gagnante qui avait été de régénérer cette bonne vieille BD franco-belge en piochant dans les mondes des comics et la Planète Manga… Sillage a été ainsi été présenté comme « le Valérian de l’an 2000 », mais franchement la série fait plutôt office d’« Aquablue des années 2000 » (en sachant que la série "Aquablue" avait été créée en réaction à l’embourgeoisement de la série "Valérian" ^^). Au final la série a su trouver son public, puisque les auteurs sortent 1 tome par an depuis 20 ans, sans compter les séries dérivées qui en sont nées… Tout cela joue plutôt dans la catégorie des best-seller SFFF puisque que les ventes comptent plusieurs dizaines millier à chaque sortie. Plus que Sillage, le grand convoi alien qui ressemble à un Point Central itinérant, plus que la structure de la série mélangent serial et feuilleton, le succès vient sans doute de son héroïne et la ressemblance avec la Gally de "Gunmm" n’est absolument pas fortuite du tout… Comme elle, elle grandit au fil des épisodes pour gagner en maturité, en expérience, mais surtout en badassité tout en poursuivant sa quête d’identité : qui sont les humains, cette espèce à laquelle elle appartient, et où peut donc se trouver cette fichue Terre dont elle proviendrait ?!





A relecture pas fan de ce tome inaugural et introductif de la saga intitulé "A Feu et à cendres" car le je l’ai trouvé plutôt assez « gamin » : je ne sais pas si c’est délibéré pour toucher un certain public cible, si on a forcé ou pas la main aux auteurs, ou si c’est fait exprès pour bien montrer le côté pré-adolescente de Navïs avant de la faire évoluer par la suite…

On est dans "Avatar" avant "Avatar", avec une société hyperdéveloppée qui s’approprie un planète sous-développée. Mais on est d’abord dans un détournement d’"Aquablue" avec une sauvageonne pièce rapportée qui va défendre bec et ongles sa planète d’adoption. Mais c’est « gamin » : on transforme une planète entière en quelques heures à partir d’un seul site, on veut éviter le manichéisme avec un antagoniste en armure de méchant millénaire qui enchaîne les rires diaboliques dans des phylactères rouges sang, la sauvageonne qui sait à peine ouvrir une porte débite de grands discours sur la liberté pour rallier à sa cause les esclaves clonés du convoi alien (sauvageonne en string et poitrine au vent pour aguicher le lectorat ciblé ?), ou bien le pathos facile avec le baroud d’honneur et la dernière heure d’Houyo la/le tigre-ours qui parle, le Gardonnias psionique qui fait office de deus ex machina qui disparaîtra dans la suite de la saga… C’est coloré, c’est dynamique, mais on attendra la suite pour adhérer ou ne pas adhérer !
Commenter  J’apprécie          474
L'écume des jours

Du vrai réalisme dans un univers surréaliste, rythmé par le jazzman Duke Ellington et nourri par Nicolas, le cuisinier de colin qui est le cousin d’alise, l’amant d’Isis et l’adepte de Jules Gouffé. .La vie n'est pas toujours en rose et les histoires d’amours qui finissent bien se font rares à cause des difficultés du quotidien.

Boris Vian nous entraîne dans un univers surnaturel, voire fantaisiste, pour nous peindre la vie quotidienne avec beaucoup d’humour et des personnages simples et banales loin des héros rêvés du romantisme.

L'auteur y traite l’amour avec plusieurs dimensions et définitions :

L’amour passionnel entre Chloé et Colin, l'amour platonique entre Chick et Alise et l'amour impossible entre Nicolas et Isis.

Un malheur ne vient jamais seul, les économies de Colin se rétrécissent après une vie aisée a outrance , Chloé est atteinte d'une pneumonie meurtrière, un nénuphar dans les poumon . Un Cancer ? Que Dieu vous en garde. Il doit travailler a son insu pour lui en acheter des médicaments (des plantes) ce qui a révéler en lui le coté héroïque contrairement au début. L’auteur y réaffirme ses positions contre exploitation de l’être humain par l’être humain, la guerre et l'industrie de guerre, La Finance, le fisc, la religion, la police ...Était t-il anarchiste ou réformiste ?

