Je suis juste un noyau, un grain, un bout de charbon de bois enfoncé dans un morceau de chair qui respire, qui écoute la pluie. Ma vie emplit cet endroit, elle n'est plus pauvre, ni perdue, ni volée, ni n'attend plus de commencer.
Je bois l'eau de la pluie et elle calme mon ancienne soif.
Ce n'est pas une période transitoire, ce n'est pas une fugue dissociative.
La lune décline jusqu'au plus infime croissant. Je suis envahie d'un sentiment de contentement.