AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.31/5 (sur 24 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1950
Mort(e) le : 19/03/2023
Biographie :

Journaliste et essayiste, a travailllé pour l'Agence France-Presse et Libération, Le Point et le Magazine litéraire. A contribué à la création du site internet du journal Le Monde. A vécu en Espagne.

Source : http://www.elboomeran.com/blog/5/jean-francois-fogel/
Ajouter des informations
Bibliographie de Jean-François Fogel   (11)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Les Matins - L'être humain devient-il numérique ? .
Bruno Patino Responsable des programmes et du développement numérique de France Télévision. Vient de publier avec Jean François Fogel chez Grasset : "La condition numérique"


Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
La littérature a longtemps révéré comme un tour de force le conte ultra-court. Pour les hispanisants, rien ne surpasse Le dinosaure du guatémaltèque Augusto Monterroso dont le texte complet s’énonce ainsi : « Quand je me suis réveillé, le dinosaure était toujours là. » Les anglicistes préfèrent Toc, toc, la création de Fredric Brown : « Le dernier homme vivant sur terre était assis dans une pièce. Un coup fut frappé à la porte… »
- Surlignement Emplac. 1690-96 | ajouté : lundi 29 avril 2013 10 h 19 GMT+01:59

L’économie numérique semble ainsi superposer, de bas en haut, l’univers des internautes qui agissent et consomment, puis le réseau où ils font circuler leurs données et acquièrent des biens et des services dans un système d’interface que chacun comprend. Enfin, tout en haut, se situe l’étage opaque où les géants d’Internet qui détiennent les données, les analysent, et partant connaissent l’état du marché, prennent des décisions qui leur sont favorables. Pour Fernand Braudel, l’émergence du capitalisme au xv siècle tient moins à une activité particulière ou à la nature des échanges, qu’à l’apparition d’un détenteur de l’information capable de réguler à son profit la relation entre la consommation quotidienne et le marché. Aujourd’hui nous dirions : entre la vie numérique et le réseau.
- Surlignement Emplac. 1735-41 | ajouté : lundi 29 avril 2013 10 h 24 GMT+01:59

Migration : le client passe des produits analogiques aux produits numériques. Dématérialisation : les produits physiques deviennent des produits virtuels. Désintermédiation : le client traite directement avec le producteur ou le grossiste. Personnalisation : l’offre unique pour tous s’efface au profit du choix individuel. Désindustrialisation : la production industrielle cède sa place à la copie numérique qui ne coûte rien à produire.
- Surlignement Emplac. 1785-91 | ajouté : lundi 29 avril 2013 10 h 30 GMT+01:59
Le contenu que les éditeurs et producteurs pensaient faire payer n’est qu’un élément dans le triangle de l’expérience dont les trois sommets sont connus : — le support : écran unique, second écran, ordinateur, tablette, smartphone, liseuse, télévision connectée, box multiplay, etc. ; — l’interface de comportement : activité sur un réseau social, requête sur un moteur de recherche, visite d’un site, réception d’un message ou d’un courriel, etc. ; — enfin, le contenu lui-même dont le choix intervient le plus souvent après ceux du support et de l’interface.
- Surlignement Emplac. 1913-15 | ajouté : lundi 29 avril 2013 11 h 06 GMT+01:59
Pour proposer sa définition de la nation, l’historien Ernest Renan avait usé d’une phrase que l’on répète encore dans le monde entier : « L’existence d’une nation est (pardonnez-moi cette métaphore) un plébiscite de tous les jours, comme l’existence de l’individu est une affirmation perpétuelle de vie. »
- Surlignement Emplac. 1957-60 | ajouté : lundi 29 avril 2013 11 h 11 GMT+01:59

