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3.78/5 (sur 54 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 02/03/1943
Biographie :

Jean-Louis Gouraud est un écrivain et éditeur français reconnu comme historien et encyclopédiste du cheval et de l’équitation.

Après des études primaires et secondaires entièrement réalisées au Collège Stanislas, un bac « philo », une année de Propédeutique, quelques cours au Musée des Arts et Traditions Populaires, et un Service Militaire au magazine des Forces Armées (1963), il entame une double carrière dans le journalisme militant (« Patrie & Progrès »), et classique (Die Welt, Le Figaro, L’Aurore, Combat) ainsi que dans l’édition (création en 1965 des Éditions Gouraud : un beau-livre sur le Crazy Horse Saloon, une collection d’Ultra-guides, le guide officiel des J.O. de Grenoble, etc.).

Il est devenu en 1968 responsable des pages culturelles, puis directeur de la rédaction, puis directeur de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique.

Il est recruté en 1975 par le Ministère de la Coopération pour étudier (et réaliser) le lancement en Afrique francophone de magazines, livres de poche, radios périphériques destinés principalement à la jeunesse.

En 1990, il a réalisé un « raid » équestre de Paris à Moscou : 3 333 km couverts en 75 jours avec deux chevaux de race trotteur français.

Il a voyagé à pied, à cheval, et en voiture dans toute l’Afrique du Nord, l’Afrique noire, la Sibérie (Altaï, Baïkal), l'Asie Centrale (Turkménistan, Ouzbékistan, Kazakhstan, Kirghizie), la Volga (Saratov, Kazan, Kalmoukie), la Carélie, etc. ; ainsi qu’en Mongolie, en Chine, en Inde, etc.

Il a organisé, en coopération avec la Maison des Cultures du Monde, plusieurs spectacles (musique, danse, chant, poésie) à la gloire du cheval.

Il est l’auteur de très nombreux ouvrages sur le cheval, l’équitation, l’hippologie.
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Paris-Moscou à cheval.

