AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Jean-Luc Bizien (253)


On ne pouvait pas imaginer pire scénario. Forts de leur statut tout-puissant, les soldats du daimyo s'abattaient sur les auberges comme les sauterelles sur une récolte. Ils buvaient, mangeaient, parfois même pillaient le lieu...
Mais jamais, au grand jamais ils ne payaient !
Commenter  J’apprécie          290
Exploiter une faiblesse momentanée de son adversaire, c'était entacher sa victoire.
Commenter  J’apprécie          250
L'abîme s'ouvrait devant ses pieds et le vent soufflait en bourrasques, menaçant à tout instant de faire chavirer le funambule. Il ferma les yeux.
Commenter  J’apprécie          241
Depuis le sommet des remparts, on lui avait inculqué une certaine vision du monde. Pour Onô, les hommes élisant domicile en pleine nature se comportaient comme des animaux.
C'était donc pour lui une véritable épreuve, mais le jeune homme acceptait cette forme de déchéance en se concentrant sur l'entraînement.
Commenter  J’apprécie          220
Élevé en yamabushi, Ichirô n'avait que rarement quitté les montagnes ; il peinait encore à s'acclimater aux ambiances bruyantes des villages et se conduisait avec une certaine gaucherie en public. Il ne se révélait qu'au cours des combats, quand son esprit était focalisé sur l'adversaire. L'adolescent faisait alors la démonstration de son éblouissante technique et le précepteur pouvait mesurer la qualité de ses enseignements.
Commenter  J’apprécie          200
Si tu penses comme un samouraï, tu ne tarderas pas à mourir comme un samouraï.
Commenter  J’apprécie          190
Onô avait repéré un sentier qui serpentait vers les hauteurs et c'est au sommet de la montagne qu'il avait décidé de mettre fin à ses jours. Il se remémora l'échange avec Ichirô, sourit à l'idée d'avoir avoué son amour au jeune yamabushi... et son cœur se serra quand la tristesse le submergea.
L'humiliation avait été à la mesure de ses sentiments.
Immense.
La vie ne valait plus d'être vécue.
Commenter  J’apprécie          190
Pour dominer la peur, déclara le yamabushi, il faut l'avoir connue. On n'apprend à dompter que les sentiments que l'on a éprouvés.

(dixit Ichirô à Onô qui ne comprenait pas la peur maladive de Buta).
Commenter  J’apprécie          190
Comme au travers d'un rêve, la voix d'Hatanaka résonna à ses oreilles. « Souviens-toi, murmurait le yamabushi, on ne dégaine le katana qu'en dernier recours. Nos sabres n'ont pas été forgés pour tuer. On les a créés pour libérer nos esprits et nos cœurs de l'imbécilité qui les assombrit. »
Commenter  J’apprécie          180
- Ma naissance était indigne ! hurla Ichirô. Ma mère m'a mis bas comme un animal ! Je ne suis pas né sous un toit, mais dans la nature ! J'aurais dû mourir ! Tu m'obliges à porter la honte de cette trahison, la honte de la disparition de mes parents !
En un bond, Hatanaka fut sur lui. Le vieux guerrier saisit son disciple par les épaules et le secoua avec rudesse.
- Tu n'as pas le droit ! Tu dois honorer la mémoire de tes parents ! Ils sont morts avec courage, victimes de la démence d'un daimyo félon. Tu es issu de leur union. Tu dois vivre de manière exemplaire pour leur rendre hommage.
Commenter  J’apprécie          180
Mus par une irrépressible curiosité et une crainte instinctive, les jurés s’étaient rapprochés. Fascinés, ils étudiaient le visage du visiteur qui, sous la lueur des lampes frontales, semblait constitué de vieux parchemins…ou sculpté dans une roche ancienne, à la manière des divinités impies des tribus disparues.
Commenter  J’apprécie          170
-Faut croire que la connerie, c'est dans les gènes!
Commenter  J’apprécie          170
Il était resté silencieux, un bol de thé fumant â la main, tandis que le ciel de plomb se veinait de feu, que des coulées de lave incandescentes striaient la voûte, éparpillant des copeaux d'or fin qui chassaient l'obscurité en scintillant.
Commenter  J’apprécie          170
Vous ne recherchiez pas la victoire. Vous ne la poursuiviez pas. Vous étiez calme, concentré sur le combat. En l'absence du désir de l'emporter, on peut se consacrer à l'essentiel. Et l'on se montre donc plus fort.

(dixit Onô à Hatanaka).
Commenter  J’apprécie          172
- Senseï ? répéta Ichirô. Curieux nom pour un... chien !
Le vieillard sourit de plus belle.
- C'est un titre respecté chez les humains, et le nom idéal pour ce chien : il m'apprend chaque jour à mieux voir et sentir les choses autour de moi.

(dixit un aveugle)
Commenter  J’apprécie          160
- Je me disais simplement que tu étais comme de nombreux samouraïs. Un guerrier dans l'âme, conscient des véritables valeurs de l'existence.
Ichirô ne bougeait plus.
Onô s'approchait doucement, avec des mouvements élégants, souples... séduisants.
- Les femmes sont faites pour donner aux guerriers une descendance qui assurera l'avenir du clan, poursuivit le jeune samouraï. Mais nous savons, toi et moi, qu'il n'y a qu'un homme pour aimer comme il se doit un autre homme. Les guerriers d'élite ne peuvent se retrouver qu'entre eux. Qui pourrait se montrer digne de l'amour d'un combattant, sinon l'un de ses pairs ?
Commenter  J’apprécie          160
Un samouraï conservait son calme avant la mêlée. Les paysans, la piétaille s'excitaient. Certains pissaient sous eux comme des animaux terrorisés... Mais un samouraï, quel que soit le danger, gardait une vision juste de la situation. Il acceptait son destin, dans la victoire comme dans la défaite.
Commenter  J’apprécie          160
Comment les Frenchies pouvait-il accorder asile à de telles nuisances sonores ? Même Bryan Adams ne parvenait pas à rattraper le lot. La plus redoutable était cette fille qui avait investi Los Angeles pendant plusieurs mois. Comment s'appelait-elle déjà ?
Commenter  J’apprécie          1510
Tous les hommes qui combattaient dans l'armée du daimyo avaient ressenti au moins une fois cette crainte superstitieuse : le daimyo usait de magie noire, il pouvait apparaître n'importe où, n'importe quand. Il se matérialisait soudain, sans prévenir. Il toisait l'impudent... et sa fureur était dévastatrice.
Commenter  J’apprécie          150
Il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, pourtant la preuve de ce qu'avance Hatanaka est bien là, inscrite dans nos peaux.
Commenter  J’apprécie          150



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-Luc Bizien (1192)Voir plus

Quiz Voir plus

Quizz sur l'As de cœur de Morgane Moncomble

Où se sont rencontrés les deux protagonistes ?

A Las Vagas
En Chine
En Russie
En Italie

10 questions
80 lecteurs ont répondu
Thème : L'as de coeur de Morgane MoncombleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}