Comme le relève le sociologue Zygmunt Bauman, « la société est de plus en plus appréhendée et traitée comme un “réseau” plutôt que comme une structure (et encore moins comme un “tout” compact) : elle est perçue comme une matrice de connexions et de déconnexions réalisées de façon aléatoire et surtout comme un nombre infini de permutations possibles ».
- Surlignement Emplac. 2038-41 | ajouté : lundi 29 avril 2013 11 h 20 GMT+01:59
Commenter  J’apprécie          30
Escobar appartient à la pire race de meurtriers. Ses crimes ne sont pas ceux d'un psychopathe, que sa maladie excuse, ou d'un monstre, comme tel impossible à juger. «C'est seulement quand l'assassin est un homme vertueux, remarquait Graham Greene, qu'il peut être considéré comme un monstre.» Escobar ignora toujours la vertu. Tuant sur un simple soupçon ses gardes du corps les plus proches, il en vint, vers la fin de sa fuite, à l'assassinat préalable au soupçon, ainsi celui des maçons bâtissant des caches dans ses refuges.
Commenter  J’apprécie          40
Migration : le client passe des produits analogiques aux produits numériques. Dématérialisation : les produits physiques deviennent des produits virtuels. Désintermédiation : le client traite directement avec le producteur ou le grossiste. Personnalisation : l’offre unique pour tous s’efface au profit du choix individuel. Désindustrialisation : la production industrielle cède sa place à la copie numérique qui ne coûte rien à produire.
|ajouté : lundi 29 avril 2013 10 h 30 GMT+01:59
Commenter  J’apprécie          20
" Il semblerait qu'Internet évolue plus vite que l'homme"
Commenter  J’apprécie          40
L’économie numérique semble ainsi superposer, de bas en haut, l’univers des internautes qui agissent et consomment, puis le réseau où ils font circuler leurs données et acquièrent des biens et des services dans un système d’interface que chacun comprend. Enfin, tout en haut, se situe l’étage opaque où les géants d’Internet qui détiennent les données, les analysent, et partant connaissent l’état du marché, prennent des décisions qui leur sont favorables. Pour Fernand Braudel, l’émergence du capitalisme au xv siècle tient moins à une activité particulière ou à la nature des échanges, qu’à l’apparition d’un détenteur de l’information capable de réguler à son profit la relation entre la consommation quotidienne et le marché. Aujourd’hui nous dirions : entre la vie numérique et le réseau.
ajouté : lundi 29 avril 2013 10 h 24 GMT+01:59
Commenter  J’apprécie          10
Même la saga du crime au temps de la prohibition aux Etats-Unis ne peut être comparée. Il s'agissait, au mieux, d'une partie de gendarmes et de voleurs. Avec Escobar, c'est l'Amérique latine et sa peine à vivre qui est mise à nu. Tout se trouve dans son aventure: le poids de la violence et celui de la corruption, la faiblesse de l'Etat et la puissance du dollar, l'immensité de la nature, l'inépuisable rémanence du passé, le fatalisme guetté par le tragique, la conviction que le monde appartient toujours à autrui, que l'Histoire est faite au bénéfice des autres, que ceux qui gagneront sont ceux qui ont déjà gagné.
Commenter  J’apprécie          10
Pour un internaute, visiter sa page personnelle sur un réseau social, parcourir le flux de ses sms ou de ses messages Twitter revient à plonger dans un gigantesque jeu vidéo qui met sa vie en scène.
Commenter  J’apprécie          20
La littérature a longtemps révéré comme un tour de force le conte ultra-court. Pour les hispanisants, rien ne surpasse Le dinosaure du guatémaltèque Augusto Monterroso dont le texte complet s’énonce ainsi : « Quand je me suis réveillé, le dinosaure était toujours là. » Les anglicistes préfèrent Toc, toc, la création de Fredric Brown : « Le dernier homme vivant sur terre était assis dans une pièce. Un coup fut frappé à la porte… »
|ajouté : lundi 29 avril 2013 10 h 19 GMT+01:59
Commenter  J’apprécie          10
Comme le relève le sociologue Zygmunt Bauman, « la société est de plus en plus appréhendée et traitée comme un “réseau” plutôt que comme une structure (et encore moins comme un “tout” compact) : elle est perçue comme une matrice de connexions et de déconnexions réalisées de façon aléatoire et surtout comme un nombre infini de permutations possibles ».
ajouté : lundi 29 avril 2013 11 h 20 GMT+01:59
Commenter  J’apprécie          10
Pour proposer sa définition de la nation, l’historien Ernest Renan avait usé d’une phrase que l’on répète encore dans le monde entier : « L’existence d’une nation est (pardonnez-moi cette métaphore) un plébiscite de tous les jours, comme l’existence de l’individu est une affirmation perpétuelle de vie. »
ajouté : lundi 29 avril 2013 11 h 11 GMT+01:59
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-François Fogel (61)Voir plus

Quiz Voir plus

La Conjugaison - Modes et Temps

Nous nous sommes levés tôt

Présent
Passé composé
Subjonctif Présent
Plus que parfait

25 questions
153 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}