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Citations de Jean-Laurent Del Socorro (327)


Mentir aux autres, ce n'est pas un problème. Mais se mentir à soi-même, c'est vouloir faire d'une illusion sa propre réalité.
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Lire et écrire, ça sert à être libre Axelle. Moi, j’sais pas lire. Toi, tu n’auras besoin de personne pour déchiffrer les mots. Tu feras seule tes propres choix.

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Son épaule gauche lui fait visiblement mal, mais dans son orgueil, il n'en laisse rien paraître. Vous êtes touchant chevalier. Je passe mon bras sous le sien, nonchalante. Il se raidit un instant mais ne se dégage pas. Serait-ce un début de sourire que je devine dans votre barbe ? A vos côtés, je deviens la femme que j'aurais pu être, l'instant de quelques pas. Nous avançons sous les regards intrigués des passants. Leurs visages affichent la curiosité, l'étonnement, la réprobation ou l'envie. Nous les ignorons et poursuivons notre chemin. Gabriel ralentit le pas et le temps avec lui. La vieille dame et son chevalier. Le démon au bras de son ange gardien.
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Règle numéro 2 : laisse rire les cons. Un con qui rit, même de toi, n’est pas un ennemi. Juste un con.

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- Il ne faut pas laisser ce monstre te frapper.
- C’est pas un monstre. C’est mon père. Il a peur du monde alors il boit trop, c’est tout. Et pis, y a pas de chevalier comme dans les contes pour me protéger, Silas. Y a juste la porte de ma chambre derrière laquelle me réfugier.

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Fouette-moi autant que tu veux, aucune explication ne sortira de ma bouche. Les plaies se referment et les os se ressoudent, mais enlève-moi l’honneur et je ne vaudrais guère plus qu’un chien.

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Nous avons le droit d'échouer mais pas celui de renoncer.
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Ce ne sont pas les mots qui nous blessent le plus, mais bien les silences qui nous tuent.
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La force, elle part avec le temps. Et Dieu, j’ai eu beau l’prier, je l’ai jamais vu une épée à la main sur le champ de bataille. Le respect, tu l’gagnes, on te l’offre et il reste. Il reste tant que tu fais ce qui faut pour le mériter.

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Je pourrais mentir, lui dire que l'auberge est complète. Je ne le connais pas, je ne lui dois rien. Son regard a pourtant l'air sincère : c'est celui de quelqu'un qui a tout abandonné pour repartir de zéro. Je connais ce regard, je le croise encore parfois dans mon miroir.
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Égorger un homme c’est comme vider un poisson. Au début on s’y prend mal, ça pue, ça nous dégoûte. Et puis, au troisième on est habitué.

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J'entends encore la voix de Crescas dans ma tête:
- Règle numéro 8: si tu veux dissimuler un tableau, ne le mets pas au fond d'une cave mais affiche-le simplement avec les autres aux yeux de tous. Les cons ne savent pas regarder.
(Victoire)
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La passé. On voudrait l'oublier mais lui ne nous oublie pas. On sait qu'on ne peut pas le changer, qu'il est trop tard et pourtant on espère qu'il s'effacera un jour. On comprend finalement que la seule façon de le supporter c'est de vivre avec lui.
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Petit homme menace à chaque seconde de redevenir fantôme, mais il tient bon. Des cicatrices sur le dos de ses poings serrés et sur ses poignets.
(...)
— C’est quoi ton nom ?
Il reprend sa dégaine avachie et sa mine dépitée.
— Gabin. Comme gamin, sans « aime ».
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Pour savoir ce que je veux devenir, peut-être dois-je commencer à apprendre à ne plus rester enfermée sur moi-même ?
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J'ai deux mules et trois maris. Je sais reconnaître une face obstinée quand j'en vois une...
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Les vétérans du clan l'affirment tous : n'importe qui peut donner un coup, mais seuls les plus habiles savent les dévier. Le bouclier fait le guerrier véritable.
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J'apprends à contrôler ma colère. Je la muselle comme la bête enragée qu'elle est, je la tiens en laisse à chaque bataille, je l'attache en moi jusqu'à ce qu'elle soit immobile. Je la sens parfois qui essaye de bouger dans mon ventre, alors j'abats plus fort ma cognée contre les bûches qui se fendent d'un seul coup. L'esclave et le maître échangent lentement leurs rôles. Je domine enfin ma rage, monstre qui rode de ma gorge à mes entrailles et qui menace toujours de prendre le contrôle. Alors je compte jusqu'à cinq, un par doigt, et je redeviens moi.
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La seule chose qu'améliore notre nouveau général est notre ration. Le pain devient alors moins dur ; le bœuf vinaigré et le cheval salé moins avariés et le riz un peu moins rempli d'asticots. Nos biscuits sont par contre les mêmes qu'avant : des carrés secs comme du bois d'où s'échappent des charançons au moment où ils se brisent enfin en morceaux.
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Jean-Laurent Del Socorro
Je suis lecteur avant tout, c’est identitaire chez moi : lire et faire lire ce que j’ai aimé.
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