Ça pleure aussi, un adulte.
Moi, j’aime bien novembre.
Novembre, c’est l’hiver, le vrai, ce mois de l’année où les températures peuvent atteindre les moins trente degrés d’un jour à l’autre.
Trois mois déjà que la buée sort de la bouche des copains dans la cour du collège, de celle des gens qui se parlent dans les rues à la sortie à la sortie d’un magasin, du cinéma. Sur les quais de gare, quand ceux qui s’aiment doivent se quitter et se murmurent des mots rien que pour eux, des mots qu’on voit se transformer en vapeur d’eau avant de s’envoler. Peut-être que les mots des gens rejoignent les nuages pour se métamorphoser en gouttelettes qui retombent ensuite sur le toit des maisons ou dans la mer, en pluie pour faire grandir les fleurs, en neige pour repeindre de blanc les villages et les villes. Peut-être que les mots méchants font les tempêtes et les mots doux la bruine.
La bonne humeur s’est subtilement réinstallée dans le salon, mais je sens qu’il y manque le principal : le bonheur. Celui qui fait durer les blagues et éclater les rires au grand air.
C’est idiot parfois, un adulte ! Ça croit qu’en fermant la bouche, les jeunes ne comprennent pas !
La seule chose promise d'avance à l'échec,
C'est celle qu'on ne tente pas.
Paul-Emile Victor.
Un jour c'est sûr, on oubliera
Qu'y avait des neiges éternelles,
Des hivers longs, des hirondelles.
Yves Simon.
Elle est bretonne, Mélanie Kerviche ! Et comme tous les Bretons, c'est une tenace au fichu caractère ! Et moi j'aime les gens qui ont du caractère, ceux qui disent ce qu'ils pensent sans se cacher derrière les autres.
Une nappe de coton épais est en train de se répandre comme une gangue sur la nuit qu'elle étouffe petit à petit. Les prémices d'un nouveau chaos. (p.166)
N'oublie jamais, Iwan, que dans une vraie équipe, tu n'es rien sans les autres et que les autres ne sont rien sans toi.
Cette télé est faite pour vous empêcher de réfléchir, elle veut vous rendre bêtes...