L’essence précède l’existence. Cette phrase constitue la philosophie de jean Paul Sartre anagrammé à Jean-Sol Parte sur l’existentialisme athée qui s’oppose au déterminisme. Pour Sartre L’homme n’a pas été préconçu suivant un model fixe qui détermine sa destinée. Donc il est libre dans ces actions et c’est à travers celles-ci que son essence prenne corps. Ni les rêves ni les pensées ne le déterminent, seules les actions

Sartre ignore le coté spirituel et génétique de l’homme et ne reconnaît pas son coté passionnel. On constate que L’existentialisme sartrien équivaut l’homme à la machine

Chick , le meilleur ami de colin abandonne tout son argent, son amour pour alise, voire son avenir pour Sartre qu’il collectionne sans qu’il le comprenne ce qui a poussé alise à tuer le philosophe avec un arrache-cœur pour venger son amour volé ! Es ce une allusion a l’absurdité de l’existentialisme sartrien ou une mise en garde contre le fondamentalisme idéologique ? Même si Vian, Sartre et Simone de Beauvoir (la duchesse de Bovouard) étaient en bons termes.

Je crois que le sort désastreux de Chick confirme les deux cas.

Commenter  J’apprécie          470
Cahiers Madeleine, tome 4

Je viens de recevoir aujourd'hui le splendide Cahier Madeleine 4 et je me hâte de vous le conseiller, puisque le tirage est limité à 1.500 exemplaires et qu' il s'agit d'un document préparé avec le plus grand soin en hommage à cette grande dame de la Résistance française qui célébrera bientôt son 99ème anniversaire et, espérons-le, l'année prochaine son centenaire.



Comme je suis juste en train de lire l'excellente biographie d'Isabelle Mons "L'esprit de résistance", je me permets de revenir sur la vie tout à fait exceptionnelle de Madeleine Riffaud, née le 23 août 1924 à Arvillers près d'Amiens, plus amplement sous peu.



Ce sont bien la beauté du cahier avec les dessins merveilleux de Dominique Bertail et le choix des textes par Jean David Morvan dans un ensemble original, ainsi que le tirage limité, qui m'ont poussé à cette démarche inhabituelle de vous recommander dès maintenant cette publication, sortie ce mois-ci chez Dupuis.



En prime vous aurez en photo de belles poésies de Charles Martini, dit "Picpus" et Roger Bridier, dit "Fontaine" que la jeune résistante avait gentiment retranscrit dans son cahier d'écolière.

Commenter  J’apprécie          460
Irena, tome 2 : Les justes

Dans ce deuxième tome, Irena organise un réseau d’aide pour sortir les enfants du ghetto, elle reçoit l’aide de personnes occupant divers postes, depuis le concierge de la kommandantur, en passant par les employés dans divers corps de métier, par les transporteurs qui sortent ou font entrer des briques dans le ghetto, voire par les fossoyeurs qui transportent les corps des défunts, tous les moyens seront bons pour faire passer des enfants cachés à la vue des nazis, pour les faire adopter tout en s’organisant pour que dans un futur si éloigné soit-il, ils retrouvent leur identité. Un volet émouvant si l’on s’arrête aux scènes de séparation des mères et de leur nourrisson, séparation qu’elles acceptent pour qu’ils aient la vie sauve. On verra également Irena faire connaissance de « Zegota », commission d’aide aux juifs de Pologne, organisation de résistance polonaise.



Ce tome est intitulé « les justes » et tout au long on croisera de ces héros qui sauvèrent des vies.



Et Irena poursuivra son action, muette sous la torture...



Une série vraiment passionnante qui montre que la solidarité peut s’organiser en toutes circonstances.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
Commenter  J’apprécie          460




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-David Morvan Voir plus

Quiz Voir plus

Irena

Comment se nomme le parti d’Hitler ?

Le parti nationaliste
Le parti nazi
Le parti socialiste

13 questions
43 lecteurs ont répondu
Thème : Irena, tome 1 : Le ghetto de Jean-David MorvanCréer un quiz sur cet auteur

{* *}