AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.53/5 (sur 33 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1952
Biographie :

Jean-Marie Schaeffer (né en 1952) est un philosophe de la réception esthétique et de la définition de l'art. Il est chercheur au CNRS, et directeur d'études à l'EHESS.
Spécialiste d’esthétique philosophique et de théorie des arts, ses travaux se répartissent entre deux approches :
* analyse philosophique du champ de l’esthétique et des arts : histoire de l’esthétique philosophique, analyse conceptuelle des notions artistiques et esthétiques
* étude d’objets spécifiques liés au champ des arts : image photographique, fiction, récit, genres littéraires…
L’ensemble de ses recherches s’inspire des outils méthodologiques de l’analyse structurale et de la philosophie analytique et prend appui sur les acquis de la philosophie « naturaliste » de l’esprit, des sciences cognitives et des travaux anthropologiques.
Ses travaux en cours portent sur les fondements évolutifs et cognitifs de la relation esthétique, sur l’interaction entre « art » et « esthétique », ainsi que sur les liens entre la compétence fictionnelle conçue comme capacité psychologique et les arts de la fiction.
Depuis 2006, il est directeur du CRAL (Centre de recherche sur les arts et le langage).

+ Voir plus
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Jean-Marie Schaeffer   (23)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Des formes pour vivre l'environnement : présentation de la conference

Podcasts (1)


Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Ne pas dire grand-chose de la lecture traduit précisément l'acceptation de sa nature radicalement privée, individualisée et échappant à toute sanction d'(il)légitimité. (...) Ce que fait la lecture, comme la critique, ce n'est pas découvrir un sens (...) qui serait tapi dans l’œuvre (...), c'est générer un sens, c'est remplir de sens une forme.
Commenter  J’apprécie          50
La mort (réelle) de l'écrivain (...) crée les conditions pour que puisse naître la figure de l'auteur comme Loi de l'Œuvre. Tant que l'écrivain est vivant, les lecteurs sont libres (c'est peut-être une des raisons pour lesquelles l'école préfère les écrivains morts), personne ne pouvait se prévaloir d'être investi de l'autorité à parler à la place de qui est vivant (même si celui-ci, comme c'est le cas de nombreux écrivains, se tait quant à son œuvre). Mais dès qu'il est mort il devient la Loi de l'Œuvre qui, comme toute loi, nécessite des interprètes légitimes et compétents.
Commenter  J’apprécie          40
Imaginer le désastre c'est, selon vous, l'accepter, de même qu'énoncer son caractère inévitable c'est l'asserter. (...) Le "fascisme" de la langue ne réside donc pas seulement dans le fait qu'elle nous oblige à parler, mais aussi dans le fait que par sa nature assertive elle nous engage toujours ontologiquement : dire que la mort est inévitable, c'est accorder l'être à la mort.
Commenter  J’apprécie          30
Les paroles pour l'ami mort, à qui parviennent-elles, sinon à "lui en moi", donc à moi-même ?
Commenter  J’apprécie          40
Ainsi, le fait que je voie mon voisin en train de se débarrasser des mauvaises herbes de son jardin me donne envie de m'adonner à la même activité ; mais la façon dont je le fais, c'est-à-dire par un binage erratique et à la tête de la mauvaise herbe rencontrée (j'ai des réticences à me débarrasser des végétaux en fleurs, ce qui rend mon binage particulièrment inefficace), obéit à un scénario qui m'est propre et qui repose sur une interprétation très laxiste du principe : le mieux est l'ennemi du bien ; cela n'a pas grand-chose à voir avec le scénario, diablement efficace, inspiré par Attila et développé par Monsanto, qu'applique mon voisin.
Commenter  J’apprécie          20
La langue n'est bonne que lorsqu'il y en a plus d'une. Dès qu'il n'y en a qu'une seule, elle devient mauvaise, parce qu'elle devient à la fois obligatoire (on ne peut pas passer à une autre) et autiste (elle est refermée sur elle-même).
Commenter  J’apprécie          30
Un texte lisible est un texte qui peut être "consommé" passivement, alors qu'un texte scriptible exige une intervention active du lecteur : on ne peut le lire qu'en le réécrivant.
Commenter  J’apprécie          30
Notre attitude générale à nos perceptions est celle de la croyance naïve, ce qui est tout à fait normal dans la mesure où dans la plupart des conditions cette confiance perceptive naïve EST justifiée. Or, Ruth Millikan note qu'il en va de même pour ce que nous apprenons à travers la parole : « On suppose en général que l'acquisition d'informations par l'intermédiaire du canal linguistique est un processus radicalement différent de la collecte d'informations réalisée directement par la voie perceptive. Il y a pourtant des raisons d'admettre que la différence a été largement surestimée et qu'en réalité notre habitude de faire confiance de manière non critique à ce qu'on nous raconte ressemble de manière surprenante à notre façon de faire confiance de manière non critique à ce que nous voyons. Il existe par exemple des preuves expérimentales qui montrent que ce qu'on nous raconte est traduit directement en croyances, à moins que nous n'entreprenions un travail cognitif pour empêcher ce passage — c'est-à-dire que les choses se passent de la même manière qu'avec ce que nous percevons à l'aide d'autres médias. »

Chapitre II : Mimèsis : imiter, feindre, représenter et connaître, 5. De la représentation à la représentation mimétique.
Commenter  J’apprécie          10
Un expérience de lecture est une expérience aussi réelle que n'importe quelle autre expérience vécue.
Commenter  J’apprécie          30
Tout texte est en effet un acte communicationnel ; tout texte a une structure à partir de laquelle on peut extrapoler des règles ad hoc ; tout reste (sauf à rechercher quelque Urtext introuvable) se situe par rapport à d'autres textes, donc possède une dimension hypertextuelle ; tout texte fini ressemble à d'autres textes.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Jean-Marie Schaeffer (101)Voir plus

Quiz Voir plus

Un couple : un tableau et son musée (n°1/2)

"La Joconde" de Léonard de Vinci :

Musée du Louvre à Paris
Galerie des Offices à Florence

10 questions
53 lecteurs ont répondu
Thèmes : peinture , art , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..