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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
L'automne, c'est la saison où la taïga est la plus belle, où elle se pare de moirures, jouant avec une infinité de couleurs changeantes, qui vont des ors aux rouges selon l'heure de la journée, la position du soleil.
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"Ce qui est intéressant, c'est que j'ai pu ainsi, en une demi-journée, un échantillon à peu près complet de ce que je trouverait tout au long de ma traversée de la Pologne. Puis de la Biélorussie et de la Russie.des gens extrêmement sympathiques mais en retard à leur rendez-vous. Une panne d'électricité. Un paysan d'une incroyable générosité. Et, pour finir, ce restaurant où il n'y a rien à manger et cette piaule où tout est déglingué. Ce matin encore, tout était non pas calme et volupté, mais ordre et ponctualité. Ce soir, tout est non pas désordre et irrégularité - mais presque. C'est cela que j'appelle le fossé entre le monde germanique et le monde slave. D'un côté des gens sérieux, organisés, exacts et donc peut-être légèrement sinistres; de l'autre, l'inverse: des gens charmants, mais franchement bordéliques. D'un côté, des gens plutôt distants: jamais (ou presque) en Allemagne on ne vous adresse la parole si on ne vous connaît pas. En Pologne, on est plus convivial: on vous parle dans la rue; au restaurant on s'interpelle d'une table à l'autre. Même si on ne se comprend pas, on fraternise. En Allemagne, la première chose qu'on vous propose en arrivant à l'étape, c'est de prendre une douche. En Pologne, c'est de boire un coup."
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"L'Allemagne ne passe toujours pas pour un pays touristique. Chaque fois que j'y retourne, je me demande pourquoi. Le barrage de la langue ? Pas plus compliqué que de se faire comprendre ici qu'en Egypte ou en Thaïlande ! Le souvenir de la dernière guerre ? Le passé fasciste de l'Italie, franquiste de l'Espagne, salazariste du Portugal (etc.). n'ont guère freiné la fréquentation dans ces pays ! Le climat ? Pas plus rigoureux que celui de l'Angleterre, pas plus pluvieux que celui de la Bretagne ! Non, ce manque d'attirance est un mystère.. D'autant que ce pays dispose d'atouts immenses. On dit souvent que ce fait le charme - et le succès - de la France, c'est la variété de ses paysages, la diversité de ses terroirs, à chacun desquels sont liés une histoire, une architecture et, bien sûr, un fromage. Mais il va de même dans ce pays géographiquement, historiquement et culturellement composite qu'est l'Allemagne - en dehors peut-être de la gastronomie. Encore que. Même dans les établissements bas-de-gamme, la cuisine reste convenable. Même dans les brasseries les plus modestes, jamais on n'osera vous servir en Allemagne la bouffe infâme qu'on hésite pas à vous fourguer en France au cochon de client dans la plupart des Buffets de la Gare et autres gargotes des villes et des champs. De même, l'hôtellerie allemande offre partout un niveau de confort, de propreté et de service qu'on ne trouve que rarement en France. Ce n'est pas faire preuve de masochisme que de le faire remarquer: c'est dire la vérité. J'en ai fait mille fois l'expérience
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"L'Allemagne ne passe toujours pas pour un pays touristique. Chaque fois que j'y retourne, je me demande pourquoi. Le barrage de la langue ? Pas plus compliqué que de se faire comprendre ici qu'en Egypte ou en Thaïlande ! Le souvenir de la dernière guerre ? Le passé fasciste de l'Italie, franquiste de l'Espagne, salazariste du Portugal (etc.). n'ont guère freiné la fréquentation dans ces pays ! Le climat ? Pas plus rigoureux que celui de l'Angleterre, pas plus pluvieux que celui de la Bretagne ! Non, ce manque d'attirance est un mystère.. D'autant que ce pays dispose d'atouts immenses. On dit souvent que ce fait le charme - et le succès - de la France, c'est la variété de ses paysages, la diversité de ses terroirs, à chacun desquels sont liés une histoire, une architecture et, bien sûr, un fromage. Mais il va de même dans ce pays géographiquement, historiquement et culturellement composite qu'est l'Allemagne - en dehors peut-être de la gastronomie. Encore que. Même dans les établissements bas-de-gamme, la cuisine reste convenable. Même dans les brasseries les plus modestes, jamais on n'osera vous servir en Allemagne la bouffe infâme qu'on hésite pas à vous fourguer en France au cochon de client dans la plupart des Buffets de la Gare et autres gargotes des villes et des champs. De même, l'hôtellerie allemande offre partout un niveau de confort, de propreté et de service qu'on ne trouve que rarement en France. Ce n'est pas faire preuve de masochisme que de le faire remarquer: c'est dire la vérité. J'en ai fait mille fois l'expérience
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Cornichons sucrés, choux salés, légumes crus, viandes cuites, poissons fumés, bortsch fumant. On mange, on boit. La vodka coule à flot, les toasts succèdent aux toasts. Brandissant un énorme saucisson ramassé sur la table, Bouvarine interpelle son hôte: Eh bien mon colonel, pour vous changer du cochon, vous pourrez manger ici du saucisson de cheval. Mes ateliers de conserverie ont commencé à produire.
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Ce mélange de féminité et de culot, de charme et d'aplomb, impressionne beaucoup le sotnik. Cette fille (Galina ou Gala) a quelque chose de fascinant... Pechkov a plutôt envie de se laisser faire, de lui laisser l'initiative (p. 188)... Tu me troubles, Gala, tu es une magicienne (p. 189)... (Pechkov découvre dans ses yeux) une flamme qui, en même temps lui fait peur et l'attire (p. 190)... Lorsqu'il regagne le hall du palace, Dimitri Nicolaïevitch Pechkov constate avec regret que Galina a disparu. Il aurait dû s'en douter. On n'abandonne pas une aussi jolie femme pendant deux heures sans risquer de la perdre. Il ne lui reste plus qu'à aller dormir... Sous le gros duvet est étendue, souriante et nue, intégralement nue, la belle Gala... Dimitri reste bouche bée, comme s'il se trouvait devant l'apparition de l'Immaculée conception (p. 197)... Des seins épais et palpitants donnent une impression de fragilité. Dimitri n'ose regarder plus bas (p. 198) (Suite au bas de la p. 198).
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Puis, il se lance, enfin, dans un morceau d'une violente beauté, dont la puissante mélodie envahit l'espace.
Un prélude de Bach.
Proche de l'extase, il joue ainsi jusqu'au soir.
Seul au cœur de l'univers. Dans une sorte de lévitation entre l'infinité du ciel et l'immensité du lac. Il joue .....
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Venant de la partie la plus obscure de la tente, un léger bruit, un simple froissement d'étoffe, fait sursauter le jeune homme
- N'aie pas peur, Dimitri... je suis ici pour te servir.
S'emparant de la chandelle, Dimitri éclaire l'endroit d'où vient la voix. Semzhid est là debout, souriante et resplendissante... Ils s'étreignent avec passion, titubent, cherchent, maladroitement, à se débarrasser de leurs vêtements, perdent l'équilibre... Aux petits jeux de l'effeuillage, Semzhid est nettement plus douée que Dimitri...
C'est elle, maintenant qui dirige les opérations... ...
(Pour découvrir ce que cachent les points de suspension, rendez-vous pp. 105 à 106).
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Car, qu'on le déplore ou non, que cela choque ou pas ceux qui, chez nous, veulent transformer le cheval en animal de compagnie, en bête à calins ou en grosse peluche, la dure réalité est que lorsqu'une race équine, une variété chevaline ne sert plus à rien, elle disparait. Ce n'est peut-être pas une loi de la nature, mais c'est une loi de l'économie: lorsqu'il n'y a plus de débouchés pour un produit, on cesse de le produire.
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Son abondante chevelure blonde ne suffit pas à dissimuler sa magnifique poitrine. Totalement nue, elle grimpe sur le lit, soulève la fourrure sous laquelle dort le cosaque, et se blottit contre lui. - Loubna. Mais tu es complètement folle! ... Retourne vite chez toi! Ton vieux mari... L'effontée le fait taire en lui posant ses lèvres sur la bouche. La résistance n'est pas longue (suite page 64).
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