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3.29/5 (sur 20 notes)

Né(e) à : Lyon , le 28-12-1937
Mort(e) à : Paris , le 29-10-2004
Biographie :

Jean-Jacques Brochier, né le 28 décembre 1937 à Lyon et décédé le 29 octobre 2004 à Paris d'un cancer, fils d'un médecin, est un journaliste français, rédacteur en chef du Magazine littéraire de 1968 à 2004.

Le 24 novembre 1960, alors qu'il est vice-président de l'AG des étudiants de Lyon, il est arrêté ainsi que sa femme pour soutien à la lutte en faveur de l'indépendance de l'Algérie. Le 14 avril 1961, ils sont l'un et l'autre condamnés à dix ans de prison.

Il a publié plusieurs romans, dont Un jeune homme bien élevé (1978), Un cauchemar (1985) et L'Hallali (1987). Il est aussi l'auteur d'essais - notamment sur Camus, Sade, Vailland, Robbe-Grillet, Maupassant et Sartre - et du pamphlet intitulé Albert Camus, philosophe pour classes terminales (2001).

Passionné de chasse, il a publié une collection d'anthologies sur la bécasse, le sanglier, le cerf, le lapin, les canards sauvages et la bécassine.

C'est aussi un peintre puis un homme de télévision dans Italiques (ORTF) , l'émission proposée par Marc Gilbert .

Il a obtenu en 1985 le Prix du Livre Inter pour Un cauchemar.
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Source : Wikipédia
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Video et interviews (13) Voir plusAjouter une vidéo

Lyon et ses écrivains
Dans un café de Lyon, rencontre entre Jean Jacques BROCHIER, rédacteur en chef du Magazine littéraire, et deux écrivains lyonnais Patrick DREVET et Charles JULIET. Insert : Brève interview de René BELLETO. Archives : Brève interview de Louis CALAFERTE ( "Objectif" du 17/04/1980) à propos de Lyon.

Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Augmenter considérablement le prix du tabac va, encore une fois, frapper les plus démunis. Qu'on ne vienne pas nous parler de justice sociale. D'autre part, on nous répète que la Sécurité Sociale, submergée par les vieillards, ne pourra plus, bientôt, payer les retraites. Ceux qui, ayant cotisé toute leur vie active, risquent, par leur mode de vie, de mourir prématurément, et de léguer ainsi aux autres le fruit de ce qu'ils ont versé, devraient donc, en toute logique, être décorés d'une médaille de bon citoyen.
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Nous nous sommes dispensés d'examiner ici toutes les oeuvre de Camus. Pareil examen eût été fastidieux...
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(Trois)
La sœur regardait Adèle avec désolation. Pour elle, une femme – sauf celles qui s’étaient vouées à adorer Dieu et à soigner la souffrance humaine – était créé et mise au monde pour elle-même créer et mettre au monde. Surtout une femme mariée, qui payait ainsi le prix des voluptés de la chair qu'elle avait connues. Une femme qui n'aurait pas d'enfants était, en quelque sorte, victime d'un colère de Dieu, et objet de scandale. Et cette jeune femme qui dormait difficilement, dans ce lit, n'aurait jamais d'enfants. Même la douleur qu'elle souffrait pour l'instant ne suffisait pas vraiment à racheter cela. Si une femme, pour obéir à la morale de Dieu et du monde, était d'abord un utérus, Adèle, à qui on venait d'ôter le sien, devenait une sorte de monstre.
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Sacha Guitry qui, à une enquête de Comoedia sur le tabac, et ses conséquences sur la création artistique, répondit: "Je fume sans cesse des cigarettes. Et, pour constater l'influence du tabac, il faudrait que j'en fusse privé - ce que je ne souhait pas", fut le héros de cette histoire exemplaire. Le soir de la générale d'une de ses pièces, où par extraordinaire il ne jouait pas dès la première scène, il arpentait, assez nerveusement, les coulisses du théâtre. Il sortit une cigarette. Le pompier de service, montrant la pancarte comminatoire, protesta: - On ne peut pas fumer ici, Monsieur Guitry. - Croyez vous! rétorqua Guitry. Il prit son briquet, alluma la cigarette, exhala voluptueusement la première bouffée - Vous voyez, mon bon ami, qu'on peut fumer, ici.
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Une autre lectrice qui assimile le droit de fumer et le "droit de violer", achève sa lettre par un définitif: je ne pense pas avec mon utérus. Moi non plus, ai-je failli lui écrire.
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(Un)
Et puis personne ne leur avait jamais parlé du sexe, et si les filles de la campagne voyaient les animaux s'ébattre sans étonnement, elles n'aurait jamais penser qu'il pouvait en aller de même pour les hommes. La vie leur était simples : manger, dormir, apprendre, obéir. Elles se sentaient même infiniment privilégiées de n'être pas, comme elles le voyaient d'anciennes camarades d'école primaire, bonnes de ferme où vendeuses de magasin.
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La paix, le plaisir et la liberté, ce n'est pas si mal. Ça vaut même la peine qu'on se batte.
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A chaque loi, la liberté perd des plumes, et ces plumes ne repoussent presque jamais.
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