Jean-Marc Fédida

Biographie :

Jean-Marc Fédida (né le 28 novembre 1963 à Lyon) est un avocat français, fréquemment mis à contribution dans les affaires politico-financières françaises. Il est notamment l'avocat d'Alain Madelin, partie civile dans l'affaire Clearstream 2. Il est aussi l'avocat de la mairie de Puteaux dans l'affaire qui l'oppose au blogueur Christophe Grébert.

Jean-Marc Fédida naît en 1963 à Lyon d'un père psychanalyste, Pierre Fédida, et d'une mère féministe[1] et communiste professeur de lettres modernes. Il devient avocat en 1988 après avoir été stagiaire au sein du cabinet de Georges Kiejman. Il est élu secrétaire de Conférence du Stage du Barreau de Paris en 1993, dans la même promotion qu'Arnaud Montebourg. Il a été promu Chevalier de l'Ordre National du Mérite.
En novembre 2006, Jean-Marc Fedida a publié L'Horreur sécuritaire - Les Trente Honteuses, un essai dans lequel il développe la thèse d’une régression, sans précédent dans l’histoire de la République, des libertés publiques et individuelles. Ces « trente honteuses », débutent avec l’adoption de la loi Sécurité et Liberté (qualifiée d’oxymore par l’auteur) du ministre de la Justice Alain Peyrefitte en 1978, se poursuivant depuis, indépendamment des positionnements politiques des différents gouvernements, pour mettre en place un arsenal répressif de plus en plus élaboré et… inefficace. Pour Jean-Marc Fédida, les réformes successives dans le domaine de la sécurité, mises en œuvre par Jean-Pierre Chevènement ou Nicolas Sarkozy, sont avant tout des fosses de la liberté. Les interdictions sont multiples : liberté d’aller et de venir au nom de la sécurité routière, informatisation des pièces d’identité au détriment de la vie privée, au prétexte de la nécessaire lutte contre le terrorisme, transformation de nombreuses professions en auxiliaires de gendarmerie assujetties à des obligations de délation, autorisation et multiplication des contrôles d’identité au nom de la lutte contre l’immigration clandestine. M. Fédida s'est dernièrement illustré en assurant la défense de la société Mailorama, dont l'opération publicitaire consistant à distribuer des billets de banque dans les rues de Paris s'était soldée par de violentes émeutes entrainant de nombreux blessés ainsi que d'important coûts en dégradations diverses.
Avec son deuxième essai, Impasses de Grenelle, il lance un débat sur l'écologie par le biais de la liberté. Pour lui, l'écologie est une pensée unique dangereuse pour les libertés personnelles.